Souverainistes en hausse. Il veut donc partir en guerre exterminatrice car les menaces russes ne lui font pas peur ; 99% du lectorat du Figaro contre. On verra qui partira se faire exterminer pour les lobbies et les lubies. L’OMS et son traité génocidaire-liberticide se casse la gueule. L’ONU fracasse Sion (qui la fera fermer). Tout commence à se passer mal pour la globalisation sauce-US. Le plus gros problème va être froncé, comme je le dis depuis le début. Et s’il y a un pays qui va se prendre les formidables forces de frappe russes dans la gueule, c’est bien celui-là. Vive l’électorat bourgeois retraité. Priez fort. Tout sauf Macron pour le mois de juin ? Ce n’est pas cela qui arrêtera les forces de l’Apocalypse qui ont élu domicile en France, terre du fou rire du diable depuis longtemps : lire ou redécouvrir notre texte sur BHL et le terrorisme intellectuel ici.

On se console avec ça ?

Extraits du Figaro…

«Il faut être dissuasifs et crédibles vis-à-vis parfois de nos adversaires en leur disant : “si vous allez trop loin et que si vous menacez nos intérêts, ma propre sécurité alors je n’exclus pas d’intervenir”», a expliqué le chef de l’État ce samedi.

https://14bbe5a1e27fe110e326516dcb10a3bc.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-40/html/container.html Décidément, Emmanuel Macron aime à se montrer en chef de guerre. D’abord, fin février, il assumait que l’envoi de troupes françaises ne devait pas être «exclu» «en dynamique», afin de retrouver une «ambiguïté stratégique». L’ambiguïté avait été quelque peu levée auprès de The Economist le 2 mai, quand le chef de l’État a précisé les conditions d’une entrée en guerre : «si les Russes devaient aller percer les lignes de front, s’il y avait une demande ukrainienne – ce qui n’est pas le cas aujourd’hui – on devrait légitimement se poser la question».

https://www.lefigaro.fr/international/ukraine-emmanuel-macron-espere-qu-on-n-aura-pas-a-partir-en-guerre-20240511

Dans une vidéo, aux allures de clip de campagne pour soutenir la campagne difficile de Valérie Hayer aux élections européennes, le président français a «espéré qu’on n’aura pas à faire la guerre». Il répondait à une question d’internaute : «allons-nous partir en guerre ?»«L’Ukraine a été attaquée par la Russie, et à un moment donné, il faut qu’on arrive à dissuader la Russie de continuer à avancer. En Ukraine se jouent la souveraineté et l’intégrité du territoire de ce pays. Mais se joue aussi l’état de droit, nos règles communes. Et si on laisse faire en Ukraine c’est la loi du plus fort. Et on ne peut pas être en sécurité, ça se passe à 1.500 kilomètres de chez nous», a-t-il commencé.

BHL et le terrorisme intellectuel en France

Cela fait cinquante ans qu’il dure (grâce à Pivot entre autres) et ce n’est pas ce papier qui fera mettre à la retraite le BHL qui réclame tout le temps avec notre presse mobilisée et subventionnée sa guerre contre la Russie après la Libye – en attendant la Chine et les prochains non-acheteurs du futur vaccin Bourla. BHL synthétise à lui seul le mal français plus ou moins défini par le ministre gaulliste Alain Peyrefitte. Mais Tocqueville parle déjà dans son Ancien Régime de cette nation abstraite et littéraire et Paul Hazard de cette (toujours) nation implacable quand il s’agit d’idées… Faute à Voltaire ? Faute à Rousseau ?

BHL incarne la chasse aux sorcières à la française, le fanatisme à la française, la superficialité à la française, le manque de professionnalisme à la française, le style pompeux à la française ; le goût enfin pour la lutte contre les tyrans qui s’est exprimé au-delà du ridicule ces dernières années avec ces présidents héritiers de Guy Mollet et de la Convention – sans oublier le gouvernement de 1849 qui voulait faire la guerre pour rien à la Russie (voyez la fin des Souvenirs de Tocqueville).

Mais j’ai parlé  de terrorisme intellectuel. Rappelons l’expert absolu Augustin Cochin alors :

« La Terreur régnait sur la France en 1793, mais elle régnait déjà sur les lettres, au temps où le philosophisme jetait Fréron à Vincennes, Gilbert à l’hôpital et Rousseau hors de ses sens et fermait l’Académie aux « hérétiques ». Avant le Terreur sanglante de 1793, il y eut, de 1765 à 1780 dans la république des lettres une Terreur sèche dont l’Encyclopédie fut le Comité de Salut public et d’Alembert le Robespierre. Elle faucha les réputations comme l’autre les têtes ; sa guillotine, c’est la diffamation, « l’infamie », comme on disait alors… Et les têtes tombent en grand nombre : Fréron, Pompignan, Palissot, Gilbert, Linguet, l’abbé de Voisenon, l’abbé Barthélemy, Chabanon, Dorat, Sedaine, le président de Brosses, Rousseau lui-même pour ne parler que des gens de lettres, car le massacre fut bien plus grand dans le monde politique. »

Le grand esprit ajoute toujours dans son opus sur les sociétés de pensée :

