Je pense à toutes les paniques que nous instillent les médias pour nous conditionner et nous manipuler – pour vendre aussi (indices d’écoute et pubs) ! Attentats, crise, chômage, islamisme, fascisme, intolérance…
Ce n’est pas tout :
Réchauffement climatique, cyclones, invasions-migrations, guerre contre la Russie, troisième guerre mondiale, achat d’or, tout est pire chez les antisystèmes comme moi qui sont souvent plus trouillards. Et que tout va s’écrouler, et que j’ai acheté de l’or, et que j’ai creusé un trou sous la terre pour me cacher en cas d’occupation par les Alien ! La vérité, comme dit mon vieil ami Vittorio, c’est qu’il faudrait réagir quand on a mal, pas quand on a peur !
Sénèque donc :
animus sibi falsas imagines fingit
Oui, l’âme imagine trop de choses fausses, on est bien d’accord, ô sage de Cordoue !
« Il y a, ô Lucilius, plus de choses qui font peur qu’il n’y en a qui font mal, et nos peines sont plus souvent d’opinion que de réalité. »
🤔 DEVINETTE La Pdte du Parlement🇪🇺 est la Maltaise Metsola. Elle est membre du Parti nationaliste🇲🇹 et du PPE (Parti populaire européen) comme LR. C'est donc une proche de Bellamy.
— François Asselineau (@UPR_Asselineau) May 30, 2023
C’est trop beau, alors on cite en latin :
Plura sunt, Lucili, quae nos terrent quam quae premunt, et saepius opinione quam re laboramus.
« Je te parle ici le langage non des stoïciens, mais de l’autre école, moins hardie. Car nous disons, nous, que tout ce qui arrache à l’homme la plainte ou le cri des douleurs, tout cela est futile et à dédaigner. Oublions ces doctrines si hautes et néanmoins si vraies : ce que je te recommande, c’est de ne pas te faire malheureux avant le temps (ne sis miser ante tempus) ; car ces maux, dont l’imminence apparente te fait pâlir, peut-être ne seront jamais, à coup sûr ne sont point encore. Nos angoisses parfois vont plus loin, parfois viennent plus tôt qu’elles ne doivent ; souvent elles naissent d’où elles ne devraient jamais naître. Elles sont ou excessives, ou chimériques, ou prématurées. »
Et LES FRANÇAIS VONT SE RÉVEILLER ET LE WEF VA ÊTRE DÉSTABILISÉ ET VIREZ MACRON ! SE SERA LE PREMIER PAS VERS LA VICTOIRE DU PEUPLE ! IL NE VEUT PAS DÉMISSIONNER ! NOUS ALLONS L’EMMERDER JUSQU’À LA DESTITUTION ET ARRESTATION 😡🗽🇫🇷😡🗽🇫🇷VIVE LA FRANCE LIBRE
« Examine d’abord si des signes certains présagent la venue du mal, car presque toujours de simples soupçons nous abattent, dupes que nous sommes de cette renommée qui souvent défait des armées entières, à plus forte raison des combattants isolés.
Oui, cher Lucilius, on capitule trop vite devant l’opinion… »
Ita est, mi Lucili: cito accedimus opinioni
Sénèque parle étonnamment de l’opinion, comme on parle aujourd’hui de l’opinion publique fabriquée de A à Z. Mais si elle n’était pas fabriquée par le neuro-piratage de nos prétentieux, si elle était naturelle cette opinion ?
Sénèque encore :
« On ne va point reconnaître l’épouvantail, on n’explore rien, on ne sait que trembler et tourner le dos comme les soldats que la poussière soulevée par des troupeaux en fuite a chassés de leur camp, ou qu’un faux bruit semé sans garant frappe d’un commun effroi. »
Un peu de latin encore, cette langue qui nous faisait peur au lieu de nous instruire :
« et sic vertimus terga quemadmodum illi quos pulvis motus fuga pecorum exuit castris aut quos aliqua fabula sine auctore sparsa conterruit. »
Et il ajoute, le précepteur suprême :
« Je ne sais comment le chimérique alarme toujours davantage : c’est que le vrai à sa mesure, et que l’incertain avenir reste livré aux conjectures et aux hyperboles de la peur. »
Plus grave :
« Aussi n’est-il rien de si désastreux, de si irrémédiable que les terreurs paniques : les autres ôtent la réflexion, celles-ci, jusqu’à la pensée. Appliquons donc ici toutes les forces de notre attention. Il est vraisemblable que tel mal arrivera, mais est-ce là une certitude ? Que de choses surviennent sans être attendues, que de choses attendues ne se produisent jamais ! Dût-il même arriver, à quoi bon courir au-devant du chagrin ? il se fera sentir assez tôt quand il sera venu : d’ici là promets-toi meilleure chance. »
Sénèque redoute que l’on se rende la vie impossible avec toutes ces histoires de catastrophes :
« Or la vie n’est plus d’aucun prix, nos misères n’ont plus de terme, si l’on craint tout ce qui en fait de maux est possible. Que ta prudence te vienne en aide, emploie ta force d’âme à repousser la peur du mal même le plus évident ; sinon, combats une faiblesse par une autre, balance la crainte par l’espoir. »
Il est vrai que la peur affole et crée du flux ! Sénèque, envoyant le troupeau s’agiter :
« Représente-toi souvent combien la majeure partie des hommes, alors qu’ils n’éprouvent aucun mal, qu’il n’est pas même sûr s’ils en éprouveront, s’agitent et courent par tous chemins. C’est que nul ne sait se résister, une fois l’impulsion donnée, et ne réduit ses craintes à leur vraie valeur. »
On me parla à l’école de ce sage de la Grèce antique qui sortit de sa ville les mains vides. Et quand on le questionna sur ses biens : « je les ai tous avec moi ».
Même ton code-barres et ton passe vaccinal et sanitaire, ô sage de la Grèce trop antique ?
Tout le monde a souligné à foison leur ressemblance. Or j’avais signé aux Belles Lettres en 2008 un contrat sur Boris Vian et notre modernité. Je vivais alors dans la Bolivie de mon cher Evo Morales, plus précisément à Sucre (et dans le Gran hôtel de Che Guevara qui plus est, un trois étoiles à neuf euros), et malheureusement l’Alliance française du coin de la rue n’avait pas un seul exemplaire de l’œuvre du maître ! Le web était moins riche que maintenant et je n’honorai donc pas mon contrat. Et comme on ne versait plus d’à-valoir…
J’ai tout de même retrouvé quelques textes, et je les donne à mes lecteurs préférés…
« On est curieusement entrés dans l’ère de l’écume des jours.
De l’écume des jours ? Oui, celle de Boris Vian, qui se résume à deux axes, par-delà les provocations verbales du petit maître oublié : les gens deviennent puérils, ludiques, et l’espace, l’espace vital surtout se rétrécit.
