Un Lecteur m’écrit : « Merci Nicolas de vos idées si éclairantes, j’ai lu Castaneda dans les années 80, plusieurs fois car tellement riches, j’écoute Michel Ribes, Corinne d’exister en liberté, Roch Saüquer et le point de convergence nous amène toujours au fait qu’il faut se « barrer » d’ici, ce plan terrestre ne nous appartient pas, nous ne sommes juste que des vaches à lait pour nos geôliers, la terre n’est qu’un piège, nous sommes des âmes enfermées dans des avatars, nous sommes lumineux et évolués et en plus il faudrait revenir encore et encore pour prouver nos aptitudes, que nenni, qu’ils aillent au diable, sortons de ce piège infernal, retrouvons notre entièreté car fractionnée par les archontes. Vive la Résistance !!! » Michel Serres  nous le rappelle génialement dans un vidéo de vingt-sept secondes: « l’espérance de vie qu’ils ont gagnée, ils l’utilisent pour devenirs cons avec la télé… » Les prédateurs nous tiennent par là.

11 réflexions sur « Un Lecteur m’écrit : « Merci Nicolas de vos idées si éclairantes, j’ai lu Castaneda dans les années 80, plusieurs fois car tellement riches, j’écoute Michel Ribes, Corinne d’exister en liberté, Roch Saüquer et le point de convergence nous amène toujours au fait qu’il faut se « barrer » d’ici, ce plan terrestre ne nous appartient pas, nous ne sommes juste que des vaches à lait pour nos geôliers, la terre n’est qu’un piège, nous sommes des âmes enfermées dans des avatars, nous sommes lumineux et évolués et en plus il faudrait revenir encore et encore pour prouver nos aptitudes, que nenni, qu’ils aillent au diable, sortons de ce piège infernal, retrouvons notre entièreté car fractionnée par les archontes. Vive la Résistance !!! » Michel Serres  nous le rappelle génialement dans un vidéo de vingt-sept secondes: « l’espérance de vie qu’ils ont gagnée, ils l’utilisent pour devenirs cons avec la télé… » Les prédateurs nous tiennent par là. »

  1. Le fait que toutes les personnes seules ou en groupe ayant découvert ce que les Amérindiens nomment wétiko le considèrent comme le sujet majeur — qui ne souffre aucune comparaison — dans la compréhension de notre monde, devrait susciter notre attention. Le Don Juan des ouvrages de Carlos Castaneda, par exemple, mentionne — sous un autre nom — le wétiko comme « le sujet des sujets » ou « le cœur du sujet ». Nommé différemment tout au long de l’histoire, le wétiko constitue le cadre général qui contient, englobe, informe et sous-tend toutes les formes de destruction de soi et d’autrui auxquelles se livre notre espèce sur toute la planète, et son esprit rend de fait toute autre question secondaire. Le wétiko peut être assimilé à un virus de l’esprit, et si nous ne pouvons pas regarder en face ce qu’il nous révèle, rien d’autre n’aura d’importance, car l’espèce humaine disparaîtra. Même s’il permet un éveil potentiel à notre vraie nature d’êtres créatifs, le wétiko inspire le mal le plus funeste qui puisse s’imaginer. La façon dont il apparaît dépend essentiellement de notre capacité à le reconnaître pour ce qu’il est — en ce qu’il exprime la constance d’un aspect de nous-mêmes qu’il nous est capital de connaître.

    Une « tradition de sagesse » est digne de ce nom lorsqu’elle expose les activités secrètes du wétiko. Je suis toujours aussi stupéfait lorsqu’il m’arrive encore de découvrir l’existence d’une tradition riche d’une telle sagesse, qui d’une manière unique et créative révèle l’existence du wétiko ; mes connaissances prennent de l’ampleur et mes formulations s’enrichissent au fur et à mesure de mes publications. Véritable parasite de l’esprit, le wétiko opère caché dans les angles morts de notre inconscient et nous trompe en nous amenant à penser et à agir de manière contraire à nos intérêts. De nombreux artistes aux disciplines très variées ont également — en plus des chercheurs indépendants dont je suis — exprimé de manière créative et imaginative le mécanisme insidieux de la psychose wétiko.