« M. Roustan, dans son livre sur Les philosophes et la Société française au dix-huitième siècle, a fort justement insisté sur la formation de la « secte » philosophique vers 1760, et ce qu’il appelle le « clergé laïc ». Elle règne à l’Académie sous d’Alembert, dispose de la censure par Malesherbes, fait interdire les livres de ses adversaires, et jeter les auteurs à Vincennes et à la Bastille, répand sur l’opinion et sur le monde des lettres une sorte de terreur sèche. Les lettres de lord Chesterfield, les mésaventures du président de Brosses, de Palissot, de Gilbert, de Rousseau, de Fréron, de Linguet, pour ne citer que les plus célèbres, montrent ce que risquaient les indépendants et les héroïques. »

Bref BHL est bien français et incarne bien le terrorisme intellectuel froncé.

Ce n’est pas un hasard si les derniers intellectuels juifs libéraux comme Raymond Aron et Simon Nora l’avaient remis à sa place, après la publication de son idéologie. Car BHL incarne – et sans le vouloir – la stupidité du cuistre à la française, certainement pas le complot juif pour attardés des Alpes ! Il n’est certainement pas le grand Marx ou le Trotski que je référence ici ; il est le pédant de salon plastifié que nous avons connu depuis des lustres, le Trissotin salonard dont se moque Molière, ou tel jésuite défroqué qui lançait jadis ses croisades roboratives contre le monde entier (Albion à midi, l’Autriche l’après-midi, la lointaine Russie le soir – en attendant la raclée contre la Prusse le lendemain). 

Aude Lancelin a eu maille à partir avec lui et elle en parle bien ici – à propos de je ne sais plus quel scandale à la française :


« Qu’une telle affaire fût simplement possible constituait décidément un terrible symptôme. Ce Bernard-Henri Lévy, en soi, était un hapax, une bizarrerie à tous égards, mais la situation qui lui était faite, l’état d’exception permanent dont il jouissait, disait tout de la dégradation à peine concevable dans laquelle la société culturelle et médiatique française était tombée. »

La faute à Pivot qui en effet lança les ludions néo-cons ridiculisés alors par Sartre ou Deleuze –Pivot qui médiatisa et liquida la vie culturelle française – ou ce qu’il en restait après le tiers-mondisme et le nouveau roman.

Aude Lancelin excusait l’homme de la rue, moi pas. L’homme de la rue soutient l’euro, l’OTAN, les guerres socialistes et il bouge encore moins que ses ancêtres. Et elle nous dénonce aussi la presse à ses ordres.

Or il y a erreur encore. La presse française n’est pas à ses ordres. Subventionnée, non commerciale, nulle, elle pense simplement comme lui sur tous les sujets : c’est  ce qu’a justement rappelé Serge Halimi. Les journalistes n’écrivent pas pour obéir ou pour manger. Ils ne sont pas aux ordres, ils sont volontaires, encore et toujours « parfaitement enthousiastes » (Céline, encore et toujours, dans les Beaux Draps). Ils veulent guerre, reset, génocides, vaccins…

Ajoutons médias officiels ne le lâchent jamais tout à fait cependant. Plutôt que de pousser de nouveaux noms, ils préfèrent crever avec leurs intellectuels croupions. C’est facile quand on est financé à hauteur de 600 millions par l’Etat-PS.


Notre BHL n’est que le président – ou le chef de meute, de la cabale dit Molière dans Don Juan – de la minable république des lettres sous l’éteignoir de laquelle nous vivons depuis des siècles ; il incarne la nullité impétueuse du cuistre à la française. Il n’est même que cela, au-delà de son indécente incompétence et de ses prédictions ridicules. Cette nullité est aussi caractéristique de la presse mainstream que certains s’échinent encore à lire, fût-ce pour la critiquer.

Voilà pourquoi on ne s’intéressera qu’à la littérature du début du dix-neuvième siècle, celle de Tocqueville, Chateaubriand, Balzac, Gautier, romantiques amis de la Russie, de l’esprit libre et aristocratique – dont de Gaulle fut le dernier héritier littéraire et politique. 

Le froncé est totalement con : la preuve par Christian Darlot et sa vendeuse de chemises hébétée, et par les marseillais de souche, à qui Jul allume le chaudron olympique. Céline : « Une telle connerie dépasse l’homme. Une hébétude si fantastique démasque un instinct de mort, une pesanteur au charnier, une perversion mutilante que rien ne saurait expliquer sinon que les temps sont venus, que le Diable nous appréhende, que le Destin s’accomplit ». Cruise et les QR pour les JO. Fuyez quand il est temps. Dans bêtise il y a Bête – celle de l’Apocalypse. Le populo a triomphé. 89 ! Ne vous faites pas d’illusions ; les râleurs de Twitter et You Tube représentent 1% de la population. Le reste du troupeau se range benoitement derrière le nouvel ordre mondial marqué par une explosion du nombre de milliardaires depuis vingt ans.

https://www.statista.com/chart/30671/number-of-millionaires-and-share-of-the-population/

https://echelledejacob.blogspot.com/2024/05/le-representant-mondial-de-leglise-de.html

Christian Darlot m’écrit :

Enfin une journée ensoleillée après six mois de pluie continuelle ; je n’ai pas souvenir d’une année aussi pluvieuse, mais ils nous feront le coup de la sécheresse asymptomatique.