Comme nos contemporains, les “adulescents” de Vian sont très ludiques ; ils sont aussi techno-dépendants, rêvent de pianocktail et de patinage ; ils ne sont pas très sexués et ils ne sont pas, mais alors pas du tout politisés. Ils rêvent d’être des ignares, et d’ailleurs on va tuer le Jean-Sol Partre national (ah, nos intellos rive gauche !) pour bien marquer ce rêve américain. On rêve de jazz et de négritude, comme aujourd’hui de rap et d’exotisme cheap. Avec ces certitudes, on ignore où l’on est, on ignore même si l’on est. Vian a célébré le modèle du jeune con, qui allait vieillir un beau jour (le jeune, pas le con). Et on a fait de cela le modèle du progrès, du moderne, de la jeunesse, de la mode. Imaginez les héros de Boris Vian avec cinquante de plus, et vous avez les retraités d’aujourd’hui…
Mais surtout, parce que l’histoire de la bêtise prendrait trop de place, il y a une diminution d’espace. Lorsque la pauvre Chloé devient malade, l’appartement commence à diminuer. J’ai évoqué ironiquement l’odyssée de l’espace, où d’ailleurs on voit les cosmonautes mener des vies considérablement médiocres ; mais cette odyssée est devenue une descente aux abysses. L’individu post-historique est surtout post-spatial, il n’a pas de maison, pas d’appartement ; ou bien il a trois fois moins de place que son grand ancêtre de la Nouvelle Vague (sur ce sujet j’ai bâti mon roman décalé comme on dit, et onirique), et il lui faut travailler pour rembourser, ou plutôt vivre pour rembourser, puisque le travail ne suffira pas, qu’il sera toujours moins rétribué, quand ses études auront été inutilement rallongées. Il faut 500 mois de SMIC pour acheter un deux-pièces dans notre beau Paris.
La diminution d’un espace vital n’est pas sans effet : on a réduit l’espace habitable depuis Thatcher et aussi –surtout – depuis l’euro, et les gens se sont calmés. Ils ont été réduits à la portion congrue, réduits en part de marché, réduits à la merci de l’ennemi. Dans une société où l’on peut plus respirer, se loger, fumer en discutant, ou discuter en fumant, se garer, se déplacer, s’exprimer, on se doute que la possibilité de changement radical, si elle venait encore à l’esprit de quelques-uns capables de structurer leur pensée, serait de facto impossible à exécuter ».
Je rajoute ce texte de célébration du triste maître de ma jeunesse giscradienne :
Il y a cinquante ans mourait Boris Vian. A bien des égards la présence de cet auteur s’est faite discrète, d’autant que les temps qui courent souvent trop vite ont tendance à oublier jusqu’à leurs pères. Pourtant, Boris Vian fait partie d’un patrimoine bien vendu, mais qui ne s’est jamais internationalisé ou même exporté, ni sous la forme de chansons ni sous celle de romans.
Boris Vian c’est la douceur de vivre des années 50, l’intrusion de la sacro-sainte modernité dans la France dite moisie, le sens de l’humour et de la générosité, le refus de tous les chauvinismes et de toutes les intolérances… C’est aussi le sens de l’amour et de la légèreté, la célébration de la jeunesse et de la nouveauté.
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La société médiatique adore se célébrer : espérons qu’elle saura célébrer Boris Vian, car elle lui doit beaucoup. Vian a été en effet le prophète de la révolution culturelle qui a fait de la vieille mère des arts, des armes et des lois cette fille de Marx et de coca-cola, du fast-food et de Canal +. Vian, sans le vouloir, partout où il a mis le doigt, l’a bien mis. Il a fait un sans-faute dans son œuvre, la plus sérieuse comme la plus décalée, la plus tragique comme la plus dérisoire pour ajourner la France et la mettre à la hauteur de la modernité. Mais la France est fatiguée : aussi userons-nous du terme de surmodernité pour exprimer cet état de dépression satisfaite dans laquelle se trouve le pays. Il y a en effet un double enjeu chez Vian : un enjeu euphorique et un enjeu dramatique.
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Il y a une dizaine d’années, nous pouvions encore sans rire évoquer ou dénoncer une exception française ; exception que Marc Bloch avait définie ainsi : nous nous reconnaissons aussi bien dans le sacre de Clovis que dans la Fête de la Confédération. La France de gauche comme la France de Droite aimait ses lieux de la mémoire, ses petites fêtes, son 14 juillet, sa Jeanne d’Arc, sa colline inspirée, ses faubourg Saint-Antoine.
Avec Boris Vian, c’est tout cet apanage qui a disparu. On entra dans un procès de déculturation totale, d’américanisation-dépression avec un rejet complet de sa culture et de sa civilisation. Nous y reviendrons.
Vian a réglé ses comptes ou plutôt ses contes avec une France du passé et dépassée qu’il détestait. Il l’a fait avant beaucoup d’autres, et nous l’avons tous suivi.
Nous naviguerons entre américanisation et dépression. Comparez la bonne humeur pornographique d’On tuera tous les affreux (un ex-savant nazi fabrique des modèles nymphomanes et des politiciens sur une nouvelle île du Dr Moreau) à l’atmosphère grise et française de l’arrache-cœur, de l’herbe rose ; comparez ce refus empathique de la petite France profonde et de son clocher fatidique à l’adoration de la grande agglomération yankee et polluée, bourrée de limousines, de gros bras et de filles délurées – et puis vous comprendrez pourquoi ces Français soi-disant exilés à Chicago (764 morts pour ce qui va de cette année) ont voté pour le candidat des supermarchés et du progrès sociétal. Attendez-vous à une réduction de mètres (maîtres) carrés et à une énième révolution culturelle comme celles que promouvait Vian dans ses chansons dérisoires.
Les petites chansons ont certes vieilli car elles étaient de piètre qualité, comme les romans sauce surréaliste, mais elles donnaient l’inspiration du jour et à venir : le changement de sexe (bourrée de complexes !), la complainte du progrès avec le partage des biens (ah, Gudule, écoute-moi…) entre divorcés-remariés, et toute cette entropie de bistrot branché qui nous préparait à la culture détonante de Canal+ et de l’ère bobo. Le slogan de l’arche Delanoë était d’ailleurs de changer d’ère. Vian nous aurait concocté une laide chanson sur les Google babies vendus aux couples LGBT, conçus en Israël et incubés en Inde par des mères porteuses payées trois dollars. Avec le fou rire.
Un dernier mot : le mutant de la gauche libérale et sociétale a écrit une chanson nommée le déserteur. Or c’est bien ce qui résume notre époque. La France est devenue un pays de déserteurs, la France, comme tant d’autres pays occidentaux aussi, est un pays de désertion (revoyez les films de Godard, Tati, Risi et Fellini pour l’Italie pour analyser ce que je veux dire). Cela n’empêchera pas de faire la guerre nucléaire pour Soros et les oligarques humanitaires.
Le cas Vian confirme en tout cas que le Macron-cosmos va naviguer à 80-85% de satisfaits, car vous n’imaginez pas ce qu’on peut faire du peuple français…
Sources
L’écume des jours ; l’arrache-cœurs ; et on tuera tous les affreux ; chansons
Vian traducteur de Marlowe/Chandler écrit après la guerre quatre parodies de roman noir : le plus connu est le plus teigneux et mauvais, j’irai cracher sur vos tombes. Le meilleur est Et on tuera tous les affreux, ouvrage méconnu qui pastiche plusieurs genres : le film d’aventures dans les îles ; le livre érotico-comique (cf. le légendaire Gamiani, splendide poème en prose, dont parle Julius Evola) ; le polar et la SF.