    Colin Wilson, par exemple, utilise le pouvoir d’imagination de la littérature fictive pour insuffler la vie à ce virus de l’esprit dans son « thriller métaphysique surnaturel culte » Les parasites de l’esprit, publié pour la première fois en 1967 [1969 pour la version française – NdT]. Plus j’analysais son livre, plus j’avais le sentiment profond qu’il avait vraiment levé un lièvre — il suivait les traces énigmatiques du wétiko — et qu’il avait choisi la forme d’un récit fictif pour décrire, déterminer et expliquer la nature de ce funeste virus de l’esprit auquel nous sommes tous confrontés. C’est comme si Wilson devenait conscient de la présence des parasites de l’esprit au sein non seulement de sa propre psyché, mais aussi au sein de toutes les psychés humaines, et que son inconscient activait son imagination littéraire pour exprimer cette prise de conscience.

    En tant que précurseurs de la psyché humaine, les artistes les plus créatifs traduisent souvent dans un style communicable ce qui émerge dans l’inconscient collectif de notre espèce. L’œuvre est parfois tellement inspirée par leur inconscient que les artistes eux-mêmes n’ont pas conscience de ce qu’ils révèlent. Résultant d’une interaction créative entre son conscient et son inconscient, l’œuvre d’un artiste qui comporte un élément novateur présente généralement divers degrés de conscience en lien avec ce qu’il perçoit.

    Écrire sur le wétiko sous forme d’analyse « factuelle » est une telle habitude que l’idée de l’aborder sous son aspect « fictionnel » — un art créatif moins « sérieux » — offre à mon âme la liberté de nouvelles perspectives. Le wétiko agissant comme un « parasite » qui étouffe l’imagination créatrice — et peut la « tuer » si l’on peut parler de l’imagination en termes aussi fatalistes —, utiliser l’imagination créatrice pour contrer ses effets néfastes sur cette dernière semble logique.

    Le personnage principal de son livre — l’archéologue Gilbert Austin — est stupéfait d’apprendre le suicide de son ami et confrère Karel Weissman, professeur en psychologie. Sa stupeur se fonde sur son sentiment que Weissman « était dépourvu du moindre atome autodestructeur, et à tous égards, l’un des hommes les moins névrosés et les mieux intégrés que j’aie jamais connus ». Selon les mots d’Austin, « C’est impossible. Jamais un tel homme ne se suiciderait. » Rédigée d’une main tremblante, la lettre de suicide de Weissman exprimait son souhait qu’Austin reprenne ses travaux scientifiques. Par ailleurs étonné par l’exigence de Weissman à le contacter immédiatement après sa mort, Austin s’interroge sur les raisons de cette urgence et se demande si les travaux du psychologue contiennent un indice relatif à son suicide. Ainsi commence l’histoire.

    Alors qu’il commence à parcourir les documents scientifiques de son ami décédé, le Dr Austin est sidéré par cette phrase : « Je suis convaincu depuis plusieurs mois que la race humaine est attaquée par une sorte de cancer de l’esprit. ». Ce phénomène évoque de façon significative le wétiko — lequel peut être défini comme un cancer qui, par une lente métastase, engloutit peu à peu toutes les parties saines de la psyché pour servir son infâme programme. Le wétiko est un système vorace programmé pour ne rien épargner, pour finir par mourir en même temps que son hôte s’il n’est pas arrêté.

    Même si Austin ne prend pas de prime abord l’idée de Weissman au pied de la lettre, il réalise ensuite l’aspect très sérieux des écrits de son ami qui n’ont rien de métaphoriques. En parcourant la vaste « histoire culturelle » des deux derniers siècles de Weissman, Austin prend conscience qu’il était convaincu de la chute de notre espèce dans une ère de ténèbres, et que l’esprit de l’humanité était sous l’emprise d’une sorte de force plus funeste encore. Lorsqu’il se trouve initialement en présence du raisonnement apparemment paranoïaque et conspirationniste de Weissman, Austin présume par réflexe de la véritable folie de son brillant ami. Mais après avoir lu son analyse raisonnée, Austin finit par en douter et se demande si son ami n’avait pas plutôt fait une découverte vraiment fondamentale. Pressentant que ce jour restera gravé pour le restant de sa vie, Austin déclare : « Si Karel Weissman n’était pas fou, alors la race humaine est confrontée au plus grand danger de son histoire. ».

    En poursuivant la lecture des écrits de Weissman, il devient clair que son ami avait exploré les arcanes de son propre esprit et en venait à percevoir l’existence en lui d’une chose « inconnue » et vivante — un « autre autonome » — douée semble-t-il d’une volonté propre et distincte qui résistait à ses introspections. Weissman écrit : « j’ai pris conscience que certaines forces intérieures résistaient à mes recherches. ». Quelles que soient ces forces, elles voulaient apparemment rester dans l’ombre et s’y employaient par une forme de résistance active, comme si être découvert et mis en lumière étaient leur pire cauchemar.