3/ Discussion avec une vendeuse de chemises : 

– Oui, bien sûr, ils nous ont enfermés, oui bien sûr les waxxins sont dangereux, oui bien sûr ils ont fait crever des yeux et arracher des mains par leurs sbires, oui bien sûr ils bradent l’industrie, oui bien sûr, les agriculteurs se suicident, mais il y a trop de libertés ici.

– Ah ?

– Oui, les manifestants cassent tout.

– Mais vous savez bien que les casseurs sont des provocateurs que la police laisse entrer dans les manifs.

– Oui, bien sûr mais le gouvernement a raison.

– Mais vous venez de dire que le gouvernement mentait et détruisait le pays.

– Oui bien sûr mais les gens font trop ce qu’ils veulent.

– Même quand on impose des waxxins ?

– Non bien sûr, mais cela irait mieux s’il y avait moins de libertés. D’ailleurs il y a trop d’étrangers.

– C’est l’Union Européenne et le gouvernement qui les font venir.

– Oui, peut-être. Et ils cassent tout. Il y a trop de libertés.

– Mais les manifestants pacifiques, eux, sont éborgnés.

– Oui, mais s’ils ne manifestaient pas…  Mais c’est vrai. Quand même, ici les gens font trop ce qu’ils veulent.

– Alors vous avez dû être contente du confinement.

– Vous savez je ne fais pas de politique.

– Pourtant vous avez dit que le gouvernement détruisait le pays ; c’est de la politique.

– Oui, ça c’est vrai. Mais je n’aime pas la politique.

– Mieux vaut le gouvernement russe, qui, lui, défend son pays.

– Ah, non, j’aime pas Poutine.

– Que lui reprochez-vous ?

– Il assassine les opposants.

– Qui ? Navalny ? Les gouvernants ukrainiens eux-mêmes ont dit qu’il était mort de maladie. 

– Oui peut-être. Mais en Russie il n’y a pas de liberté. 

– Et ici ?

– Ici on fait ce qu’on veut. Ici on est libre.

– Même quand on vous oblige à vous faire pikouzer ?

– Vous savez je ne fais pas de politique. Mais quand même, j’aime pas Poutine.

On vit une époque formidable.

CD

https://docplayer.fr/211395250-Celine-et-la-soumission-imbecile-du-francais.html

https://echelledejacob.blogspot.com/2024/05/le-representant-mondial-de-leglise-de.html

https://www.dedefensa.org/article/guenon-et-les-raisons-de-notre-impuissance

Tetyana vous présente son ouvrage bilingue sur Taras Chevtchenko, peintre et poète (serf aussi…) romantique et chantre du patriotisme ukrainien.

Taras Chevtchenko – peintre et poète romantique, pilier de la littérature ukrainienne. Il vécut une vie de martyre, mais qui ne manqua pas des miracles – né esclave il devint orphelin de sa mère, puis – page chez son maître. Mais le désir ardent de peindre poussa le garçon vers la beauté, il peignait partout, aidait à un diacre à décorer des églises. Et puis survint la chance de sa vie – la rencontre avec le peintre célèbre Brullov qui avait vu le garçon faire des croquis des statues dans le jardin. Ensuite – comme dans un rêve – les études dans l’Académie à Saint-Pétersbourg et les efforts des amis poètes et peintres célèbres pour le racheter de l’esclavage. Il raconte cette histoire romantique dans son conte « Le Peintre ». Enfin libre, il ne peut pas de ne pas écrire, les chants se reversent de son cœur en chantant l’Ukraine et les malheurs de son peuple, son histoire et ses espoirs. Ces textes furent tellement tranchants qu’ils attirèrent même l’attention du tsar. Son sommet de critique poétique et aigue est le poème « Caucase », mais cela coûta à l’auteur la liberté. Taras fut envoyé en exil comme simple soldat, pour dix ans, sans droit d’écrire et de peindre. Mais il écrivait et dessinait quand même ! Ses poèmes lyriques trouveront le chemin vers le cœur de chacun, ses peintures embrassent des sujets différents et nous montrent des paysages typiques ukrainiens, des portraits de belles femmes, des fantaisies sur les thèmes antiques ou littéraires. Dans notre livre nous proposons la traduction poétique et juxtalinéaire des poèmes de Chevtchenko de toutes les périodes et nous rajoutons ses splendides tableaux, dessins, aquarelles et eaux fortes pour illustrer ses œuvres poétiques.  

