Rappel : je suis de plus en plus attaqué et même insulté parce que je dis que les gens sont responsables de ce qui leur arrive (annihilation psychique précédant élimination physique, je ne me paie pas de mots, c’est trop tard), et pas les politiciens achetés et les banquiers de la City. Je persiste et je signe ; les mécontents et résistants-cliqueurs qui fulminent iront voir ailleurs. Je dis aussi que nous vivons tordus et emprisonnés depuis 1815 : c’est la Fin de l’Histoire depuis Waterloo (les échoppes des préteurs ont pris le pouvoir, comme dit Chateaubriand) ; de Hegel à Girard en passant par Nietzsche ou Tocqueville, tous les grands esprits l’ont compris ; la masse des crétins a été fabriquée par les médias modernes et les agences. On est passé du peuple innocent façon Guénon au peuple « voué », « enthousiaste » (Céline), toujours manipulé. Le reste est littérature : à notre survie maintenant.

https://lesakerfrancophone.fr/ecrabouillement-de-trump-et-soumission-de-la-masse-occidentale

https://lesakerfrancophone.fr/et-si-le-peuple-voulait-du-grand-reset-et-de-la-tyrannie

https://lesakerfrancophone.fr/le-nouvel-ordre-mondial-et-ses-bourreaux-volontaires

Horrible Chateaubriand : Remueur de tout, Napoléon imagina vers cette époque le grand Sanhédrin : cette assemblée ne lui adjugea pas Jérusalem ; mais, de conséquence en conséquence, elle a fait tomber les finances du monde aux
échoppes des Jeff, et produit par là dans l’économie sociale une fatale subversion. Et c’est ici :

Warren maître de la comédie musicale : écoutez Chattanooga Choo Choo ! On a célébré le trolley de Meet me in Saint-Louis, ici on va encenser en chant la promenade en train ! C’est dans Sun Valley sérénade, on a Glenn Miller et son orchestre – sans oublier Sonja Henie, plus grande patineuse du monde (un être hyperboréen vraiment) et nos grandioses Nicholas Brothers. Pour sortir des chantiers battus de la comédie musicale. Film découvert par Tatiana. On complète par le meilleur numéro des Nicholas Brothers, Jumpin ‘jive avec un Cab Calloway déchaîné. Black Live motors !

Plus beau chant noir du cinéma : le sublime ol’ man river chanté par William Warfield basse-baryton. Show boat, réalisé par Sidney en 1945, est un drame plutôt qu’une comédie musicale. Fleuve, nature et aliénation : le trio du Mississipi pour les rêveurs qui ne connaissent pas de trêve. Avec Ava Gardner et Kathryn Grayson.

Comment protéger les petits de nos démons. Tatiana vous amène dans la belle réalité dorée et enchantée, couverte du cocon de protection formé par le chant magique » des berceuses. Liens des chansons avec Youtube.

Oh-ou luli, luli,

Les colombes vinrent,

Se mirent sur le berceau

Avec un collier de coraux

.https://www.youtube.com/watch?v=JOGSsbpDf-o&list=PLSqJQArkhEbYQo2tllDkk1ZGSJyhS3f-i&index=5

Oh le sommeil erre près des fenêtres (2),

Et la somnolence – près de la haie (2).

Le sommeil demande la somnolence (2) :« Où allons-nous passer la nuit ? » 


https://www.youtube.com/watch?v=M0IxkUMwM0M&list=RDuh7Z5RIgix4&index=25

Découvrez avec Tatiana les merveilles des chansons ukrainiens qui ont inspiré les plus grand compositeurs:Ce chant de printemps

 https://www.youtube.com/watch?v=aRs3e8ynFrg

donne son thème au concerto pour piano N 1 de Tchaikovsky:


https://www.youtube.com/watch?v=Br5QemZdfA4

La gaie chansons cosaque


https://www.youtube.com/watch?v=QCHn0xuCK7s&list=RDzylu0gaIUkA&index=19

 inspire Beethoven et son Schone Minka


https://www.youtube.com/watch?v=oFQLQPUkjFA

Une belle ballade


https://www.youtube.com/watch?v=hGA8VU_01As

se retrouve chez Liszt dans ses Glanes de Woronince
https://www.youtube.com/watch?v=3M0oe9QDtJM