Rappel : dans une île perdue du Pacifique un savant fou nommé Schutz (et non Schwab) « fabrique » du vivant et des stars et surtout des politiciens pour diriger le monde. Parodie géniale de roman noir, d’érotisme et de SF surtout, Et on tuera tous les affreux annonce notre futur… : « Je sais pertinemment que les trois cinquièmes des hommes politiques dangereux pour le gouvernement actuel ont été élevés et conditionnés par vous-même… Mes félicitations, d’ailleurs… votre système est très au point. »
On rapprochera ces textes (la volonté de créer un androïde parfait, un robot plus humain que l’humain façon Blade runner) de classiques de la littérature de SF : voir le livre de ma femme Tetyana Popova-Mozovska sur Philip K. Dick et le Grand Reset, qui a recensé et étudié tous les écrits de Dick dans cette perspective. Dans ma préface je rappelle que le premier créateur d’automates fut Dédale en personne.
Puis s’agissant de cette fabrique de robots politiques je pensais aussi aux Stepford wives. Les Stepford Wives sont un roman d’Ira Levin, le méphitique auteur de Rosemary’s baby. Ce film réalisé en 1966-67 par Polanski lance une guerre des six (ou des 666) jours culturelles et précipite la « conquête du cool » et le grand effondrement occidental dont on observe aussi le déchainement agonique et eschatologique qui est proprement satanique. Anarchie et tyrannie, tout le programme d’Artaud décrit dans un opus sinistre sur Héliogabale.
Les Stepford wives sont un peu différente : on fabrique de gentilles épouses formatées. Levin ici – et son armée de harpies culturelles – se moque des amateurs de femmes gentilles et parfaites – voir de ces « fées du logis » dont se moquaient déjà les féministes de mon enfance. Elles deviennent dans son œuvre luciférienne des démons robotiques. On a un excellent remake de Franck Oz (2004) avec Glenn Close et Christopher Walken) qui dénonce héroïquement cette volonté toujours trop traditionnelle de créer la potiche parfaite.
Mais je suis remonté sur mon char. L’ennemi dénonce toujours ce qu’il va faire. Le programme c’est toujours celui de Blofeld que les démocraties libérales anglo-saxonnes et leurs simulacres appliquent – en Europe ou ailleurs. Dans Et on tuera tous les affreux donc, Vian annonce une fabrique de tarés de la politique ; il annonce les Young Leaders de Davos et dans les Stepford Wives on nous annonce la femme nouvelle, soit nos politiciennes robotiques écolo-féministes jeunes et folles. On n’est plus dirigés par des politiciens mais par des machines humaines (cf. mon livre sur internet : il est plus facile de transformer l’homme en machine que l’inverse). Asselineau a presque compris le truc quand il a parlé des blancs-becs de Davos que nos « nonagénaires génocidaires » (l’expression est de moi et je vais la breveter) Soros, Schwab et Rothschild mettent partout au pouvoir.
Vers la fin (pages 163 et suivantes) de son court et explosif roman Vian (qui annonce les bobos comme pas un et s’avère un bon sosie de Macron aussi) écrit :
– Je fais des quantités de blagues aux gens… poursuit Schutz. Bien entendu, je ne me borne pas à élever des enfants dans des bocaux ; ça, ce n’est rien. Je cultive leur corps et leur esprit et je les lance dans la nature, ou alors je les garde avec moi pour m’aider dans mes travaux. J’ai de sérieuses références… Ainsi, la star Lina Dardell… elle vient de chez moi… C’est bien pour ça qu’on n’a jamais lu sa biographie nulle part… Il y a dix ans, elle était encore dans son bocal… Le vieillissement accéléré, c’est ce qui est le plus facile à obtenir… Une accélération temporaire du rythme vital, une oxydation un peu renforcée… ça va tout seul… Le gros point, c’est la sélection… l’amélioration… parce qu’il y a tout de même un assez gros déchet… soixante pour cent à peu près… »
Mais la fabrique des stars, l’usine à rêves s’applique maintenant à la politique :
– Je suis ici pour tout autre chose… dit Bokanski. Il n’est pas question de physique là-dedans. Vous le savez bien. – Ah, dit Schutz, si vous parlez par énigmes, je ne vous suis plus. Venez voir mes petites filles ; nous avons perdu assez de temps comme ça… Je vous demande une heure de votre temps et je vous fiche la paix… – Écoutez, dis-je. Vraiment, je sors d’en prendre et ce n’est pas une métaphore. Il y a seulement vingt-quatre heures, j’étais intégralement puceau et je vous assure que je regrette ce temps-là. Car depuis hier matin huit heures, je n’arrête pas…
On remarque que Schutz évoque les petites filles (elles baisent comme des tordues et se suicident si on les trouve laides) : on est déjà dans Epstein Island, comme dans l’Ile fantastique, le feuilleton dominical donc satanique des années 70-80. Venez dans notre île au plaisir…
Le visionnaire Vian évoque ensuite un politicien parfait bizarrement nommé Kaplan (je pense à Hitchcock et à sa Mort aux trousses) :
« Schutz ne répond rien et il continue, imperturbable. – Vous avez entendu parler de Pottar ? poursuit Mike. Rock, vous connaissez Pottar ? – Ben… oui, comme tout le monde, dis-je. J’ai lu ses articles… mais je ne l’ai jamais vu… – On ne sait pas qui est Pottar, continue Mike, qui parle rêveusement comme s’il était seul ; mais derrière Pottar, il y a déjà vingt millions d’Américains prêts à marcher avec lui au moindre signe. Et Kaplan ? – Je sais qui est Kaplan… dis-je. C’est lui qui a mené la récente campagne contre le gouverneur Kingerley. – Kaplan est apparu dans le monde politique il y a quatre ans, dit Mike ; et il a fait échouer tous les projets de Kingerley, un homme qui est depuis vingt ans dans le bain… On ne sait rien de Kaplan… mais quand on prend la peine de comparer les théories de Kaplan et celles de Pottar… on a de curieuses surprises… – Je suis très peu la politique… dit Schutz. (…) Kaplan et Pottar plaisent aux foules, dit Mike. Ils sont beaux, ils sont intelligents, ils ont du charme… »
Un agent du FBI (agence pas encore assez noyautée et grand-remplacée apparemment) ajoute :
– Kaplan et Pottar sortent de chez vous… dit Mike froidement. Il y a un silence. Schutz s’arrête et ses yeux gris et glacés tombent sur Mike. – Écoutez, Bokanski, dit-il, épargnez moi vos plaisanteries… Parlons d’autre chose… Je vous le demande comme un service personnel… – Ça va, dit Mike. Je n’insiste plus… Mais quant à me dire que vous vous contentez de cultiver le physique des gens, n’attendez pas que j’avale celle-là… Je sais pertinemment que les trois cinquièmes des hommes politiques dangereux pour le gouvernement actuel ont été élevés et conditionnés par vous-même… Mes félicitations, d’ailleurs… votre système est très au point. Schutz se met à rire. – Écoutez, Bokanski… J’allais me fâcher, mais vous dites ça avec un tel sérieux que je vous pardonne… Moi, Markus Schutz, en train de préparer la ruine de mon pays… en train de noyauter tous les milieux pour mettre la main sur les leviers de commande ? Enfin, mon cher… vous voulez plaisanter… Je suis dans mon île comme un roi sans couronne, je me livre à mes expériences en toute tranquillité… »
Pendant longtemps aussi j’ai cru que le forum économique mondial se livrait à des expériences en toute tranquillité… Là, je viens de lire que John Kerry (une bonne tête de robot aussi, comme Obama ou Al Gore) propose d’exterminer l‘humanité en l’affamant –en mettant fin à son agriculture…
Je reprends et j’approfondis la notion de “fascisme gris”, qui me semble la plus opératoire pour comprendre le moment occidental que nous vivons. Nous devons approfondir tout ce qui a été dit à propos du “Great Reset”. Ce dernier reposait – en tout cas dans la tête de Klaus Schwab – sur la coopération entre le système occidental et le système chinois. A partir du moment où l’Occident fait de la Chine de Xi Jinping son ennemie, il devient plus facile d’isoler les caractéristiques du système occidental progressiste en phase terminale, en particulier pour en anticiper les raidissements et les derniers spasmes, qui ne manqueront pas d’être très dangereux pour nos sociétés.
