Jules nous écrit du réveil des moutons. « Je me suis rallié (et pas raillé) à Macron ». Plaidoyer pour notre bon suzerain, son altesse Macron. Et de citer Céline : « Le Peuple c’est un vrai musée de toutes les conneries des âges, il avale tout, il admire tout, il conserve tout, il défend tout, il comprend rien. » Découvrez les jeunes lascars du Réveil des moutons, « calmes blocs ici-bas chus d’un désastre obscur », comme dit Mallarmé. Et lisez mon Céline. Amen. Encore un peu de Céline pour les cerner nos froncés alors : « S’il fait des révolutions, le peuple, c’est pas pour se libérer, c’est pour réclamer des Tyrannies plus solides. S’il y a une chose qu’il déteste le peuple, c’est la Liberté. Il l’a en horreur, il peut pas la voir ». De ce point de vue Manu c’est l’élu.

Jules donc :

« Plus ça va et plus je comprends notre cher Manu. Pour tout dire je le crains, je vais finir macroniste enragé. En y réfléchissant bien, mon évolution ne date pas d’hier et m’apparait comme naturelle, logique, presque inéluctable. Et pour pas un rond. Ce qui vous en conviendrez chers lecteurs, confère à mon admiration croissante un caractère de sincérité manifeste, nourrie d’empirisme.

Certes une telle déclaration pourrait en première analyse apparaitre comme étrange, et je vois d’ici les aigrefins de la contestation de caniveau m’accabler de toutes les tares : traitre, renégat, vendu, nihiliste, bourgeois et mille autres noms d’oiseaux tous plus élogieux les uns que les autres dans la bouche de ces cocus congénitaux, de ces opposants de pacotille qui s’imaginent avoir leur mot à dire. Pas plus chez eux devant bobonne que dans la rue face aux danseuses de la République en marche. C’est un fait d’observation élémentaire.

Que voulez-vous « je suis un folkloriste patriote effréné dans un pays de dégénérés, de laquais et de bâtards !  » comme disait Céline. C’est ainsi, on ne se refait pas.



La France en tant que pays vous le savez a cessé d’exister depuis belle lurette : hôtel de passe cosmopolite ouvert nuit et jour à toutes les monstruosités morales, économiques, génétiques. Foyer pestilentiel de socialo-marxisme fossilisé, enkysté dans la tronche des derniers gaulois gavés d’antiracisme pathologique, d’égalitarisme forcené, de démocratie onirique.

Jalousie, paresse, médiocrité le triumvirat de tout bon con-testataire français. Il tempête dans sa Dacia sur injonction radiophoniques contre ces sales boches et leurs bagnoles haut de gamme. Comment ses sauvages de Rhénanie m’ont-ils entubé, à quel moment m’ont-ils détroussé pour s’offrir ça ?!
Sans que jamais, ô grand jamais il ne s’interroge sur les maquereaux du pouvoir qu’il engraisse depuis des lustres ni non plus sur les clientèles infectes, dysfonctionnelles et bigarrées qu’il tolère et finance sans broncher afin d’assurer la réélection de ses maitres.
Episodiquement certes, il gueule un bon coup, il dégueule le fatras de la CGT, vite ma retraite, la semaine de 22 heures, le smic à 5000 euros ! D’autres défilent pour la température de l’air (bientôt pour l’eau de pluie), dansent contre le dioxyde de carbone. D’autres encore exigent des papiers pour tous les français de l’Univers qui s’ignorent (plus pour longtemps) et vitupèrent contre cet Etat raciste, fasciste (oui vous lisez bien) qui régularise pourtant plus vite que son ombre. Qu’importe la manif pourvu qu’il y ait l’imposture la plus cosmique comme slogan.


Et très vite tout ce beau monde retourne vaquer à ses occupations, télé, centres commerciaux, fast food, apéro et chichon. Ces moments de lucidité n’ont pas échappé à notre bon roi républicain qui sait mieux que quiconque avant lui à quelle basse humanité il fait face.

Macron en vérité est un esthète de cette dystopie dite française. A la manière du serpent constricteur, plus ses victimes (volontaires) se débattent plus elles s’assurent une fin rapide et douloureuse. Plus la chienlit démocrasseuse s’agite en vaines incantations démocratiques, plus la milice macroniste tape fort. Les bienheureux.



A ceux qui trouveraient ce tableau trop pessimiste, qui auraient besoin d’espoir, je vous le dis je ne suis pas gras comme un moine et malgré votre vie de misère et de labeur je ne vous promettrai pas le paradis après votre mort moyennant mon propre confort. Contentez-vous de l’enfer froncé.