Le monde entier est une scène de théâtre, a dit Shakespeare. Dès les siècles postchrétiens de la Renaissance et du baroque, le monde devient beaucoup de choses avec ses personnages qui entrent et qui sortent et qui font toutes sortes de choses. Je revoyais le chef-d’œuvre de la paire Clint Eastwood-Siegel l’évasion d’Alcatraz, et je trouvais qu’il était aussi – et surtout – une prison, le monde, et c’est d’ailleurs ce qu’une paire d’imbéciles avaient dit au rebelle prince danois dans une pièce célèbre. Nietzsche dira que le monde est une prison d’où le directeur s’est absenté, se faisant remplacer par son fils auquel nous ne croyons plus. Le monde aussi peut être aussi un hôpital, c’est ce que dit Foucault dans son œuvre sur l’âge classique déjà évoqué, et hanté par le malade imaginaire de Molière qui vient déjà faire Knock Knock à la porte…

https://www.dedefensa.org/article/de-la-terre-comme-camp-de-concentration-electronique

Fred Astaire dans la salle des machines ; il s’ennuie sur la passerelle avec les riches blancs, alors descend danser et jouer avec les mécaniciens noirs : c’est Black Live Motors ! Et cela donne ce passage splendide, slap that bass, extrait de Shall we dance? Nota : la scène sera reprise par Fellini dans E la nave va. Et elle évoque Metropolis, mais un Metropolis heureux où l’homme serait heureux de vivre avec des machines qui ne seraient pas programmée pour l’abrutir et l’exterminer. Rappel : rien ne rendait plus heureux Fred que de danser seul et sans public – lisez ses mémoires et faites de même ! Solitude seul rempart quand le troupeau toqué veut se faire égorger…

ET PURCELL POUR ASSURER

Eloge du silence supérieur (Nietzsche, Clannad et Friedrich): « Nous ne nous estimons plus assez lorsque nous nous communiquons. Ce qui nous arrive véritablement n’est pas du tout éloquent. Si les événements le voulaient, ils ne sauraient pas se communiquer eux-mêmes. C’est qu’ils manquent de paroles pour cela. Nous sommes déjà au-dessus des choses que nous pouvons exprimer par des paroles. Dans tous les discours, il y a un grain de mépris. Le langage, semble-t-il, n’a été inventé que pour les choses médiocres, moyennes, communicables. Avec le langage celui qui parle se vulgarise déjà. — Extrait d’une morale pour sourds-muets et autres philosophes. »

Cliquer pour accéder à Nietzsche-Le-crepuscule-des-idoles.pdf

https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Cr%C3%A9puscule_des_idoles/Texte_entier

Plutarque et la comédie musicale : l’enlèvement des sabines, transplanté dans l’Oregon du début du dix-neuvième siècle. C’est Seven brides, la plus occidentale et la plus dansante de toutes ls comédies musicales. Ici le Far West rejoint la Bible, les nombres (sept) et la vie de Romulus de Plutarque. Sans doute les meilleurs danseurs (et danseuses) de l’histoire pour un opus incomparable, inépuisable…