Juste après la mise en place du “passe sanitaire” par Emmanuel Macron à l’été 2021, j’avais proposé de désigner le régime occidental actuellement dominant en Occident comme “fascisme gris“.
Le “fascisme gris”: définition
J’appelle “fascisme gris” le système de pouvoir qui se met en place dans les pays occidentaux et dont Emmanuel Macron est devenu le visage en France. Ce système politique est l’expression totalitaire du progressisme occidental entré en phase terminale.
Ce néo-fascisme est gris parce qu’il veille à rester indéfinissable, en termes de régimes politiques, nie son essence dictatoriale et conserve autant que possible, les apparences de la démocratie. Mais c’est l’une des caractéristiques du fascisme – sa grande différence avec le communisme – que de vouloir apparaître “présentable”, sauver les apparences.
Le capitalisme de connivence et son système monétaire
Comme le fascisme historique, le système qui se met en place est fondé sur l’alliance entre les grandes entreprises, les grandes fortunes, la haute fonction publique, les élites culturelles, politiques, militaires, les grands médias, pour confisquer le pouvoir à leur profit.
Le “fascisme gris” est une version avancée du capitalisme de connivence. Mais sa lignée est bien identifiable. Dans L’Aigle et le Léopard, récemment paru, Eric Branca rappelle de manière opportune comment la finance britannique et américaine a largement financé le fascisme italien et le national-socialisme en ascension. Dans Liberal Fascism, Jonathan Goldberg montre comment le progressisme américain, largement inventé par Wilson et progressivement mis en place par le parti démocrate américain tout au long du XXè siècle, est, dans sa rhétorique, dans ses références économiques, dans ses manipulations monétaires, un cousin du fascisme.
Joël Kotkin a raison de souligner ce qui le différencie du néo-maoïsme de Xi Jingping. En Chine, l’Etat est aux commandes, en Occident ce sont de très grandes entreprises qui donnent le la. Mais il faut aller plus loin. Le fascisme a toujours détesté l’étalon-or et l’idée d’un système monétaire non manipulable. Du banquier de Hitler, Hjalmar Schacht aux banquiers centraux d’aujourd’hui, il y a la mise en place d’un système intégral de “fiat currency”, destiné à permettre toutes les manipulations. Ce n’est pas un hasard si la Banque des Règlements Internationaux, créée pour escamoter la question des réparations allemandes, est devenue aujourd’hui la clé de voûte du fascisme monétaire abouti: le système de l’étalon-dollar.
Capitalisme de surveillance
Fondé sur le potentiel de contrôle maximal des outils numériques, le “fascisme gris” repose sur ce que Shoshana Zuboff appelle capitalisme de surveillance. En réalité, contrairement à la thèse marxiste, le fascisme a toujours aspiré à utiliser le capitalisme comme un instrument de contrôle social.
Le fascisme historique s’est construit sur la montée en puissance des technocrates. Bruno Rizzi, qui avait fui l’Italie fasciste puis James Burnham, auteur du livre bien connu, The Managerial Revolution, ont dressé le portrait, dès les années 1930, d’une “bureaucratisation du monde”. La grande entreprise est depuis longtemps le lieu d’une surveillance de ses employés. Elle est devenue aujourd’hui, l’un des lieux d’embrigadement idéologique (woke) les plus marqués.
Le capitalisme de connivence et de surveillance est à la pointe de la fabrication et de la diffusion d’outils de contrôle des citoyens et des sociétés. Il est moteur dans la mise en place d’une censure de la liberté d’expression.
Malthusianisme, contrôle des naissances, eugénisme, contrôle sanitaire, écologie punitive, anti-spécisme
Le “fascisme gris” est fondé, comme le nazisme, sur une ambition prométhéenne de contrôle de la démographie – transposée à l’échelle mondiale. Ses penseurs analysent les défis environnementaux selon les termes d’une version à pleine modernisée de “l’espace vital”. A cela, rien d’étonnant. Le malthusianisme est une invention britannique. Le social-darwinisme, l’eugénisme ont conquis l’espace anglophone et scandinave avant même que l’Allemagne nazie ne les portent au gouvernement.
Après 1945, on n’a pas vraiment dénazifié les mentalités anglo-américaines de ce point de vue! L’obsession de la surpopulation de populations considérées comme sous-éduquées a été un moteur puissant pour répandre ce que le pape Jean-Paul II appelait une “culture de mort”. On lira à ce propos les livres du Père Michel Schhooyans qui révélait, dès les années 1980 combien, derrière le discours d’émancipation des femmes du monde entier grâce à la contraception et à l’avortement, le gouvernement américain et l’ONU poursuivaient une politique d’extinction d’une partie de la population mondiale.
Pour mieux comprendre la manière dont le nazisme a porté au pouvoir un mélange explosif d’écologie, d’antispécisme, d’eugénisme et de contrôle social par une médecine instrumentalisée, on lira les enquêtes stimulantes de Mikko Paunio.
Ici même, Jean Goychman, a publié plusieurs article sur la naissance de l’écologie punitive moderne, sous l’impulsion de la Fondation Rockefeller et des architectes de la finance occidentale, pour insuffler la peur à la population du monde après la fin de la Guerre froide et poser les bases d’un gouvernement mondial.
Nous proposons, depuis plus de deux ans un décryptage des politiques sanitaires mondiales comme politiques de contrôle, qui doivent servir elles aussi, à l’établissement d’un gouvernement mondial. Le cas de la vaccination contre le COVID, en Occident, est intéressant dans la mesure où la constellation Big Pharma/gouvernements/organisations internationales exprime bien la réalité du “fascisme gris”.
Le “fascisme gris” a sa dystopie, comme le nazisme. La planète doit être aménagée pour une minorité de “seigneurs” ayant accès aux technologies du transhumanisme pour acquérir l’immortalité tandis que le reste de la population doit être soumis au contrôle des naissances et à des logiques mortifères de décroissance. Si l’on pense que j’exagère, j’ai entendu de mes propres oreilles Jeffrey Sachs expliquer dans un cadre universitaire que la terre se porterait mieux avec 250 ou 300 millions d’humains seulement.
La théâtralisation de la guerre, le dépassement de la nation et l’épouvantail “d’extrême-droite”
Plus proche, cette fois, du modèle mussolinien que de la référence hitlérienne, le “fascisme gris” met en scène des guerres “théâtrales” – qu’il a d’ailleurs autant de mal à gagner que l’Italie des années 1930, comme le montre le fiasco afghan, déjà acté ou, celui, encore nié par les médias, de la guerre d’Ukraine.