    Ces forces négatives dépendent et se nourrissent de « l’ignorance de la race humaine pour la maintenir enchaînée » et la favorisent même de façon active. Weissman commençait à comprendre la capacité synchrone de ces forces à se nourrir, se renforcer et se cacher dans son inconscient, comme si ses angles morts psychiques leur ouvraient l’accès à sa psyché. Weissman écrit : « Je savais pourquoi il leur était vital que nul ne soupçonne leur existence. Bien que l’être humain dispose d’un pouvoir amplement suffisant pour les détruire tous, tant qu’il reste inconscient de leur existence, ils peuvent se nourrir en vampirisant son énergie. ».

    Plus les pages du roman de Wilson révélaient son imagination créatrice, plus je devenais attentif au fait qu’il désignait le wétiko, un parasite possessif dont l’activité incognito au sein de notre psyché épuise notre force vitale. Et j’ai commencé à penser « voilà un homme selon mon cœur ». Weissman transmet ses découvertes à Austin comme s’il s’agissait d’un présent inestimable. Une fois conscient de leur nature, Austin poursuit dans son sillage l’enquête de son ami défunt. Il plonge dans les profondeurs de son esprit et finit grâce à ses propres observations de la présence maintenant avérée des forces « inconnues » par corroborer ce que Weissman désignait avec insistance.

    L’archéologue — et le lecteur — découvrent l’ampleur historique des révélations qui se dégage des écrits du psychologue. Austin souligne à propos des parasites de l’esprit qu’« ils s’enracinent de surcroît au plus profond de la psyché humaine, là où ils peuvent « boire » les énergies que les êtres humains puisent dans leur source de vitalité. ». Notre conscience — ou plus précisément son absence — constitue le principal canal exploité par ces entités. Nous maintenir dans l’ignorance de leur existence leur est vital, car elles perdent leur influence et tout pouvoir dès que nous prenons conscience de leurs activités obscures. Weissman précise : « La bataille est déjà à moitié gagnée dès lors qu’une espèce prend conscience de l’existence de ces vampires. ».

    Afin de n’être pas « démasquées », ces forces déploieront tout leur potentiel destructeur, y compris celui d’inspirer le suicide à la personne qui en est victime. Quiconque est sur le point de démystifier ces forces obscures risque d’être déconnecté de son intrinsèque potentiel de vie créative, au point que cette même force de vie créative se retourne contre elle-même et se transforme en une force autodestructrice, qui, dans des cas extrêmes, peut conduire au suicide. Celui de Weissman ainsi replacé dans un contexte plus approfondi, et dès lors qu’est comprise la nature de ce qu’il avait entrepris de percer à jour, son acte autodestructeur devient plus clair. Le pire cauchemar de ces forces est d’être exposé à la lumière, et plus nous les mettons en lumière en communiquant avec notre rayonnement intérieur, plus elles sont catalysées et réagissent de façon redoutable.

    Cette approche tend à éclaircir le constat fait en psychologie de l’existence d’un risque de suicide accru chez un sujet sur le point de faire une découverte capitale. Et comme les démons sont en général plus malfaisants à l’approche d’une défaite, cette notion peut aussi nous aider à donner un nouveau sens à l’intrusion d’idées noires dans nos pensées. Nous sommes enclins à définir l’illumination comme étant « voir la lumière », mais « voir l’obscurité » est aussi une forme d’illumination. Par exemple, au lieu d’interpréter le sentiment d’être « attaqué » par les forces les plus obscures de notre psyché comme une preuve attestant du degré de notre chaos intérieur, on peut le considérer comme la manifestation d’un cheminement accru vers notre lumière intérieure ; une ombre traduit une absence de lumière, mais aussi une expression de sa présence. En d’autres termes, plus la lumière est présente, plus l’obscurité s’active et devient visible. Nous pouvons apprendre à considérer l’avidité de ces forces à nous égarer dans notre cheminement personnel comme le reflet de l’exact contraire — nous sommes sur la bonne voie.