Les JO du rire républicain. H 16 résume : des rats et des cadavres exquis dans la Seine, des places à 8500 euros, des chambres à trente mille euros toujours, des touristes encore la tête ailleurs, des repas végétariens obligatoires et des menaces d’Hidalgo-dingo. Coups de pied au QR et drones de drames inclus, la raie publique accueille la scientologie-Cruise au sommet : mission très possible. Ces jeux ultimes de la folie républicaine et syphilitique-mondialiste font que la tyrannie informatique-ploutocratique s’en donnera à cœur joie. Ce n’est pas grave, les Marseillaises de souche rechantent à la gloire de Rouget-le-Jul. Il manque certes encore la guerre nucléaire contre la Russie mais celle-ci (pas invitée aux Jeux) devrait la gagner par jet de l’éponge (Husson). Cirque LVMH et LGBTQ accompli. Commentaire de lecteur : « seuls les cadavres se baigneront dans la Seine ». Amal commente. Pas de Frexit pour nous : la fuite. Priez-riez.

Amal : « Si je résume la situation : La flamme olympique aux Drags-Queens, mais pas aux sportifs.  La musique française est représentée par le rap des frappes et une grosse pute pour la cérémonie d’ouverture. Voilà, on y est dans « Idiocracy ». L’histoire de Christian Darlot me fait penser à mon Kiné.  Tom Cruise aux JO : promotion de la scientologie ? Et pourquoi Tom Cruise et pas un acteur français ? Je ne comprends pas leurs délires ? Où Arnaud a promis des places à ses copains de ‘Hell-ywood ». C’est une grosse partie pour un entre-soi select. Ou ils sont en train de voler les Jeux olympiques au peuple qui, quant à lui, a le droit de les regarder chez lui, sur une méga télé.  « Jul, c’est l’homme de ma vie ». La vache, on est tombé bien bas. Cette génération est censée prendre le flambeau, Mama Mia, vite une tisane de ciguë. Bref, c’est la catastrophe ! »

Tom Cruise tue ici des racailles de souche (première minute) : la cérémonie de cloture s’annonce cinglante et sanglante.

Extraits marrants de H16 :

Ainsi, pendant que les tests sur la sécurité aérienne et les parades anti-drones se multiplient dans la joie et la bonne humeur, la liste des porteurs de la flamme olympique se dévoile un peu plus chaque jour. Pour les organisateurs, c’est l’occasion de repousser toujours plus vite, plus haut et plus fort les canons habituels de l’olympisme, par exemple en proposant que, cette fois-ci, la flamme soit portée par un flamboyant Drag Queen.

Et pourquoi pas ? Comment ne pas voir dans le port de talons de 25 centimètres, de perruques bigarrées ou de corsets tailles XL une forme très particulière de performance sportive et, de ce fait, un lien évident avec l’olympisme en particulier et le sport en général ?

En parallèle à ces tests sociétaux décalés multipliés tout le long des cérémonies et tant qu’à parler saucisse, signalons aussi que ces jeux seront l’occasion de pousser des recettes végétariennes pour les touristes qui viendront nombreux dans la capitale française pour se passionner pour les événements qui vont s’y enchaîner à un rythme trépidant et sous une météo qu’on pressent déjà radieuse : sur le site de la Concorde qui devrait accueillir les sports urbains (le rodéo en moto, le lancer de mortiers, l’incendie de véhicules, etc.), l’offre de restauration proposée au public sera uniquement végétarienne. Une palpitante «première» dans l’histoire des Jeux qui ne sera heureusement pas étendue aux athlètes qui auront, eux, accès à une offre avec viande, les malheureux.

Pendant que nos amis d’Outre-Manche font des insinuations à peine voilées, au moins peut-on d’ores et déjà se réjouir du fait que la billetterie tourne à plein régime. Véritablement, cela se bouscule au portillon des Jeux. Dépêchez-vous, il n’y en aura pas pour tout le monde. À moins d’être un VIP ou de rechercher des forfaits haut de gamme, qui, pour le coup, sont encore largement disponibles : de façon surprenante, il apparaît en effet que, par exemple, les billets pour la cérémonie d’ouverture au prix modique de 8500 euros la place ne se vendent pas tout à fait aussi bien que prévu. Rassurez-vous : «La demande est forte mais tardive» selon le directeur de l’agence chargé de la vente de ces billets. Grâce aux achats de dernière minute, ça va le faire.

Ce qui devrait ravir les responsables de la billetterie des Jeux paralympiques (dont la flamme sera apportée par un Drag Queen unijambiste je présume), dont seulement 900 000 billets sont partis sur les 2,8 millions prévus. Là encore, les vendeurs espèrent que leur stock partira dans les prochaines semaines voire pendant les épreuves olympiques, quitte à mettre encore une fois le public (i.e. l’État) à contribution, 80% des billets achetés jusqu’à présent l’ayant été par des acteurs publics, à savoir l’État pour 300 000 places et le reste par les partenaires publics des Jeux…

Cette petite tension palpable au niveau des billets se ressent d’une façon similaire au niveau des hôtels et des locations particulières (via des sites comme AirBnB) qui affichent «pas tout à fait complet» : après avoir copieusement augmenté leurs tarifs, les hôtels et les locations diverses et variées se retrouvent devant une petite déconfiture et… une baisse des réservations hôtelières pendant la période convoitée.