Ce fut quatre mois après la fondation que Romulus, selon le récit de Fabius, exécuta l’entreprise hardie de l’enlèvement des Sabines. On croit que, porté naturellement à la guerre, persuadé d’ailleurs, sur la foi de certains oracles, que les destins réservaient à Rome la plus grande puissance, moyennant qu’elle fût nourrie dans les armes, et qu’elle grandit par elles, Romulus fit cet acte de violence pour provoquer les Sabins. Aussi n’en-leva-t-il qu’un petit nombre de jeunes filles, trente seulement, parce qu’il avait plus besoin de guerre que de mariages. Mais il est plus vraisemblable que, voyant sa ville tout d’abord remplie d’étrangers, dont très-peu avaient des femmes, et dont le reste n’était qu’un mélange confus de gens nécessiteux et obscurs, qui, méprisés par les autres, ne paraissaient pas devoir lui rester longtemps attachés, il espéra, par cet enlèvement, préparer pour eux un commencement d’alliance avec les Sabins, lorsqu’ils seraient parvenus à apaiser leurs femmes. Voici comment il exécuta son dessein. Il fit d’abord répandre le bruit qu’il avait trouvé, sous terre, l’autel d’un dieu : c’était le dieu Consus, ou du conseil ; car, aujourd’hui encore, les Romains donnent le nom de conseils à leurs assemblées publiques, et, à leurs premiers magistrats, celui de consuls ou conseillers. D’autres veulent que le dieu soit Neptune équestre ; car cet autel, placé dans le grand Cirque, reste toujours invisible, excepté au temps des courses de chevaux. Suivant d’autres, le secret dont on enveloppe les délibérations explique pourquoi l’autel du dieu reste sous terre et dérobé aux regards. Pour fêter sa découverte, Romulus fit publier qu’à certain jour il ferait, en l’honneur du dieu, un sacrifice solennel, suivi de jeux et de spectacles. On s’y rendit en foule de toutes parts. Romulus, vêtu de pourpre et entouré des principaux citoyens, était assis au premier rang. Voici quel devait être le signal de l’attaque : Romulus se lèverait debout, replierait un pan de sa robe, et puis s’en envelopperait de nouveau. Un bon nombre des siens, armés d’épées, avaient l’oeil au guet. Le signal est donné : ils mettent l’épée à la main, s’élancent en jetant de grands cris, enlèvent les filles des Sabins, et laissent ceux-ci s’enfuir sans les poursuivre.

Quelques auteurs prétendent qu’il n’y en eut que trente d’enlevées, qui donnèrent leurs noms aux curies : toutefois, selon Valérius d’Antium[29], il y en eut sept cent vingt sept ; et, selon Juba[30], six cent quatre-vingt-trois. Elles étaient toutes filles : observation singulièrement à la décharge de Romulus. Il ne se trouvait, dans le nombre, qu’une seule femme, Hersilie : encore l’avait-on prise par mégarde. Il ne s’agissait donc, pour les ravisseurs, ni d’outrager les Sabins, ni de satisfaire une passion brutale, mais de conjoindre les deux peuples ensemble, à l’aide des plus étroits liens qu’il y ait au monde.

René Girard et le long écroulement français (puis européen) depuis Napoléon : «Il y a de formidables tabous en France, beaucoup de sujets qui fâchent, et dont on ne veut pas parler. (…) Napoléon est littéralement divinisé, comme Jules César. Mais sa mort n’a rien fondé. L’Empire français est mort avec lui. Alors son petit neveu a reconstruit Paris pour essayer de le faire oublier : Iéna, Wagram, Austerlitz, Caulaincourt évoquent plus des avenues, des gares ou des rues, que les batailles ou les généraux qui ont conduit la France à sa ruine. Nous étions encore, il y a peu de temps, dans le mythe de la ‘grandeur française’, dans Louis XIV et dans Napoléon. De Gaulle a porté ce mythe à sa manière… L’Europe est redevenue, après le communisme, cet espace infiniment vulnérable que devait être le village médiéval face aux Vikings. »

« [En 1940] l’esprit guerrier n’était plus là du tout. L’histoire était devenue implacable. En fait, les Français avaient, à leur tour, l’idée que l’esprit allemand était essentiellement tourné vers la guerre, que c’était dorénavant leur culture à eux (…). Mais ce n’était plus du tout la culture des Français. Il faut penser cette situation comme l’inverse exact de celle de 1806, qui faisait croire à Clausewitz et Germaine de Staël que les guerriers par excellence étaient les Français. Ces derniers ont en effet pris acte, en 1940, que les siècles de la prépondérance française était derrière eux, qu’ils allaient assister au retour des Germains et de l’empire. Quand la culture de la guerre change de camp, la vision de l’histoire change, elle aussi. (…) la France du Second Empire, et surtout celle de la IIIe République, s’est bâtie sur un mythe napoléonien qui l’a littéralement achevée en l’obligeant à vivre au-dessus de ses moyens. Notre dénégation de la réalité est allée croissant, au fur et à mesure que montait, de son coté, le ressentiment allemand. Mais c’est toujours la puissance déclinante qui vit au-dessus de ses ressources. En 1806, c’était la Prusse ; en 1940, c’était la France, mais dans des proportions évidemment incomparables, car la montée aux extrêmes avait progressé. On peut dire de la même façon que l’esprit guerrier a quitté l’Allemagne (…). Là aussi, c’est fini, quelque chose a été cassé. Chaque pays européen a été brisé à son tour par cette tornade. »