    Weissman souligne : « Bien sûr, l’aspect fantastique de cette découverte était tel, qu’il échapperait à un esprit non initié. ». Pour ceux qui souscrivent, par consensus, à la réalité convenue — ce qui, malheureusement, concerne la majeure partie de l’humanité — l’illumination de Weissman portant sur l’existence de forces négatives qui, tout en se dissimulant, sont à même de former et de façonner la psyché humaine pour l’amener à son insu à agir en conformité avec leurs objectifs obscurs, passait pour insensé et tout à fait extravagant. Weissman avait compris l’incapacité d’un « esprit non initié » à l’assimiler ; ce qu’il désignait provoque chez la plupart des gens un choc trop brutal — un vrai traumatisme. Il se rendait compte du potentiel destructeur de ces forces négatives sur notre espèce si cette dernière demeurait inconsciente de la réalité. « D’une manière ou d’une autre, l’espèce humaine doit être sensibilisée à ce péril », explique-t-il.

    Dans sa tentative de communiquer sa découverte aux autres, Weissman s’est retrouvé dans une position qu’il considère après réflexion comme « sans doute juste celle d’un cinglé dont on se contrefiche. ». Celui qui décrit la réalité du phénomène après avoir observé ces parasites de l’esprit conçus pour adhérer au niveau le plus fondamental de notre santé mentale, est en général considéré comme cinglé par ceux qui sont encore affligés par, et inconscients de ces entités — soit la majorité de notre espèce. Weismann semble décrire la situation épineuse à laquelle je me suis heurté la majeure partie de ma vie, je peux donc parfaitement la comprendre.

    Dans son journal, Weissman souligne « la nature intemporelle de ces prédateurs de l’esprit humain, habiles à s’emparer dans certains cas de l’intégralité de l’un d’entre eux et de l’utiliser à leurs propres fins ». Une personne sous l’emprise du pouvoir possessif de ces vampires devient à son insu leur espion — leur secret est secret même pour eux — et constitue dès lors le canal par lequel ces forces hyperdimensionnelles entrent concrètement dans notre réalité tridimensionnelle et jouent leur partition de toute évidence contre-évolutive. Sans la moindre conscience de sa déplorable situation, le sujet ainsi possédé devient un automate, l’instrument humain grâce auquel ces puissances maléfiques non humaines agissent dans notre monde par la ruse.

    Ces « imposteurs » — membres des « revenants » — substituent l’esprit dont ils se sont emparés par un fallacieux simulacre de leur propre psyché vide et machinale, dénuée de créativité. Ainsi possédée, la personne s’identifie à cette version contrefaite d’elle-même et suppose que l’esprit qu’elle incarne est le sien — alors que son expérience ultérieure du Soi est en réalité tout sauf cela. Au lieu d’être elle-même, elle devient une copie d’elle-même, une matrice artificielle. La Bible* aussi fait mention de ces parasites de l’esprit sous le nom d’antimimon pneuma, « l’esprit travesti », celui qui nous imite dans l’attente de nous voir nous identifier à sa fausse version de nous-mêmes. Et notons l’intéressante affirmation dans l’œuvre gnostique de la Pistis Sophia [« Foi et Sagesse » ou « Foi de la Sagesse » – NdT] selon laquelle l’antimimon pneuma s’est greffé sur l’humanité comme une maladie.

    Commentaire : * L’antimimon pneuma est usuellement traduit par « esprit travesti » et constitue dans le récit de la création l’anti-force créée par les puissances funestes pour contrer l’Esprit divin en l’homme. Il désigne dans la Gnose l’esprit adverse qui n’entre dans l’homme que par son ignorance.

    Se définir par, et agir inconsciemment en fonction de sévices non guéris, céder à nos addictions, mentir sciemment ou succomber à la « pensée de groupe », constituent quelques exemples par lesquels ces « vampires énergétiques » peuvent à tout moment sélectionner et coloniser l’esprit de n’importe lequel d’entre nous — à petite ou grande échelle. Voici ce que j’ai écrit dans Dispelling Wetiko [« S’affranchir du wétiko », ouvrage non traduit en français – NdT] :

    « Dès l’instant où un sujet est à son insu possédé par l’esprit du wetiko, c’est comme si un parasite psychique s’appropriait son cerveau et l’incitait par la tromperie à croire que, lui, son hôte, se nourrit et se renforce alors qu’il alimente en fait le parasite ».

    Non seulement habiles à s’emparer d’un esprit, ces parasites sont capables de posséder et d’agir à travers un groupe, une nation, voire même — le cas échéant — notre espèce toute entière à des degrés divers. Après tout, le wétiko constitue une psychose « collective ».