Il apparaît en effet que non seulement, les réservations ne rentrent pas trop, mais que les hôteliers font aussi face à des vagues d’annulation : certains touristes, prenant en compte les paramètres contextuels extérieurs de la ville de Paris (i.e. il y a des travaux partout, la circulation est un enfer, l’insécurité foisonne, les grèves se multiplient, les dirigeants sont incompétents et l’organisation globale sent mauvais à 1000 bornes à la ronde), décident de remettre à plus tard leur passage dans la capitale, lorsque les festivités seront terminées et que la poussière nucléaire sera retombée…

Pas de doute, les astres s’alignent, les compétences s’accumulent, les événements s’emboîtent bien les uns dans les autres, comme il faut, de façon propre et carrée. Paris va être encore plus une fête que d’habitude.

Et pour que la fête soit meilleure, on conseillera aux lecteurs de s’en tenir éloignés.

Source : Hashtable

FRANCE TROISIEME PAYS MILLIARDAIRE-PLOUTOCRATIQUE. CE GRAPHIQUE MONTRE QUE LE NOMBRE DE MILLIONNAIRES A EXPLOSE DEPUIS L’AN 2000 SUR TERRE. IL A ETE MULTIPLIE PAR VINGT EN AUSTRALIE ET PAR SIX EN FRONCE. LEUR BOURSE ET L’INFORMATIQUE ET LEUR RESEAU-FILET ONT CREE DES INEGALITES PHARAMINEUSES ET ENTRAINE UNE INFLATION ECO-POLITIQUE DONT LE BUT EST LA DEPOPULATION (VOIR PA-PLAQUEVENT). CES MILLIONNAIRES DOMINES PAR LES MILLIARDAIRES US ET MALTHUSIENS TOUS HUMANITAIRES TYRANNISENT LE MONDE EN MELANT FASCISME ET ANARCHISME : VOIR SIMPLICIUS DANS LE SAKER HIER MATIN. LA MASSE PAUPERISEE A ETE CONIFIEE (CF. ORWELL – PLAN AUSSI DECRIT PAR JACK LONDON DANS LE TALON DE FER). TOUT CELA EST DECRIT MON LIVRE SUR LES GRANDS ECRIVAINS ET LA THEORIE DE LA CONSPIRATION QUI VA ETRE PUBLIE EN ESPAGNE. VOIR AUSSI CELUI DE TETYANA SUR DICK ET LE GRAND RESET TRADUIT ICI. ECLAIREZ LES IGNARES AVANT LEUR MORT.

https://www.statista.com/chart/30671/number-of-millionaires-and-share-of-the-population/

https://lesakerfrancophone.fr/la-deconnexion-de-lelite-americaine

https://lesakerfrancophone.fr/jack-london-et-la-menace-des-oligarchies-humanitaires

https://www.statista.com/chart/30671/number-of-millionaires-and-share-of-the-population/

https://www.dedefensa.org/article/george-orwell-et-le-feminisme-autoritaire

https://www.dedefensa.org/article/lantirussisme-a-la-lumiere-de-george-orwell

https://lesakerfrancophone.fr/du-retour-de-malthus-et-du-devoir-de-depeuplement

Orwell :

« Commencez-vous à voir quelle sorte de monde nous créons ? C’est exactement l’opposé des stupides utopies hédonistes qu’avaient imaginées les anciens réformateurs. Un monde de crainte, de trahison, de tourment. Un monde d’écraseurs et d’écrasés, un monde qui, au fur et à mesure qu’il s’affinera, deviendra plus impitoyable. Le progrès dans notre monde sera le progrès vers plus de souffrance. L’ancienne civilisation prétendait être fondée sur l’amour et la justice. La nôtre est fondée sur la haine. Dans notre monde, il n’y aura pas d’autres émotions que la crainte, la rage, le triomphe et l’humiliation. Nous détruirons tout le reste, tout. »

« …ils traversaient une brève période d’explosion de beauté et de sexualité, ils se mariaient à vingt ans, ils atteignaient le milieu de leur vie à trente ans, et ils mouraient, pour la plupart, à soixante ans. Le dur labeur physique, la garde du foyer et des enfants, les querelles de voisinage, les films, le football, la bière, et, par-dessus tout, les paris, étaient leurs seuls horizons. Il n’était pas difficile de les contrôler. Quelques agents de la Police des Pensées évoluaient parmi eux, propageant de fausses rumeurs, repérant et éliminant les quelques individus qui étaient jugés capables de devenir dangereux ; mais il n’y avait aucune tentative de les endoctriner avec l’idéologie du Parti. Il n’était pas désirable que les prolos eussent une forte conscience politique… »