A première vue, le “fascisme gris” a pris ses distances avec le culte de la guerre qui caractérisait les années 1920 et 1930 en Allemagne et en Italie. En réalité, on ne comprend pas le fascisme italien, ni même son homologue allemand, si l’on fait abstraction d’un décalage très important entre l’exaltation verbale de la guerre et l’adulation des populations pour leurs dictateurs tant qu’ils gagnaient leurs batailles diplomatiques sans avoir besoin de faire la guerre.
Le “fascisme gris” nous offre d’ailleurs un cas d’école: l’exaltation par procuration du nationalisme ukrainien, qui vit en grande partie du culte de la guerre et a laissé prospéré les bataillons néo-fascistes en son sein. Les fascismes n’exaltaient leur nation que pour mieux la dépasser: dans un nouvel “empire romain” ou dans la fusion des races nordiques. Aujourd’hui, nous avons une situation qui n’est aberrante qu’en apparence, si l’on ne connaît pas la véritable histoire du fascisme; les Européens d’aujourd’hui exaltent Zelensky à la manière dont les Italiens fêtaient Mussolini; tant que la guerre restait loin ou objet de discours.
Le “fascisme gris” est allé au bout de la mutation entamée après 1945; de nationaliste, il est devenu internationaliste; de raciste il est devenu antiraciste. Ses milices se disent “antifa” mais dès qu’on les laisse faire elles emploient une violence de rue stratégiquement pensée au service du pouvoir débouchant immanquablement sur un désir d’ordre dans les populations – selon une mécanique dont Mussolini l’ancien homme d’extrême gauche, avait expérimenté le succès.
Le “fascisme gris” est même allé plus loin: il dénonce en permanence “l’extrême-droite”. Il rejette de manière démonstrative et théâtrale tout ce qui caractérise l’échec et les crimes du fascisme historique. Mais c’est pour mieux dissimuler que la plus grande partie du fascisme a survécu, au cœur du monde occidental, en se métamorphosant.
La construction européenne
John Laughland, et bien d’autres auteurs depuis son ouvrage fondamental de 1997, The Tainted Source, que j’ai traduit en français au début des années 2000, sous le titre La liberté des nations, ont montré l’importance qu’eut pour le fascisme italien ou allemand, la perspective d’une unification de l’Europe qui dépasse les nations!
Beaucoup de fascistes, de nazis, de collaborateurs, se sont recyclés plus facilement, après 1945, non seulement grâce à la Guerre froide et l’anticommunisme mais aussi grâce à l’exaltation d’une technocratie européenne permettant de dépasser les nations, selon un modèle pensé en pleine guerre et dans la collaboration.
On ne comprend pas l’absence de démocratie dans la construction européenne si on ne voit pas cette filiation (partielle) venue du fascisme.
Le fascisme de populations vieillissantes.
Le néo-fascisme qui s’est emparé de nos sociétés est gris comme le “pouvoir gris“, le vote des classes âgées, dont il a tiré à l’origine sa puissance électorale. Il s’est imposé dans des populations vieillissantes, en flattant le désir de stabilité de la rente et de monnaie forte, aux dépens de l’investissement, de l’éducation et des jeunes générations.
A l’abri de ce qu’il a pensé être, pendant longtemps, une machine militaire inexpugnable, le fascisme gris a prétendu imposer son système au monde entier. Sa monnaie et ses “valeurs”. Pendant longtemps, il a d’ailleurs bombardé de petits pays qui refusaient soit ses “valeurs”, soit sa monnaie; le dollar.
Une des caractéristiques du “fascisme gris” est que beaucoup des valeurs qu’il entend imposer tournent autour de sexualités “post-modernes”. L’idéologie du genre repose sur un transfert du volontarisme fasciste de la collectivité à l’individu. Mais il s’agit toujours de se créer une “identité”. Il est d’ailleurs fascinant de voir des drapeaux ukrainiens lors des gay prides. Le “Make Love Not War” de 1968 a laissé la place au fantasme sur la guerre comme un “aphrodisiaque”. J’avais identifié ce transfert, en compagnie de Michel Terestchenko lorsque, dans Les Complaisantes, nous avions analysé le succès (malsain) du (très mauvais) roman de Jonathan Littel, Les Bienveillantes.
Plus récemment, le “fascisme gris” a exprimé son identité dans “cinquante nuances de gris” livre et film culte de classes moyennes supérieures fascinées par le sado-masochisme. Christian Grey est le symbole archétypique de l’élite mondialiste et le contrat qui le lie à la jeune Anastasia Steele – un contrat sans cesse remise en cause et reformulé par le renforcement de la pulsion dominatrice de Grey – est le symbole parfait de la manière dont les élites mondialistes et leurs soutiens “bobos” conçoivent le gouvernement des peuples. Le passe sanitaire en est une transposition au domaine de la santé.
Vers une radicalisation du “fascisme gris”?
Le grand problème des débats sur le basculement de régime que nous vivons, c’est qu’on n’a pas en tête la modernité du fascisme – comparé au communisme – largement fondé sur la coopération volontaire des administrés aux politiques de coercition et la sélection d’une élite complice dont on flatte les pulsions individualistes au service de la cause. Tout ce que nous a appris la réflexion sur le totalitarisme, depuis presque un siècle, c’est que ce dernier est d’autant plus efficace qu’il est indirect et se vêt des atours de la liberté.
La question se pose, malgré tout, d’une radicalisation, dans les mois à venir, du “fascisme gris”. L’inéluctable défaite dans la “guerre menée jusqu’au dernier Ukrainien” et le basculement géopolitique du monde – l’Amérique latine, l’Afrique, la plus grande partie de l’Asie rejettent la manière typiquement fasciste dont l’Occident gère les relations internationales: reniement de la parole donnée, incapacité de respecter les frontières reconnues par les traités, recours à la guerre dès que l’on n’obtient pas ce qu’on veut….. Comme je le montre dans mes chroniques géopolitiques, la partie est perdue pour l’Occident.
Du coup, ce dernier va-t-il être tenté de compenser sa défaite extérieure par une radicalisation au sein des sociétés qu’il domine?
La dédollarisation en cours du monde débouche-t-elle inévitablement sur le dollar et l’euro numérique conçus comme des instruments de renforcement du capitalisme de connivence et de surveillance? Va-t-on aboutir, du fait de l’échec des sanctions contre l’Ukraine, à une concentration toujours plus forte du capital occidental? Est-on condamné à une militarisation croissante de l’économie – ce qui d’ailleurs ramènerait le danger de guerre ?
Le passe carbone, l’hystérisation croissante du discours sur l’écologie, la mise en scène d’une nouvelle pandémie. Tout est envisageable, dans les prochains mois. Attendons-nous à une censure renforcée, à une surveillance renforcée des individus, à la fuite en avant dans les lois dites sociétales. Elle risque d’être d’autant plus frénétique que l’establishment perd la main.
Il est probable, en particulier, que le cœur du “fascisme gris”, aux États-Unis fera tout pour empêcher un retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Mais attendons-nous aussi à un renforcement de la fuite en avant des hauts fonctionnaires européens dans une fédéralisation des institutions. Et, en France, à la multiplication des entorses à la constitution par le régime Macron.
Cependant, quand nous savons nommer l’adversaire, il est plus facile de le combattre.