    Des forces « cachées » — une des définitions du mot « occulte » — influencent la plus grande partie de l’humanité et agissent au plus profond de notre inconscient au point d’appauvrir profondément la qualité de notre conscience, sans même que nous prenions conscience de ce déclin en cours. Le blocage de ces forces malveillantes est si puissant qu’il s’auto-perpétue et nous empêche même de dire que nous sommes bloqués. Une fois notre esprit « programmé » — façonné par les parasites de l’esprit — l’être humain créatif et vivant devient l’équivalent d’un automate et d’un zombie. Pour décrire les personnes soumises à l’emprise de ces forces sinistres, Austin évoque « l’activité mécanique de simples pions sur l’échiquier soumis aux parasites de l’esprit. ». Si on les interroge sur leurs tendances à agir de manière compulsive, elles auront souvent une réponse rationnelle toute faite assortie de justifications. En alimentant de façon inconsciente l’agenda des parasites de l’esprit, cette « excuse » camoufle dans l’esprit du sujet les agissements de ces entités sinistres, et perpétue son ignorance quant à la source de ses propres impulsions, pensées, croyances et actions. Il ajoute qu’ « une fois « conditionné » par les parasites de l’esprit, l’être humain s’apparente à une horloge remontée et ne requiert de l’attention qu’une fois par an environ. Sans compter la découverte de Weissman attestant d’un « conditionnement » inter-humain [qui se propage comme un virus – NdT] qui dispense les parasites de tout travail. ».

    Tout comme la violence d’un membre d’une famille exercée une fois de temps en temps suffit généralement à transmettre le message avec force et à maintenir la famille « dans le droit chemin », de peur qu’il ne recommence. La menace sous laquelle nous vivons s’intériorise dans notre esprit, et nous n’avons alors que rarement besoin de leur vigilance pour nous la rappeler. Des groupes de personnes ainsi conditionnées peuvent sans peine reproduire leurs tendances à la peur et au blocage jusqu’à établir un « auto-fliquage » de groupe — qui agit comme un système de contrôle individuel — chacune d’entre elles maintenant ainsi par complicité mutuelle toutes les autres endormies. Quiconque échappe à la programmation est considéré comme une menace par ceux qui sont encore sous son emprise. Ne connaissant rien d’autre que leur prison à laquelle ils s’habituent si aisément — c’est « normal », les choses sont ainsi —, la plupart des gens deviennent volontiers complaisants, satisfaits, voire « heureux » de leur condition limitante qu’ils confondent avec la liberté, et s’imaginent être en contact avec « le monde réel ».

    Selon Austin, l’humanité se débat « comme sous l’emprise d’une pieuvre invisible », et dans sa description de ces entités et de leur nature d’hydre polycéphale, il ne peut que les comparer à « une immense pieuvre gélatineuse aux tentacules distincts du corps et à même de se mouvoir comme des individus. ». Émanations de divers individus ou aspects de l’environnement, et bien qu’apparemment séparés, les bras tentacules du wétiko ont, comme décrit par Austin, un aspect non-local en tant que parties coordonnées et connectées d’un « corps » plus grand, dans lequel elles sont tous contenues et dont elles sont toutes des expressions. Pour citer Austin : « j’ai eu tort de les considérer comme des êtres séparés. ». Issue semble-t-il d’une dimension supérieure à la simple dimension physique, une énergie plus viscérale anime l’ensemble des manifestations très variées des parasites de l’esprit. En d’autres termes, une chose de nature singulière bien que d’apparence plurielle réside de manière significative dans nos profondeurs intérieures.

    Selon Weissman, « pour drainer le sang d’un humain sans qu’il en soit conscient, les vampires de l’esprit doivent impérativement dissimuler leur présence. Quiconque s’impose face à eux récupère ses forces vitales, et constitue dès lors une double menace. Dans ces cas-là, les vampires tenteront probablement de le détruire autrement — en essayant d’influencer d’autres personnes contre lui ». Même si cette déclaration de Weissman semble traduire des délires paranoïaques, elle révèle sa prise de conscience quant à la nature non-locale des parasites de l’esprit : ces entités ne sont pas limitées par les classiques lois de l’espace et du temps de la troisième dimension — ce qui fait très « science-fiction » et semble démentiel.

    À lire Weissman, il prenait conscience que n’étant pas une manifestation localisée que l’on peut identifier, la nature phénoménale de ces parasites de l’esprit ne pouvait être comprise — et combattue — qu’une fois reconnue comme telle. De par cette nature phénoménale, ils évoluent dans un champ [en tant qu’espace dimensionnel – NdT] à même non seulement de se connecter au monde extérieur et à nos esprits, mais aussi d’interagir avec eux. Afin de s’incarner sous une forme leur permettant d’accomplir leur dessein, ces entités opèrent à travers notre conscience de manière synchrone tout en étant, d’une façon ou d’une autre, habiles à configurer l’apparence extérieure de l’environnement. La mise en œuvre organisée d’obstacles intérieurs et/ou extérieurs leur permet de contrer tout effort visant à sensibiliser un plus grand nombre de personnes quant à leurs opérations furtives (y compris cet article).