Augustin Cochin et les effets de la MACHINE (politique-démocratique-parlementaire) : « Elle crée le GENRE d’hommes qui lui sont nécessaires, elle développe cette RACE NOUVELLE, la nourrit d’abord en secret dans son sein, puis la produit au grand jour à mesure qu’elle prend des forces, la pousse, la case, la protège, lui assure la victoire sur tous les autres types sociaux. L’homme IMPERSONNEL, l’homme en soi, dont rêvaient les idéologues de 1789, est venu au monde : il se multiplie sous nos yeux, il n’y en aura bientôt plus d’autre ; c’est le rond-de-cuir INCOLORE, juste assez instruit pour être « PHILOSOPHE », juste assez actif pour être intrigant, bon à tout, parce que partout on peut obéir à un mot d’ordre, toucher un traitement et ne rien faire – FONCTIONNAIRE DU GOUVERNEMENT officiel – ou mieux, ESCLAVE du gouvernement officieux, de cette IMMENSE ADMINISTRATION secrète qui a peut-être plus d’ARGENT et noircit plus de paperasses que l’autre. »

http://misraim3.free.fr/divers2/libre_pensee.pdf

Citation ici p. 94 : Certes, cet homunculus a bien trompé l’attente des grands génies qui l’ont reçu, et Rousseau se refuserait à reconnaître en lui le citoyen de sa république, mais l’avorton aurait le droit de répondre : Que me reprochez-vous ? je suis ce que vous m’avez fait. Et le philosophe n’aurait rien à dire, car le contrat social ne demande qu’une chose à ses adhérents : qu’ils n’aient, ni de par leur éducation, ni de par leur famille, ni de par leur état, aucun sentiment, aucune attache particulière. Or notre homme répond de point en point à cette définition : il ne croit ni à Dieu ni à diable, n’a pas de famille, aucune attache, ni dans le passé ni dans l’avenir – c’est un esprit parfaitement libre, qui se moque de tout, excepté de la société à qui il doit tout. Quant à la fierté, la dignité, l’intelligence, l’indépendance, de  quel droit lui en demande-t-on ? Il n’en est pas question dans le contrat.

http://misraim3.free.fr/divers2/libre_pensee.pdf

https://www.dedefensa.org/article/cochin-et-la-reprogrammation-des-francais

Comprendre le coup de Gaza : la cité quinze mn (le nouveau ghetto digital) et la réalisation du vœu apocalyptique (car c’est un projet, pas une description effrayée, l’Apocalypse n’ayant jamais été un texte chrétien). Le 666 et la cité 15 mn le tout voulu et financé par Larry Fink et Black Rock et Davos. La rêverie Golem-Rothschild en numérique (numérique, NMR, la bête tachetée en hébreu). Harari bien qui rira le dernier. Lisez la première partie de mon internet nouvelle voie initiatique qui révélait tout, qui bizarrement ou nécessairement fut Une du Monde des Livres. Tout le lexique du WWW (666) et du net (le filet de Job) venait du Bible (il ne faut pas dire « la ») et de la Kabbale. Le reste sera alittérature. Préparez-vous à leur jardin des supplices technologiques et priez. Des check-points partout mais pas de frontières…

https://lesakerfrancophone.fr/un-autre-crime-sioniste-la-destruction-de-rafah-par-des-psychopathes

https://www.lemonde.fr/archives/article/2000/09/29/demons-du-web_3713686_1819218.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Bonnal_(%C3%A9crivain)

Mon « pépé » a « fallecido », grand compagnon de promenades au cours des années 2010 et 20 (infatigable Hobbit à l’ancienne) ; son épouse Angeles a invoqué la piqure. Priez pour lui. Année terrible en chagrins pour moi : Françoise Bergeron (mécène et inspiratrice de mon Céline), l’écrivain et mage Jean-Paul Bourre, Danièle de Beketch… Quelle mouche les a piqués ? Un copain gardien de phare bien piqué promenait hier sa mère : on aurait dit son frère. Priez pour pépé et pour la défaite de l’OMS…

https://lesakerfrancophone.fr/quatre-annees-et-trente-millions-de-morts-plus-tard

Coomaraswamy et l’éternel péril occidental

Créature instable et périlleuse, l’occident menace le monde en se menaçant lui-même. Il a tout détruit avec le capital et les bons sentiments qui vont avec. L’impérialisme américain en phase terminale mais hystérique veut exterminer russes, chinois, iraniens et sanctionner ce qui lui résiste. Les européens (petit cap de l’Asie ou de l’Amérique ?) suivent extatiques ou éteints.  En même temps l’occident s’autodétruit rageusement à coups d’oligarchie, d’écologie, de féminisme, d’antiracisme et d’humanitarisme ; il contaminera le reste du monde comme toujours.

Golem dérangé ou marionnette folle, on ne l’arrêtera pas comme cela, cet occident. Sa matrice garde son pouvoir d’attraction étrange en plein Kali-Yuga : rappelons Spengler pour qui le triomphe de l’empire romain était déjà celui du pas grand-chose sur le vide. Ceux qui applaudissent le crépuscule américain oublient que l’on navigue dans la matrice américaine – dans un marécage de signes qui aura tout noyé, traditions, culture, spiritualités.

On sait ce que Guénon pensait de l’occident et de sa mission civilisatrice. On va rappeler le grand hindouiste de Ceylan Coomaraswamy (s’il voyait ce qu’on a fait de son île…) qui écrivait vers 1945 :

« Parmi les forces qui font obstacle à une synthèse culturelle ou, pour mieux dire, à une entente commune indispensable en vue d’une coopération, les plus grandes sont celles de l’ignorance et du parti pris. L’ignorance et le parti pris sont à la base de la naïve présomption d’une «mission civilisatrice». Celle-ci apparaît, aux yeux des peuples «arriérés», contre qui elle est dirigée et dont elle se propose de détruire les cultures, comme une simple impertinence et une preuve du provincialisme de l’Occident moderne. »

Mais il ne faut pas mépriser le provincialisme américain ou occidental. Car il est résilient, insatiable, protéiforme, infatigable, et il a depuis tout corrompu avec son confort et sa propagande. Coomaraswamy écrivait il y a presque un siècle… que de progrès accomplis depuis !

