Un inconnu du showbiz interviewé par les imbéciles du Télégramme de Brest évoque sa bonne ville de Rennes : il la trouve enlaidie, sans culture, sans librairies, avec du plastique partout mais dit le mot-clé : « je ne veux pas jouer au vieux con, donc tout est mieux qu’avant » ; moralité c’est sûrement mieux qu’avant. Résultat : deux morts par jour aussi, des blocages et des incendies. Mais c’est mieux qu’avant – parce que je ne suis pas un vieux con quoi moi. L’interviewé encense le métro rennais… En réalité ce crétin pense comme la plupart des froncés de souche : il touche le fond le froncé et il creuse encore – et il en redemande toujours de son exception française. Plan eau adopté. Bouffez des insectes. Punis-les Manu. Les sondés du Figaro veulent économiser l’eau et ont peur des excès… Surtout ne vous arrêtez pas en si bon chemin, Manu et Ursula.

Que ressentez-vous quand vous revenez à Rennes ?

Un sentiment très mitigé : une certaine mélancolie devant la perspective de retrouver les lieux que j’ai connus, et l’amplification de ce sentiment lorsque je me rends compte qu’ils n’existent plus et que je ne reconnais plus rien du tout ! C’est la ville du temps qui passe ! Mais j’aime beaucoup une certaine image poétique de Rennes, celle des années 90, du rock, des bars, des groupes qui se montaient dans tous les sens…

Si on devait dresser une carte de la Rennes de Riad Sattouf ado, quels seraient les lieux à inclure et pourquoi ?

La première chose qui me vient à l’esprit est la présence, dans les années 90, d’un grand nombre de librairies à Rennes. Elles ont disparu pour la plupart. Il y avait des bouquinistes, des soldeurs, des spécialisés en BD, des librairies pour collectionneurs, des librairies de livres neufs, etc. Et aussi la même chose pour l’univers du disque ! Je voyais la ville à travers cette géographie : je passais d’une librairie à l’autre entre mes heures de cours au lycée. (…)

Quels sont vos souvenirs des festivals rennais, comme les Trans Musicales ?

Je me souviens très bien de Jesus Lizard aux Trans Musicales, l’un des meilleurs concerts de ma vie. Nirvana aussi, à la salle Omnisport qui maintenant s’appelle le Liberté. J’avais vu Machine Head aussi à la Salle de la Cité. (…)

Un de vos bars fétiches, le Chat qui pêche, a été remplacé par une station de métro. Quel regard portez-vous sur les transformations urbaines qui ont marqué Rennes ces dernières années ? Est-ce qu’il reste quand même des trucs sympas à voir par chez nous ?

Oui, bien sûr Rennes est toujours une très jolie ville ! Évidemment, quand vous avez connu les anciens immeubles et les anciennes maisons qui n’existent plus, et que vous voyez les bâtiments moches en plastique d’aujourd’hui, vous êtes nostalgique. Mais en même temps c’est la marche du temps et, comme il y a de plus en plus d’humains, il faut bien les loger… Donc j’essaie de réfréner fortement ce côté « vieux con » qui est inévitable. Le métro est super et permet vraiment de se déplacer très facilement et rapidement.

Non, Rennes est sûrement mieux maintenant qu’à mon époque !

https://www.lefigaro.fr/politique/retraites-en-soutien-stable-du-mouvement-les-francais-s-attendent-a-ce-qu-il-s-inscrive-dans-la-duree-20230330

2 réflexions sur « Un inconnu du showbiz interviewé par les imbéciles du Télégramme de Brest évoque sa bonne ville de Rennes : il la trouve enlaidie, sans culture, sans librairies, avec du plastique partout mais dit le mot-clé : « je ne veux pas jouer au vieux con, donc tout est mieux qu’avant » ; moralité c’est sûrement mieux qu’avant. Résultat : deux morts par jour aussi, des blocages et des incendies. Mais c’est mieux qu’avant – parce que je ne suis pas un vieux con quoi moi. L’interviewé encense le métro rennais… En réalité ce crétin pense comme la plupart des froncés de souche : il touche le fond le froncé et il creuse encore – et il en redemande toujours de son exception française. Plan eau adopté. Bouffez des insectes. Punis-les Manu. Les sondés du Figaro veulent économiser l’eau et ont peur des excès… Surtout ne vous arrêtez pas en si bon chemin, Manu et Ursula. »

  1. Rions un peu en attendant Poutine : Constitution article 2, de la souveraineté : Gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. Ce n’est pas faux puisqu’il n’est pas précisé quel peuple gouverne le peuple ni dans l’intérêt de quel peuple… Mais j’ai bien ma petite idée

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