⚫️Éducation nationale ravagée ⚫️Système de santé saboté ⚫️Armée pillée pour l'Ukraine ⚫️Immigration totalement hors contrôle ⚫️Justice sans le sou ⚫️Agriculteurs désespérés ⚫️Criminalité explosive ⚫️Francophonie abandonnée ⚫️Image internationale de la France ridiculisée et haïe..
— François Asselineau (@UPR_Asselineau) May 29, 2023
🚨POUR LA MACRONIE, LA "LIBERTÉ D'EXPRESSION" CONSISTE À ▪️saturer les médias de pensée unique 🇺🇸🇪🇺 ▪️donner des miettes aux opposants contrôlés RN,NUPES ▪️invisibiliser Asselineau et UPR ▪️financer une Gestapo de fact-checkers ▪️menacer de fermer Twitter https://t.co/tBzY6JoEIA
— François Asselineau (@UPR_Asselineau) May 30, 2023
On sait que le Prisonnier repose sur une mutinerie : un agent de l’OTAN spécialiste de sales boulots (messy jobs) se rebelle, désire partir en voyage et se fait kidnapper. Il est retenu dans un village-prison pour espions dont il ne sort que pour comprendre que le monde est un Village (a « stage» shakespearien – voyez la fameuse tirade de Jacques) au sens club Méditerranée ou Macluhan.
Le monde apparait comme une prison au temps de sa déchristianisation et de sa découverte. C’est le fameux passage d’Hamlet où le prince débat avec deux imbéciles qui ont leur moment d’extra-lucidité.
Septembre 2023, Breton et Barrault bannissent Twitter pour lutter contre la désinformation. Octobre : ils interdisent les commérages à la pause café. Novembre : les propos de comptoir non fact checkés. Décembre : les coups de fils contestant le narratif officiel sont interrompus https://t.co/iWE76r9EpK
« Le Danemark est une prison », dit le prince vengeur et fatigué, « alors le monde en est une », lui répondent Rosencrantz et Guildenstern, les deux pions de service. On comprend que le village c’est le monde, que Londres c’est le village en caractères gras et que le désir d’évasion (par des agences de voyages ? par des compagnies aériennes ?) est un simulacre depuis longtemps. « Dans un monde unifié on ne peut s’exiler », dit Debord dans le Panégyrique. Sous le capitalisme, la réalité du temps (histoires, peuples, etc.) a disparu comme celle de l’espace. C’est comme la messe après Vatican II. On pourra avoir recours aux gnostiques, à Guénon, à Debord, au fantastique pour analyser ou pour se consoler.
Episode avec Anton Rodgers (Schizoid man) :
Le producteur George Markstein avait invoqué l’opération Paperclip et son enfermement des savants Allemands après la Guerre. Pour expliquer sa série, Patrick McGoohan avoua qu’il en avait eu assez de son rôle de danger man (destination danger)…
Après quarante ans d’usage, le prisonnier est devenu pour moi une série inégale, répétitive, parfois stressante (par exemple le Général) avec ses inefficaces charcutages de cerveau. Les meilleurs épisodes sont les premiers, après tout s’essouffle. Il y a l’arrivée, les cloches de Big ben, la partie d’échecs, A, B et C qui évoque le moyen de contrôler le contrôle mental (sujet digne de Philip K. Dick à la même époque). Le marteau et l’enclume est malin aussi : comment rendre l’autorité folle en inventant un faux complot.
L’épisode avec Napoléon et sa fille amuse, qui parodie le début du hilarant Casino Royal (pastiche de James Bond qui traite aussi du contrôle mental, la pire des tortures, murmure Orson Welles).
Je ne vais pas commenter mais évoquer le nouvel ordre mondial.
On trouve le dialogue suivant dans l’épisode The chimes of Big Ben (Les cloches de Big Ben). Le scénario était de Vincent Tilsley, oxonien en histoire qui avait reconnu ensuite avoir touché un point sensible : la fin de l’histoire au sens de Fukuyama/Kojève.
Voyez l’extrait en anglais ici. Je le traduis ici en français :
– Que pensez-vous du nationalisme ? – Cela dépend de quel côté vous êtes. – Je suis moi-même un optimiste. Le nationalisme est une maladie, mais il nourrit ses propres anticorps. C’est pourquoi il n’importe pas de savoir qui est le numéro un. Il n’importe pas de savoir quel côté dirige le village. – L’un des deux le dirige bien. – Certainement. Mais les deux côtés sont en train de devenir identiques. Cet endroit a été bâti pour les pires raisons nationalistes. Mais qu’est-ce qui y a été créé ? Une communauté internationale. Un parfait blueprint pour l’ordre mondial. Quand les deux côtés se faisant face à face se rendront compte qu’ils regardent dans un miroir, ils verront le modèle du futur. – Toute la terre sera un immense village ? – C’est mon espoir. Le vôtre ? – Être le premier homme sur la lune !
Le scénariste Vincent Tilsey disais-je a reconnu avoir mis dans le mille : fin du camp communiste, avènement du nouvel ordre mondial. A l’époque Guy Debord écrivait (la société, §111) :
…la décomposition mondiale de l’alliance de la mystification bureaucratique est, en dernière analyse, le facteur le plus défavorable pour le développement actuel de la société capitaliste. La bourgeoisie est en train de perdre l’adversaire qui la soutenait objectivement en unifiant illusoirement toute négation de l’ordre existant. Une telle division du travail spectaculaire voit sa fin quand le rôle pseudo-révolutionnaire se divise à son tour. L’élément spectaculaire de la dissolution du mouvement ouvrier va être lui-même dissous.
Mais il manquait Guénon à Debord ; la dissolution allait être générale, mouvement et classe ouvrière y compris… Et le système rendu fou par sa victoire et mondial nous promet une apocalypse encore plus rapide – ou son simulacre…
Je donnerai un autre dialogue de mon épisode fétiche (mais pas préféré), échec et mat, où le prisonnier montre que par sa violence et ses mauvaises manières, il est considéré par le menu peuple du village (le roi…) comme un vrai dominant !
On vient de jouer aux échecs et comme on sait les équipes ont la même couleur. Numéro sept interroge agressivement un vieil homme alerte et agréable…
– Parlons du jeu. Pourquoi les deux côtés sont semblables ? – Les nouveaux demandent toujours cela. – Alors ? – Leurs dispositions. Les mouvements qu’ils font. Vous savez vite qui est pour vous ou contre vous. – Je ne comprends pas. – Simple psychologie. C’est la même chose dans la vie. Vous jugez par les attitudes. Les gens n’ont pas besoin d’uniformes. – Mais pourquoi compliquer ? – Cela garde l’esprit alerte. – L’esprit ? A quoi ça sert ici ? – Allons marcher.
Dialogue brillant, rythmé, elliptique mais qui nous révélait notre destin : nous les antisystèmes sommes sans couleur, de toutes les origines et nous luttons spirituellement avec des gens qui ont simplement notre credo – contre ceux qui ont décidé de lutter spirituellement aux côtés du système oligarchique, failli et belligène. On a déjà souligné que le combat du prisonnier semble biaisé, piégeant. Omar Khayyâm nous avait prévenus il y a mille ans sur ces grandes guerres feintes (quatrain CIII) :
Voici la seule vérité. Nous sommes les pions de la mystérieuse partie d’échecs jouée par Allah. Il nous déplace, nous arrête, nous pousse encore, puis nous lance, un à un, dans la boîte du néant.