Et Coomaraswamy ajoute sur l’arrogance du blanc :

« A vrai dire, si l’on veut qu’il y ait sur terre un peu plus de bonne volonté, l’homme blanc devra réaliser qu’il doit vivre dans un monde peuplé en grande partie de gens de couleur (et «de couleur» signifie habituellement, pour lui, «arriéré», c’est-à-dire différent de lui-même). Et le chrétien devra réaliser qu’il vit dans un monde à majorité non chrétienne. Il faudra que chacun prenne conscience de ces faits et les accepte, sans indignation ni regret. »

Comme on sait, l’occident est aujourd’hui suffisamment civilisateur pour vouloir effacer et le reste de blancs et le reste de christianisme (le fils de Coomaraswamy lamenta le concile antichrétien de Vatican II). Coomaraswamy rappelle ce complexe de maître d’école (Chesterton parlait de crèche féministe) :

« Avant même de pouvoir songer à un gouvernement mondial, il nous faut des citoyens du monde, qui puissent rencontrer leurs concitoyens sans se sentir gênés, comme entre gentlemen, et non en soi-disant maîtres d’école rencontrant des élèves que l’on instruit «obligatoirement» même si c’est aussi «librement». Il n’y a plus place dans le monde pour la grenouille dans le puits; elle ne prétend juger les autres que par sa propre expérience et ses propres habitudes. »

Et de se montrer polémique sur les réactions à cet occident, à une époque où l’on compte sur l’islam :

« Nous avons ainsi fini par réaliser que, comme l’a dit, il y a peu, El Glaoui, le pacha de Marrakech, «le monde musulman ne veut pas de l’inimaginable monde américain ou de son incroyable style de vie. Nous (les musulmans) voulons le monde du Qoran», et il en est de même, mutatis mutandis, pour la majorité des Orientaux. Cette majorité comprend non seulement tous ceux qui sont encore «cultivés et illettrés», mais aussi une fraction, bien plus importante qu’on ne le croit, de ceux qui ont passé des années à vivre et à étudier en Occident, car c’est parmi ceux-ci qu’il est possible de trouver bon nombre des «réactionnaires» les plus convaincus. Parfois, « plus nous voyons ce qu’est la démocratie et plus nous estimons la monarchie»; plus nous voyons ce qu’est l’« égalité », et moins nous admirons «ce monstre de la croissance moderne, l’État commercialo-financier» dans lequel la majorité vit de ses « jobs», où la dignité d’une vocation ou d’une profession est réservée au très petit nombre et où, comme l’écrit Éric Gill, «d’un côté, il y a l’artiste voué uniquement à s’exprimer, de l’autre l’ouvrier privé de tout “soi” à exprimer». »

Disons-le nûment, l’idéal occidental c’est du point de vue traditionnel le degré zéro de l’humain.

Coomaraswamy ajoute qu’il est bon de résister au commerce :

« M. Brailsford objecte que «les seuls obstacles à l’accroissement du commerce intérieur sur une échelle gigantesque sont la pauvreté des villages et l’autarcie qui est propre à leurs plus anciennes traditions… Il existe encore maint village, où les artisans héréditaires, qui servent pour une ration de grains ou quelques arpents de terre franche, tisseront les étoffes dont il aura besoin, forgeront ses houes et tourneront ses pots». Malheureusement, «l’accroissement du commerce intérieur sur une échelle gigantesque » n’est aucunement l’une de nos ambitions principales. Nous tenons encore (avec Philon, De Decalogo, 69) pour vérité patente que l’artisan est de valeur supérieure au produit de son métier, et nous avons conscience que c’est avant tout dans les sociétés industrielles que cette vérité est ignorée. »

Le monde traditionnel est plus « démocratique » (Bernanos et Chesterton l’ont aussi compris, à propos de notre moyen âge des communes et des cités) :

« …le gouvernement traditionnel de l’Inde est bien moins centralisé et bien moins bureaucratique que n’importe quelle forme de gouvernement connue des démocraties modernes. On pourrait même dire que les castes sont la citadelle d’un gouvernement autonome bien plus réel que ce qu’on pourrait réaliser par le décompte de millions de voix prolétaires. Dans une très large mesure, les diverses castes coïncident avec les corps de métier. »

Et de défendre le modèle corporatif (la révolution libératrice supprima comme on sait cent jours fériés et chômés en France) :

« On pourrait dire que si l’Inde ne fut pas, au sens chinois ou islamique, un pays démocratique, elle fut néanmoins la terre aux multiples démocraties, c’est-à-dire aux groupes autonomes maîtrisant pleinement toutes les questions qui sont réellement dans leur compétence, et que peut-être aucun autre pays au monde n’a été mieux formé pour l’autonomie. Mais, comme l’a dit sir George Birdwood, «sous la domination britannique en Inde, l’autorité des corporations s’est nécessairement relâchée»; la nature d’une telle «nécessité» ne supportera guère l’analyse. »