    Savoir à quoi nous sommes confrontés est essentiel ; « connaît ton ennemi », comme le dit l’adage. Ces entités essaieront de faire obstacle à toute tentative d’une personne ayant réussi à se connecter avec sa lumière intérieure de la partager avec les autres, et le feront en utilisant leurs « connexions » au champ non-local pour inciter d’autres personnes à se retourner contre elle. Austin écrit que « le vrai danger réside dans l’habileté des parasites de l’esprit à manœuvrer d’autres individus pour les monter contre nous. ». Les forces des ténèbres semblent être alertées par le biais des structures institutionnalisées de la société et de son « système de contrôle » — intériorisés dans l’esprit de tous —, et dès qu’une personne en phase d’éveil prend conscience de leurs agissements occultes et que s’amorce en elle la compréhension de leur nature, elles se mobilisent en veillant à ce qu’elle soit ramenée dans le rang, réduite au silence et renvoyée dans son sommeil. Elles peuvent « sélectionner » des sujets peu méfiants pour les transformer en portails par lesquels ces forces exercent leur influence dans notre monde pour nous séduire, nous distraire ou nous détourner de notre chemin. Enrôlées sans le savoir comme fantassins zombies des parasites de l’esprit, les personnes sous leur emprise servent involontairement leur dessein visant à s’assurer que nul ne s’écarte du chemin qu’elles ont tracé.

    Parmi les personnes se plaignant souvent d’avoir l’impression qu’existent dans leur esprit des forces inconnues qui tentent de les contrôler, je me demande combien ont été diagnostiquées comme souffrant de maladies mentales, alors que par manque de maîtrise ou de conscience pour faire face à leur situation, elles expérimentent en fait la confusion inhérente aux parasites de l’esprit. Des psychiatres bien intentionnés les considérant atteints de psycho-pathologie leur prescrivent des médicaments — uniquement pour leur bien — mais ne pourraient-ils être eux-mêmes d’involontaires exécutants à même d’accomplir le sale boulot des parasites de l’esprit ?

    Au fil du drame, le Dr Austin tente lors d’une conférence de presse de prévenir le monde du péril auquel il est exposé :

    « Nous tenons ici à mettre en garde les peuples de la Terre face à la plus grande menace de toute leur histoire… Ces forces invisibles capables d’attaquer directement l’esprit humain sont plus dangereuses que toutes celles rencontrées par la race humaine jusqu’à présent. Capables de dévaster jusqu’au suicide la santé mentale de quiconque fait l’objet de leurs attaques, elles peuvent aussi réduire en esclavage certains individus et les utiliser à leurs propres fins ».

    Je discerne dans la description fictive de Wilson le reflet même du processus profondément enraciné dans notre monde aujourd’hui — des puissances malveillantes œuvrent secrètement dans l’ombre et tentent d’asservir l’humanité. Caché à la vue de tous et visible à ceux dont l’introspection s’est développée, ce phénomène ne relève pas d’une théorie du complot paranoïaque. Selon Weissman :

    « s’emparer de l’esprit d’un individu et en faire un ennemi de la vie et de la race humaine, tel est leur rôle. » [ …]

    « Je soupçonne désormais ces vampires de l’esprit d’être des experts dans la détection d’espèces proches du point d’évolution leur permettant d’acquérir un nouveau pouvoir, et de s’en nourrir jusqu’à leurs destructions. ».

    Outre les faibles et les sans défense, ces entités traquent les personnes qui sont à deux doigts d’expérimenter un saut quantique et évolutif de leur conscience, mais qui, n’ayant pas encore intégré leurs réalisations in extenso, se sont stabilisées au niveau de conscience supérieur et plus cohérent auquel elles s’initient. Dans un état énergétiquement sensible et « chargé », ces individus ouverts d’esprit et vulnérables invitent ces entités à se gaver de la lumière conférée par l’épanouissement de la conscience de leur proie, les privant ainsi de l’énergie nécessaire à toute évolution vers un niveau de conscience supérieur. Quiconque en quête de vérité est activement engagé dans un processus d’élévation de la conscience et sensibilise les autres pour favoriser leur éveil, exerce sur ces forces obscures un pouvoir d’attraction particulier, similaire à celui de la lumière pour les papillons de nuit.