Ps : dans l’épisode La Ville fantôme (Colony Three) de Destination danger, les soviétiques créent chez eux une ville imaginaire où l’on devient anglais. Les nations et leur géographie étant des illusions programmées, il est facile, explique-t-on à John Drake, de fabriquer un Anglais. Le Grand Remplacement sera donc très rapide.
Septembre 2023, Breton et Barrault bannissent Twitter pour lutter contre la désinformation. Octobre : ils interdisent les commérages à la pause café. Novembre : les propos de comptoir non fact checkés. Décembre : les coups de fils contestant le narratif officiel sont interrompus https://t.co/iWE76r9EpK
Dans mes deux livres Littérature et conspiration et Chroniques sur la Fin De l’Histoire j’ai essayé de dater les débuts du monde moderne. Je suis tombé d’accord avec Guénon (Crise du Monde moderne) pour jeter la coulpe au siècle de Louis XIV. Bien avant le bourgeois louis-philippard d’Audiard on a le bourgeois moliéresque, celui qui fait dire à George Dandin : – Tu l’as voulu, George Dandin, tu l’as voulu…
Le bourgeois de Molière est un idiot malmené par sa femme. Sa femme savante est déjà woke et hostile à la chair sous toutes ses formes : elle ne se rêve que gnostique et spirituelle. Elle est déjà en mode Reset. Elle hait l’homme qui la craint.
Ce bourgeois est un produit créé artificiellement ; Fukuyama parle d’un produit fabriqué à l’époque de Hobbes sans doute pour s’accommoder d’une société matérialiste, athée, et d’un pouvoir digne du Léviathan. Taine dans ses Fables de La Fontaine a parlé aussi d’un produit bourgeois qui se développe avec les monarchies fortes. Et Marx comprend dans son Dix-Huit Brumaire que le bourgeois s’accommode d’un Etat fort parce qu’il transforme ses enfants en fonctionnaires et en retraités, tout en tapant sur les ouvriers : de Louis-Napoléon à Macron cela n’a guère changé.
Molière a peut-être appartenu à des sociétés savantes ou semi-secrètes, libertines et matérialistes (pensez à Gassendi, Cyrano, Spinoza, à Descartes et ses animaux machines), mais il est surtout l’héritier des grands comiques grecs et romains qui dépeignent aussi une humanité tuméfiée par la vie en ville et l’Etat gréco-romain omniprésent (voyez mes textes sur Ibn Khaldun ou Fustel de Coulanges) ; et il pressent une sous-humanité présente et à venir, petite, avare, médiocre, vieille, bigote, crédule, fan de gazettes, fascinée par les aristos, les riches ou les VIP (bourgeois gentilshommes) ; c’est un monde limité et médiocre qui s’installe depuis le crépuscule du Moyen Age. Le pullulement des Tartufes et des hypocrites comme Don Juan – tous entourés d’Orgon crétinisés ou de Sganarelle guettant leurs gages – donne une vision claire du monde dénoncé plus tard par les romantiques ou les surréalistes. Le petit peuple des domestiques gilets jaunes compte certaines vertus…
Vers le milieu du Siècle dit Grand, les Grands perdent leur guerre (la Fronde) ; le baroque décline et devient classicisme. La muse soit apprendre à marcher droit. Comme dit Hugo dans une merveilleuse préface : les autres peuples disent Dante, Goethe, Shakespeare : nous disons Boileau. A la même époque D’Artagnan vieillit (c’est dans Vingt ans après) et devient un fonctionnaire à turbans. Il s’adonne dit Dumas à une méditation « transfenestrale » – tant il s’emmerde (1).
Mais le couple plus génial de Molière c’est Géronte et c’est Harpagon, c’est nos vieillards génocidaires : Schwab, Biden, Soros ou Rothschild, les vieux de la vieille qui veulent nous mettre à la portion congrue, et qui se sont adjoint les services des Dorante et Scapin. Les racailles unies aux vieillards argentés, quelle aubaine…
Le reste est littérature.
Deux tirades des « Femmes » :
ARMANDE
Mon Dieu, que votre esprit est d’un étage bas !
Que vous jouez au monde un petit personnage,
De vous claquemurer aux choses du ménage,
Et de n’entrevoir point de plaisirs plus touchants Qu’un idole d’époux, et des marmots d’enfants ! Laissez aux gens grossiers, aux personnes vulgaires, Les bas amusements de ces sortes d’affaires ; À de plus hauts objets élevez vos désirs, Songez à prendre un goût des plus nobles plaisirs ; Et, traitant de mépris les sens et la matière, À l’esprit, comme nous, donnez-vous toute entière. Vous avez notre mère en exemple à nos yeux, Que du nom de savante on honore en tous lieux ; Tâchez, ainsi que moi, de vous montrer sa fille, Aspirez aux clartés qui sont dans la famille, Et vous rendez sensible aux charmantes douceurs Que l’amour de l’étude épanche dans les cœurs. Loin d’être aux lois d’un homme en esclave asservie, Mariez-vous, ma sœur, à la philosophie, Qui nous monte au-dessus de tout le genre humain, Et donne à la raison l’empire souverain, Soumettant à ses lois la partie animale, Dont l’appétit grossier aux bêtes nous ravale. Ce sont là les beaux feux, les doux attachements, Qui doivent de la vie occuper les moments ; Et les soins où je vois tant de femmes sensibles Me paraissent aux yeux des pauvretés horribles.
Sommet du verbiage totalitaire :
ARMANDE (acte III, scène 2)
Pour la langue, on verra dans peu nos règlements,
Et nous y prétendons faire des remuements.
Par une antipathie, ou juste, ou naturelle,
Nous avons pris chacune une haine mortelle
Pour un nombre de mots, soit ou verbes ou noms,
Que mutuellement nous nous abandonnons ;
Contre eux nous préparons de mortelles sentences,
Et nous devons ouvrir nos doctes conférences
Par les proscriptions de tous ces mots divers.
Dont nous voulons purger et la prose et les vers…
(…)
ARMANDE Nous serons, par nos lois, les juges des ouvrages ;
Par nos lois, prose et vers, tout nous sera soumis ;
Livre sur le Graal Editions Dualpha) – édition complète du livre de 1996
Mitterrand grand initié (Albin Michel ou Dualpha, textes très différents )
La damnation des stars (Filipacchi, 1996)
Tolkien 1998 (Belles Lettres) et Tolkien 2016 (Avatar – c’est Gilbert Dawed) : textes différents – le premier livre étudie Tolkien, le deuxième sa place dans la culture européenne.
Céline, la colère et les mots (Avatar)
Internet nouvelle voie initiatique (même texte que celui qui fit la Une du Mondes Livres), Avatar.
