Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Les gouvernements sont établis parmi les hommes pour garantir ces droits, et leur juste pouvoir émane du consentement des gouvernés. Toutes les fois qu’une forme de gouvernement devient destructive de ce but, le peuple a le droit de la changer ou de l’abolir et d’établir un nouveau gouvernement, en le fondant sur les principes et en l’organisant en la forme qui lui paraîtront les plus propres à lui donner la sûreté et le bonheur. La prudence enseigne, à la vérité, que les gouvernements établis depuis longtemps ne doivent pas être changés pour des causes légères et passagères, et l’expérience de tous les temps a montré, en effet, que les hommes sont plus disposés à tolérer des maux supportables qu’à se faire justice à eux-mêmes en abolissant les formes auxquelles ils sont accoutumés.

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8 réflexions sur « Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Les gouvernements sont établis parmi les hommes pour garantir ces droits, et leur juste pouvoir émane du consentement des gouvernés. Toutes les fois qu’une forme de gouvernement devient destructive de ce but, le peuple a le droit de la changer ou de l’abolir et d’établir un nouveau gouvernement, en le fondant sur les principes et en l’organisant en la forme qui lui paraîtront les plus propres à lui donner la sûreté et le bonheur. La prudence enseigne, à la vérité, que les gouvernements établis depuis longtemps ne doivent pas être changés pour des causes légères et passagères, et l’expérience de tous les temps a montré, en effet, que les hommes sont plus disposés à tolérer des maux supportables qu’à se faire justice à eux-mêmes en abolissant les formes auxquelles ils sont accoutumés. »

  1. Nicolas, à force de citer des classiques de la subversion, vous finirez à la XVIIe !
    Blague à part, jolie scène de *National Treasure* qui voit Benjamin Gates commenter le passage essentiel de la déclaration d’indépendance devant un acolyte — un spectateur, peut-être même un… électeur — présenté comme surdoué quand il n’est qu’un technicien crétin de son temps :

    En vérité, plus personne ou presque n’écrit comme cela :
    //
    « All government, in its essence, is a conspiracy against the superior man: its one permanent object is to police him and cripple him. If it be aristocratic in organization, then it seeks to protect the man who is superior only in law against the man who is superior in fact; if it be democratic, then it seeks to protect the man who is inferior in every way against both. Thus one of its primary functions is to regiment men by force, to make them as much alike as possible and as dependent upon one another as possible, to search out and combat originality among them. All it can see in an original idea is potential change, and hence an invasion of its prerogatives.

    The most dangerous man, to any government, is the man who is able to think things out for himself, without regard to the prevailing superstitions and taboos. Almost inevitably he comes to the conclusion that the government he lives under is dishonest, insane and intolerable, and so, if he is romantic, he tries to change it. And even if he is not romantic personally he is very apt to spread discontent among those who are.
    //
    Vrai aussi que la science du gouvernement des hommes est aujourd’hui devenue, par la force des faibles Q.I., la technique de l’élevage des moutons.

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  2. Bertrand de Jouvenel et la « démocratie totalitaire » : « le pouvoir est commandement ; « la souveraineté du peuple est une fiction » et c’est une fiction qui ne peut être à la longue que destructrice des libertés individuelles ».
    Puisque c’est une FICTION et que les 1% le savent que cherchons-nous alors ? A remplir des pages !!!!!!!!!!!!! Les chiens aboient et la caravane passe, n’est-ce pas comme ça que le monde tourne ?

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      1. Du latin et du Salluste, en plus. Ce n’est pas sérieux : le lectorat n’est pas fait que de khâgneux passés par LLG — où seuls les profs de latin étaient excellents, d’ailleurs. J’espère que vous avez échappé à Aviculus !

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      2. Nicolas !
        Est-ce à dire que lorsque le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt !
        Vous savez ce qui est arrivé aux sages coréens, qui maîtrisaient très bien les caractères chinois (notre latin) et l’écriture de poésies, après l’ouverture forcée du pays du matin calme ?
        Comme ils étaient, de par leur éducation, très éloignés des affaires courantes donc de l’argent, et bien que se passa-t-il en ce changement radical d’époque ? Ils furent tout simplement spoliés par leurs personnels de maison qui avaient vite appris dans quelle direction il fallait regarder le doigt (faire l’idiot) tout en jetant un oeil dans la poche du maître. C’est vénal mais c’est ainsi que les poètes ont disparu. (Longtemps avant que les poètes ont disparu, leurs chansons courent encore dans les rues, etc…)

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