    Weissman poursuit sa description :

    « Une fois leur hôte détruit, ils sont obligés d’en chercher un autre ; leur intention n’est donc pas de détruire à proprement parler. Ils aspirent juste à se nourrir le plus longtemps possible des quantités extraordinaires d’énergies que leur apporte notre quête d’évolution de la conscience. »

    Ce qui est très proche de ce que j’ai écrit dans Dispelling Wetiko :

    « Il ne veut toutefois pas nous tuer trop vite : l’hôte doit vivre assez longtemps pour disséminer le virus que le wetiko s’emploie à propager dans tout le champ par la mise en œuvre de son programme d’auto-reproduction. Si l’hôte meurt trop tôt, le virus sera prématurément expulsé et subira les inconvénients de devoir trouver une nouvelle résidence. ».

    L’intention des parasites de l’esprit lui devenant plus évidente, Weissman note qu’ils « sont donc déterminés à maintenir l’attention humaine orientée vers l’extérieur afin de prévenir toute quête de mondes intérieurs. ». Tout effort visant à atteindre et utiliser l’extraordinaire lumière intrinsèque à notre conscience « anéantirait » ces entités jusqu’à l’impuissance ; nous distraire constitue donc la stratégie par laquelle ces prédateurs canalisent nos centres d’intérêts vers l’extérieur. Le wétiko ne peut s’épanouir que lorsque nous sommes en mode « objet-référence » — notre attention est focalisée sur le monde environnant — et que l’on se pense selon des objets/critères extérieurs. Par contre, le wétiko est impuissant lorsque nous sommes en « auto-référence » — notre attention est focalisée en nous-mêmes, en auto-réflexion — et au contact de notre immense pouvoir créatif pour façonner en tant qu’observateur/participant notre expérience du monde et de nous-mêmes.

    Selon Austin, « leur capacité à déséquilibrer l’esprit semble être leur atout majeur. ». Les parasites de l’esprit peuvent en quelque sorte diviser la psyché et la contraindre à une unilatéralité qui nous sépare de notre totalité intrinsèque et du spectre complet de nos immuables potentiels, en se nourrissant du, voire en créant le potentiel inné de l’esprit humain pour la dissociation. Les parasites de l’esprit à la source de la polarisation qui en résulte s’en nourrissent, et exploitent, profitent, se greffent sur et encouragent la tendance inconsciente des gens à projeter leur ombre sur ce qui les entourent. Austin précise que ces créatures les « contraignent à rechercher leurs ennemis en dehors d’eux-mêmes. ». Tant que l’ennemi est ailleurs, le commanditaire même de notre projection, le véritable adversaire établi dans notre citadelle, s’en tire sans dommage.

    « Leur arme décisive est une sorte de « machine à brouiller l’esprit » plus ou moins comparable à un dispositif de brouillage radar », poursuit Austin. Au moment où ils découvrent qu’une personne est « à leurs trousses », ces entités utilisent toutes leurs ressources pour s’y soustraire afin de garder cachées leurs activités occultes. « Les parasites ont toujours utilisé cette méthode d’ « obstruction » contre la race humaine — distrayant délibérément l’esprit lorsqu’il entreprend d’affronter ses propres secrets. ». Notons que dans les enseignements spirituels les plus élevés, le seul et unique aphorisme est de s’attacher à reconnaître et à se conformer à l’incommensurable nature de notre conscience.

    Grâce à leurs connexions avec l’esprit inconscient, ces entités parasites cherchent à désorienter et détourner de sa trajectoire toute personne sur le point de percer leur stratagème. Par exemple, elle peut négliger par distraction d’ancrer dans sa conscience une énigmatique vision transformatrice en la transcrivant sur-le-champ, et l’oublier jusqu’à en perdre même la notion. Ou bien, elle peut devenir anxieuse ou effrayée en revivant un traumatisme psychologique dont les cicatrices invisibles ne sont pas refermées, ou encore, ressentir d’intenses douleurs qui peuvent facilement la conduire à la dissociation ; tous ces exemples la détourneront d’une imminente détection des parasites de l’esprit. Ou alors, elle peut tout à coup manifester une irrésistible envie de manger, boire ou se divertir ; en bref, tout ce qui est susceptible de détourner de sa pleine conscience les subterfuges des parasites de l’esprit qu’elle commence à discerner. En s’identifiant à ce rayonnement intérieur au lieu de cultiver avec lui une relation toujours plus intime, elle peut aussi tomber dans le piège des parasites de l’esprit, jusqu’à devenir bouffie d’orgueil au point de penser qu’elle est spéciale. Maîtres es art en mystification, les parasites de l’esprit sont des escrocs par excellence. Loin d’être les délires d’un fou paranoïaque, même si ça y ressemble, c’est au contraire une description claire et perspicace de ce à quoi nous sommes confrontés.