« Il y a de formidables tabous en France, beaucoup de sujets qui fâchent, et dont on ne veut pas parler. (…) Napoléon est littéralement divinisé, comme Jules César. Mais sa mort n’a rien fondé. L’Empire français est mort avec lui. Alors son petit neveu a reconstruit Paris pour essayer de le faire oublier : Iéna, Wagram, Austerlitz, Caulaincourt évoquent plus des avenues, des gares ou des rues, que les batailles ou les généraux qui ont conduit la France à sa ruine. Nous étions encore, il y a peu de temps, dans le mythe de la ‘grandeur française’, dans Louis XIV et dans Napoléon. De Gaulle a porté ce mythe à sa manière. Nous avons changé d’époque. C’est sans doute une bonne chose. Cela indique une sortie de la religion nationale. La continuation de ce qu’il y avait de meilleur dans le gaullisme consistera à renoncer à certains mythes gaulliens, comme un nationalisme trop étroit, par exemple. »

« …l’Europe (…) est un continent fatigué, qui n’oppose plus beaucoup de résistance au terrorisme. D’où le caractère foudroyant de ces attaques, menées souvent par des gens ‘de l’intérieur’. (…) L’Europe était moins malléable du temps de Napoléon. Elle est redevenue, après le communisme, cet espace infiniment vulnérable que devait être le village médiéval face aux Vikings. »

Addendum à

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2021/01/31/la-roue-des-civilisations-le-zodiaque-a-t-il-une-influence-sur-la-successio.html

Citation oubliée dans la compilation « La ‘Roue’ des civilisations » (astro-histoire, etc.) :

« L’entrée dans l’ère du Verseau est bien plus tragique que les changements d’ères précédents. Le passage du Taureau au Bélier n’a vu que l’affaiblissement de l’empire égyptien, celui du Bélier aux Poissons la décadence romaine. Mais le début du Verseau contient la liquidation apocalyptique évoquée par le mythe de Babel… »

(Robert Dun, Le message du Verseau, 1977)

Une autre citation coïncidant partiellement avec le thème de l’astro-histoire, mais qui peut être placée en « Additif » :

« …depuis Alexandre, aucun conquérant n’a réussi à triompher lorsqu’il s’est dirigé vers l’Orient. Toutes les grandes invasions ont eu lieu dans l’autre sens, qui correspond à la course du soleil sur l’horizon, de l’Est vers l’Ouest, l’Occident, le ‘bout du monde’ qui se termine avec les rivages de l’Océan et les caps finis-tère (Irlande, Bretagne, Galice).

Voici les vainqueurs : Jules César, Attila, Tamerlan, Gengis-Khan : ils marchaient vers l’ouest, comme les conquistadors ibériques du Nouveau Monde et ceux du Far West.

Voici les vaincus, marchant vers l’Est : l’empereur Julien, Charles XII, Napoléon, Hitler. 

Hitler aurait dû comprendre le sens cosmique de la marche des peuples migrateurs vers l’Occident : Ases, Scythes, Germains, Celtes. On ne renverse pas le cours du destin, serait-ce pour rejoindre la ‘Horde d’Or’. On ne boit jamais deux fois à la même source. »

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2021/02/03/epuisement-de-l-europe.html

Brève de lecteur : Hier, des amis fiables étaient à la pharmacie de Vézelay : une dame âgée entre et se plaint de maux divers. Elle dit avoir été vaccinée contre le covid dans la semaine. Elle décède devant les employés et les clients de la pharmacie. Evidemment, aucune info dans les médias locaux ou nationaux. Un « incident » ? C’était son heure, disent les monstres (le lecteur). Léon Bloy : « le petit nombre des victimes tempérait ma joie ».