Puis Coomaraswamy décrit l’horreur économique et militariste (et humanitaire, car tout vient avec dans le paquet-cadeau occidental,le bandage avec les bombes, comme dit le capitaine Villard dans le film Apocalypse now) :

« La simple existence de ces grands agrégats prolétariens dont les membres, qui s’exploitent les uns les autres, prolifèrent dans des «capitales» – lesquelles n’ont plus aucun rapport organique avec les corps sociaux sur lesquels elles croissent, mais dépendent des  débouchés mondiaux qui doivent être créés par des «guerres de pacification» et sans cesse stimulés par la «création de nouveaux besoins» au moyen d’une publicité suggestive – est fatale aux sociétés traditionnelles les plus fortement différenciées, dans lesquelles l’individu possède un statut déterminé par sa fonction et, en aucune manière, uniquement par la richesse ou la pauvreté; leur existence ruine automatiquement l’individu dont l’« efficacité » le ravale au niveau de producteur de matières premières, destinées à être transformées dans les usines du vainqueur; et on s’en débarrasse en les vendant à bas prix aux mêmes peuples «arriérés» qui doivent accepter leur quantité annuelle de gadgets, si l’on veut que les affaires prospèrent. »

Guénon aussi perçoit à cette époque que l’orient va craquer bien aidé par les guerres dites mondiales puis par la décolonisation (voyez notre texte sur Burckhardt). 

Puis Coomaraswamy cite le fameux et si peu lu Dr Schweitzer :

« Albert Schweitzer caractérise les conséquences économiques de l’exploitation commerciale (le «commerce mondial»): «Chaque fois que le commerce du bois marche bien, une famine permanente règne dans la région de l’Ogooué.» Lorsque ainsi «le commerce élit domicile dans chaque arbre», les conséquences spirituelles sont encore plus dévastatrices; la «civilisation» peut détruire les âmes aussi bien que les corps de ceux quelle contamine. »

Malheureusement il y a les premiers convertis à la matrice (la jeunesse orientale nage et navigue dedans) :

« Bien entendu, je n’ignore pas qu’il existe une foule d’Orientaux occidentalisés qui sont tout à fait disposés et même impatients de recevoir les dona ferentes de l’industrie sans s’attarder à examiner un seul instant ces «chevaux» donnés… »

A l’époque on résiste dans le cadre de la décolonisation (dont les effets furent pervers) :

« Qu’avez-vous exactement à nous offrir, vous qui êtes si pénétrés de votre «mission civilisatrice»? N’êtes-vous point étonnés «qu’il n’y ait plus de peuple dans toute l’Asie qui ne regarde l’Europe avec crainte et soupçon», comme l’a dit Rabindranath Tagore, ou que nous redoutions la perspective d’une alliance des puissances impérialistes dont la «Charte de l’Atlantique» ne devait pas s’appliquer à l’Inde et ne s’appliquera pas à la Chine si on peut l’éviter? »

Depuis on a progressé et tout a été balayé ou presque, même quand on prétend résister au nom du monde soi-disant multipolaire. Ni la Russie ni aucun pays oriental (pauvre Corée du Nord…) ne proposent de modèle alternatif. La Chine est bien compliquée – et combien peu attirante. Quant à Cuba ou au Venezuela…

Un peu de Debord pour compléter le maître, car le monde des années 2020 (ou 1980) est certainement plus effarant que celui des années quarante, hors-zone de guerre occidentale :

« Hormis un héritage encore important, mais destiné à se réduire toujours, de livres et de bâtiments anciens, qui du reste sont de plus en plus souvent sélectionnés et mis en perspective selon les convenances du spectacle, il n’existe plus rien, dans la culture et dans la nature, qui n’ait été transformé, et pollué, selon les moyens et les intérêts de l’industrie moderne. »

Et Debord de dénoncer justement les « inconséquents » qui croient que quelque chose du monde ancien a (ou aurait pu) subsisté :

« Non seulement on fait croire aux assujettis qu’ils sont encore, pour l’essentiel, dans un monde que l’on a fait disparaître, mais les gouvernants eux-mêmes souffrent parfois de l’inconséquence de s’y croire encore par quelques côtés. »

Lucien Cerise conclura logiquement :

« Pour Baudrillard, la véritable apocalypse n’était pas la fin réelle du monde, sa fin physique, matérielle, assumée, mais son unification dans ce qu’il appelait le « mondial », ce que l’on appelle aujourd’hui le mondialisme, et qui signait la vraie fin, le simulacre ultime, le « crime parfait », c’est-à-dire la fin niant qu’elle est la fin, la fin non assumée, donnant l’illusion que ça continue. La Matrice, comme dans le film, si vous voulez. »

Sources 

Ananda K. Coomaraswamy, Les illusions de la démocratie, in suis-je le gardien de mon frère (the bugbear of literacy), Pardes.

Lucien Cerise, gouverner par le chaos

Debord – Commentaires

Jean Baudrillard – La guerre du golfe n’a pas eu lieu (Galilée)