Les mystères de Stanley Kubrick (Dualpha) – épuisé
Philippe Muray a brillamment « tonné contre » la société festive. On l’a rappelé ici-même. Mais on va remonter plus haut et examiner le corps du délit avec notre René Guénon. Qu’était une fête dans le monde traditionnel ? Une subversion momentanée de l’ordre. Guénon, dans ses admirables Symboles de la science sacrée :
« Il n’est pas inutile de citer ici quelques exemples précis, et nous mentionnerons tout d’abord, à cet égard, certaines fêtes d’un caractère vraiment étrange qui se célébraient au moyen âge : la « fête de l’âne », où cet animal, dont le symbolisme proprement « satanique » est bien connu dans toutes les traditions, était introduit jusque dans le chœur même de l’église, où il occupait la place d’honneur et recevait les plus extraordinaires marques de vénération ; et la « fête des fous », où le bas clergé se livrait aux pires inconvenances, parodiant à la fois la hiérarchie ecclésiastique et la liturgie elle-même. Comment est-il possible d’expliquer que de pareilles choses, dont le caractère le plus évident est incontestablement un caractère de parodie et même de sacrilège, aient pu, à une époque comme celle-là, être non seulement tolérées, mais même admise en quelque sorte officiellement ? »
Guénon évoque les saturnales :
« Nous mentionnerons aussi les saturnales des anciens Romains dont le carnaval moderne paraît d’ailleurs être dérivé directement, bien qu’il n’en soit plus, à vrai dire, qu’un vestige très amoindri : pendant ces fêtes, les esclaves commandaient aux maîtres et ceux-ci les servaient ; on avait alors l’image d’un véritable « monde renversé », où tout se faisait au rebours de l’ordre normal… »
Guénon rappelle le rôle des fêtes :
« …c’est là, en effet, quelque chose qui est très propre, et plus même que quoi que ce soit d’autre, à donner satisfaction aux tendances de l’« homme déchu », en tant que ces tendances le poussent à développer surtout les possibilités les plus inférieures de son être. Or, c’est justement en cela que réside la véritable raison d’être des fêtes en question : il s’agit en somme de « canaliser » en quelque sorte ces tendances et de les rendre aussi inoffensives qu’il se peut, en leur donnant l’occasion de se manifester, mais seulement pendant des périodes très brèves et dans des circonstances bien déterminées, et en assignant ainsi à cette manifestation des limites étroites qu’il ne lui est pas permis de dépasser. S’il n’en était pas ainsi, ces mêmes tendances, faute de recevoir le minimum de satisfaction exigé par l’état actuel de l’humanité, risqueraient de faire explosion, si l’on peut dire et d’étendre leurs effets à l’existence… »
Guénon conclut : « le fait qu’il n’y a là rien d’imprévu « normalise » en quelque sorte le désordre lui-même et l’intègre dans l’ordre total. »
Guénon parle alors des masques (voyez mon livre sur Kubrick et mes analyses symboliques sur les masques dans Eyes Wide Shut calqué de l’admirable Sarabande de Dearden, avec Stewart Granger)). Le masque ne masque pas, il révèle :
« En effet, les masques de carnaval sont généralement hideux et évoquent le plus souvent des formes animales ou démoniaques, de sorte qu’ils sont comme une sorte de « matérialisation » figurative de ces tendances inférieures, voire même « infernales », auxquelles il est alors permis de s’extérioriser. Du reste, chacun choisira tout naturellement parmi ces masques, sans même en avoir clairement conscience, celui qui lui convient le mieux, c’est-à-dire celui qui représente ce qui est le plus conforme à ses propres tendances de cet ordre, si bien qu’on pourrait dire que le masque, qui est censé cacher le véritable visage de l’individu, fait au contraire apparaître aux yeux de tous ce que celui-ci porte réellement en lui-même, mais qu’il doit habituellement dissimuler. »
Guénon ajoute sur le retournement parodique : « Il est bon de noter, car cela en précise davantage encore le caractère, qu’il y a là comme une parodie du « retournement » qui, ainsi que nous l’avons expliqué ailleurs, se produit à un certain degré du développement initiatique ; parodie, disons-nous, et contrefaçon vraiment « satanique », car ici ce « retournement » est une extériorisation, non plus de la spiritualité, mais, tout au contraire des possibilités inférieures de l’être. »
Ce retournement parodique momentané servait certainement à détourner les attaques du Malin.
Tout se retourne encore au dix-septième qui marque le déclin ou la sanction/récupération des carnavals. Et dans le monde moderne la fête devient permanente pour pousser la consommation-consumation des âmes et des forces : Halloween, Black Friday, Noël, Pride machin, Saint-Valentin toutes les fêtes sont là qui se succèdent et puent. Comme dit Tocqueville, en démocratie on laisse le corps pour aller droit à l’âme (on dira au croyant que la mission est de remplir les enfers).
Guénon sur cette extension du domaine du mal :
« Si les fêtes ne semblent même plus éveiller qu’à peine l’intérêt de la foule, c’est que, dans une époque comme la nôtre, elles ont véritablement perdu leur raison d’être : comment, en effet, pourrait-il être encore question de « circonscrire » le désordre et de l’enfermer dans des limites rigoureusement définies, alors qu’il est répandu partout et se manifeste constamment dans tous les domaines où s’exerce l’activité humaine ? »
Et le coup de massue final :
« Ainsi, la disparition presque complète de ces fêtes, dont on pourrait, si l’on s’en tenait aux apparences extérieures et à un point de vue simplement « esthétique », être tenté de se féliciter en raison de l’aspect de « laideur » qu’elles revêtent inévitablement, cette disparition, disons-nous, constitue au contraire, quand on va au fond des choses, un symptôme fort peu rassurant, puisqu’elle témoigne que le désordre a fait irruption dans tout le cours de l’existence et s’est généralisé à un tel point que nous vivons en réalité, pourrait-on dire, dans un sinistre « carnaval perpétuel ».
Sources
René Guénon, Symboles de la science sacrée. Chapitre XXI. Sur la signification des fêtes «carnavalesques»
Jean Claude BOURRET ancien présentateur TF1 avait vu juste et avait tout compris face à cette manipulation et cette interpénétration entre le pouvoir politique et Pouvoir médiatique #Macronpic.twitter.com/x2lF979YSb
71% DES FRANÇAIS NE CROIENT PLUS LEURS MÉDIAS Reuters🇬🇧a demandé à 2000 personnes/pays dans 12 "États démocratiques" s'ils ont confiance ou pas dans leurs médias. En 2022,cette confiance est ▪️la plus forte en🇫🇮 69% (+4 pts en 1 an) ▪️la plus basse en🇫🇷 29% (-1) et aux🇺🇸 26% (-3) pic.twitter.com/yZNw950bkp
— François Asselineau (@UPR_Asselineau) May 28, 2023
Les Russes déballent ce que les médias US (mais aussi les autres), cachent sur le fils de Joe Biden. On attend la suite…. https://t.co/XZHVbRvRy2
— SILVANO TROTTA OFFICIEL (@silvano_trotta) May 28, 2023
Thierry Breton menace de fermer Twitter France. Jamais la liberté d’expression n’aura été autant menacée en France et en Europe. Pdt ce temps là, une euro députée qui a détourné 1,5 million d’euros reprend son poste au parlement, l’air de rien.
E.Borne compare l'agression présumée du neveu Macron à l'holocauste. Et s'il jeune 24h parce que son frigo est vide et le Franprix du coin est fermé, ce sera quoi… l'Holodomor ?
Au fait, on en est où du visionnage des vidéos qui devaient accabler les barbares anti-Trogneux ? https://t.co/WHr6XN0jt7
🔴 S'il y'a bien un "héritier de PÉTAIN", c'est le foutriquet qui a interdit aux non-vaccinés de fréquenter musées, restaurants…et qui a conditionné les autres à un "Ausweis" !!!