En revanche si vous voulez des solutions radicales et novatrices, je vous invite à écouter cette émission d’opposants (parait-il) à notre leader suprême et superbe :

Plus de votes, plus de démocratie, notre démocratie est malade (interdiction de rire), il faut informer les français qui écoutent la Pravda (en 2023 après 25 ans d’internet…), le néolibéralisme ultralibéral en France pays le plus taxé au monde (!), le problème c’est l’Union Européenne (ah bon et la Hongrie de Orban…) et la solution innovante proposée c’est le souverainisme de la plus grande France n’est-ce-pas ! Plus quelques abonnements à des revues de haut niveau intellectuel et à des live himalayens.

En somme une fusion monstrueuse entre le chapon à voile et à vapeur Asselineau, l’avorton jargonneur marxiste Lordon et je ne sais quel chien coiffé de droite sociale (lol).

« Cette confusion est le principe du despotisme moderne. On peut, par des institutions sagement combinées, assurer la garantie effective de chaque personne contre le Pouvoir. Mais il n’y a point d’institutions qui permettent de faire concourir chaque personne à l’exercice du Pouvoir, car le Pouvoir est commandement et tous ne peuvent commander. La souveraineté du peuple n’est donc qu’une fiction et c’est une fiction qui ne peut être à la longue que destructive des libertés individuelles. » Montesquieu

Sinon vous pouvez lire des gens intelligents, malheureusement la plupart sont morts. Il y a bien longtemps.

Jules.

4 réflexions sur « Jules nous écrit du réveil des moutons. « Je me suis rallié (et pas raillé) à Macron ». Plaidoyer pour notre bon suzerain, son altesse Macron. Et de citer Céline : « Le Peuple c’est un vrai musée de toutes les conneries des âges, il avale tout, il admire tout, il conserve tout, il défend tout, il comprend rien. » Découvrez les jeunes lascars du Réveil des moutons, « calmes blocs ici-bas chus d’un désastre obscur », comme dit Mallarmé. Et lisez mon Céline. Amen. Encore un peu de Céline pour les cerner nos froncés alors : « S’il fait des révolutions, le peuple, c’est pas pour se libérer, c’est pour réclamer des Tyrannies plus solides. S’il y a une chose qu’il déteste le peuple, c’est la Liberté. Il l’a en horreur, il peut pas la voir ». De ce point de vue Manu c’est l’élu. »

  1. Pas faux, mais aussi pas si drôle que cela. 😉

    De fait, la froide logique du réalisme commanderait de n’avoir plus le souci des derniers pagures se faisant passer pour des Français, de ne plus révérer les Grands Anciens, et donc d’imiter le Cadmus d’Anatole France pour qui « les seuls bien de ce monde sont la richesse et la puissance » avant de rejoindre le camp du [schwa]bien. Faut pouvoir. Suffit de n’avoir aucune dignité, aucune *décence* — au sens latin. Reste qu’on sera en très mauvaise compagnie.
    Seul le *mos majorum* interdit d’être froidement pragmatique et de *profiter* de la longue descente. Mais les morts (que je n’idéalise pourtant pas) nous regardent. La seule religion sérieuse, c’est le culte des ancêtres qui avaient laissé un héritage à préserver. Les nombre et qualité des vivants de ce temps, presque tous adaptés à l’abominable tyrannie technicienne, sont sans importance.
    J’aurais bien à rappeler quelques jolis morceaux de littérature célébrant cette attitude suicidaire ; je me bornerai à renvoyer à ce court billet d’un certain Xavier Eman, dont j’aime bien la conclusion :
    http://amoyquechault2.over-blog.com/2019/02/devoir-de-memoire.html
    Comme quelques autres, tout insignifiant que j’aurai été, j’aimerais pouvoir entrer la tête haute dans les ténèbres de la fin, sans avoir jamais fléchi devant le Moloch de la modernité, sans avoir fait de compromis avec l’absurde termitière. « Etiam si omnes, ego non » — ce que j’irais bien traduire en deux mots : « Sans moi. »
    Ce n’est pas bien sérieux, ce n’est pas bien raisonnable, mais dans ce jeu truqué, comme j’ai fait le *mauvais choix* — celui du bon camp. « Victrix causa deis placuit sed victa Catoni ».

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  2. Pour compléter l’ami Jules, un flic MENSA explique aux Tuche que les grands coups de tatane dans la tronche, c’est mérité pour avoir été si cons !
    On ne les connaît que trop bien ces Fronssés qui couinent pour plus de démocrassie tout en allant se faire pulvériser les artères à grands coups de Pfizer tout dégueulant leur anti-racisme par tous les pores.
    Donc on applaudit. Vive l’Emmanuel.

    https://arnauddebrienne.wordpress.com/2023/03/30/un-policier-tacle-les-manifestants-qui-ont-vote-macron-video-120

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