« Car l’Eternel a répandu sur vous un esprit de profond sommeil; il a bandé vos yeux; les prophètes et vos chefs, les voyants, il les a couverts (Isaïe, 29, 10). »
Bonjour Nicolas,
J’espère que vous allez bien.
Je vous mets ci-dessous mon texte inspiré par la lâcheté des froncés.
A vous les lâches !
« La tyrannie mène à la lâcheté de l’esprit »
Hazrat Ali
Je suis triste et dégoûtée de vivre dans ce monde.
Je vis dans un univers désolant et mortifère.
Je suis entourée d’imbéciles heureux.
Je me sens étrangère à tout ce qui m’entoure.
Ma place n’est pas ici, ni ailleurs aussi.
Je lis les nouvelles et je les trouve de plus en plus macabres.
Je lis les commentaires et je les trouve à côté de la plaque.
Je marche dans les rues et je ne vois que des êtres sans âmes.
Je n’entends pas parler d’Israël ou de Palestine, ni de Macron, ni de sa politique, mais de Noël en approche.
Tôt, le matin, les visages sont fatigués, les yeux cernés, mais tous collés à leur maudit téléphone.
Tôt, le matin, personne ne parle, ils ont quasi tous des gros casques vissés sur leur tête.
Personne ne regarde au-delà de son téléphone.
Personne ne lit.
Personne ne regarde le paysage autour de lui.
Personne ne regarde le lever du soleil.
Tous sont scotchés à leur téléphone.
J’en ai même vu un avec un téléphone et une tablette. Double statut.
Tout le monde est sur Tik Tok, Instagram, Snapchat ou sur une plateforme musicale.
Personne ne lit les infos.
Tous sont déconnectés de l’actualité, mais bien connectés à la connerie et aux débilités.
Personne ne réagit. Ils sont morts-vivants.
Ce sont des zombis.
J’entends encore parler d’éveil et de prise de conscience.
A vous, je vous demande : de qui parlez-vous ? De votre cercle d’amis ? De votre famille ? De vos confrères ? De qui s’agit-il ? Combien êtes-vous ?
Autour de moi, je ne vois que des zombis.
Je n’ai pas entendu un seul mentionné le conflit au Moyen-Orient, ni chez les musulmans, ni chez les blancs.
Je suis souvent à Reims, la ville des sacres. Je n’entends pas de plaintes, ni de craintes.
Je les vois tous aller çà et là. Ils sont tous dans un univers que je ne connais plus.
Je ne suis pas comme eux. Je n’arrive pas à les supporter.
Chaque sortie est une torture, une épreuve.
Quand je rentre le soir, je suis fatiguée par les conneries que j’entends et les absurdités que je vois.
Quand je rentre le soir, je cours me laver et me changer, car la ville est sale et les gens avec.
Que ça soit dans le bus ou dans le train, les gens mettent leurs chaussures sur les assises.
Ces mêmes chaussures qui battent les pavés et les rues pleines de merde et de pisse.
Je ne peux fuir, je suis coincée ici.
Je ne peux parler, je suis incomprise.
Je ne comprends pas que vous ne compreniez pas.
Je suis entourée d’aveugles et je ne peux rien faire à cela.
Chaque jour est une nouvelle torture.
Je vous lis et ne vous comprends pas.
Je vous entends, mais ne vous comprends toujours pas.
Je me demande à quoi bon de vous parler quand vous êtes sourds.
Arrêtez de croire à la liberté. Nous ne sommes plus libres depuis bien des lustres.
Voyez comme la tyrannie est installée.
Voyez comme la lâcheté est installée.
Lisez vos livres d’histoire, chaque changement, chaque fin de tyrannie s’est faite dans un bain de sang.
On ne vire pas la tyrannie par des chants et des danses.
On ne vire pas la tyrannie par des mots et des tweets.
Le jour où vous vous détacherez de vos intérêts personnels et de vos biens matériels, ce jour, vous pourrez parler de révolution.
Il n’y aura pas de révolte tant que vous serez derrière vos écrans.
Il n’y aura pas de changement tant que vous aurez peur.
Depuis des années, que dis-je des siècles, vous êtes manipulés.
Vous êtes manipulés par tout et par un petit groupe de malins.
Vous vous croyez supérieurs, mais vous êtes là à profiter de toutes les opportunités.
Vous ne supportez pas d’entendre la VERITE car elle vous effraye.
La lâcheté est omniprésente. La peur aussi.
La vie est courte et vous n’en profitez pas.
Vos principes sont à revoir. Vos idées sont à corriger.
Vous ne luttez pas en faisant un, mais plutôt chacun dans son coin.
A vous les imbéciles heureux qui m’entouraient, vous n’êtes rien pour moi.
Vous êtes inutiles.
Continuez à consommer avec outrance, continuez à prendre vos vacances, continuez à vous croire heureux, continuez à vous soumettre à vos boss tortionnaires, continuez encore et encore à vous croire supérieurs.
Votre fin arrive et vous n’aurez rien fait pour vous battre.
Votre fin arrive et vous allez en payer le prix.
Votre fin arrive et je dis enfin, ça nous fera du bien.
Une pensée à mon frère de lutte Julien, le poète et le troubadour des Gilets Jaunes, qui vient de nous quitter. Nous continuerons le combat avec toi dans nos cœurs. Nous ne lâcherons rien.
Reposes en paix mon frère, nos cœurs sont en peine.
https://echelledejacob.blogspot.com/2023/11/75-ans-que-les-palestiniens-ont-ete.html
https://saintebible.com/isaiah/29-10.htm
https://lesakerfrancophone.fr/les-mysteres-de-notre-soumission-au-parti-democrate-americain
nicolasbonnal.com 
Cette Amal semble bien torturée, à cracher son venin sur tout un chacun, sans même avoir vécu ne serait-ce qu’une journée dans la peau d’un(e) de ces inutiles qu’elle insulte une fois de plus.
« la vie est courte et vous n’en profitez pas »
Profitez en donc, et ne perdez plus votre temps à juger les autres chère madame, et abstenez vous d’infos, ou du moins allez y mollo, ça pourrait vous faire du bien.
« aime ton prochain comme toi même » disait le Christ, commencez donc par vous aimer un peu…
Bien à vous.
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