    Selon les écrits de Weissman et la perception de plus en plus claire qu’il avait des parasites de l’esprit, ces entités s’attaquent non seulement à l’esprit des individus, mais elles font aussi des ravages dans notre inconscient collectif, un processus largement répandu sur la scène mondiale. Il écrit : « Je pense que les guerres du XXe siècle sont sans aucun doute le résultat d’un stratagème délibéré de ces vampires. ». Il semble que « la Bête » des conflits armés soit une virulente incarnation collective — en chair et en os — imposée sur toute la planète par ces parasites de l’esprit. Leur influence dans l’ensemble de notre « culture » (ou son absence) est remarquable, si l’on considère l’état du monde aujourd’hui une fois développée notre habileté à les voir pour ce qu’ils sont.

    Avec une lucidité grandissante, Weissman observe la nature profondément obscure de ces parasites de l’esprit, et prend aussi conscience de l’existence dans ces entités maléfiques d’une fonction cryptée, comme le montre clairement l’étude de ses écrits :

    « Les vampires de l’esprit sont, sans le vouloir, les instruments d’une force supérieure. Ils ont bien sûr le pouvoir de détruire toute espèce qui devient leur hôte, mais le résultat serait forcément l’exact contraire si l’espèce devait, par hasard, prendre conscience du danger. »

    Ce qui est très similaire au chef-d’œuvre de Goethe, Faust, dans lequel Faust demande à Méphistophélès (qui représente le diable) « Qui donc es-tu ? », et Méphistophélès lui répond « une partie de cette force qui veut toujours le mal et fait toujours le bien. ». L’idée est la suivante : une force encodée dans les forces ténébreuses servirait potentiellement la lumière, si seulement elle était reconnue comme telle. Weissman poursuit : « Les vampires contribueraient donc à immuniser l’être humain de son apathie et de sa paresse. ». Ces entités nous exhortent littéralement à investir notre potentiel pour résister à, et s’immuniser contre leur nature manipulatrice, mystificatrice et tyrannique, de manière à découvrir comment s’affranchir de l’esclavage et être libres !

    Constitués à la fois du mal le plus profond et/ou du bien le plus élevé, les parasites de l’esprit sont des entités « quantiques », en ce qu’elles se situent dans une superposition d’états [selon le principe de superposition quantique – NdT]. Ces entités semblent d’un côté entraver toute expérience de notre vraie nature, et sont pourtant, s’ils sont reconnus comme tels, capables de nous aider à découvrir la lumière même qu’ils obscurcissent. Véritables gardiens à la croisée du chemin de notre évolution intérieure, la façon dont ils se manifestent dépend de notre façon d’admettre et d’interpréter ce qu’ils nous révèlent.

    D’une manière mystérieuse, l’entrée en scène des parasites de l’esprit/wétiko est liée à l’éveil de l’humanité à sa véritable nature créatrice d’inspiration divine. Ces forces d’apparence funeste obscurcissent cette nature et, de façon paradoxale, nous confrontent à l’enjeu capital qui consiste à découvrir, s’éveiller et se connecter à cette même nature. Si elle se libérait de toute focalisation sur les apparences extérieures et se connectait à son univers intérieur, l’humanité, pour citer Weissman, « prendrait soudain conscience de ses réels pouvoirs propres à réduire la bombe à hydrogène à une simple bougie ».

    Ces entités nous « guérissent », au sens propre du terme, de notre mauvaise attitude envers le monde et envers nous-mêmes. À l’inverse d’un virus classique qui mute pour devenir résistant à nos tentatives de le vaincre, le virus wétiko nous contraint à une évolution de conscience par rapport à lui. À croire que son influence malfaisante est dictée par une intelligence supérieure, laquelle, une fois le wétiko exposé et compris, nous connecte à notre source sacrée et créatrice propre à « réduire la bombe à hydrogène à une simple bougie ». Dans Dispelling Wetiko, j’écris : « Le wétiko constitue la plus grande force catalytique d’évolution intérieure que l’humanité ait jamais connue — ou pas ».

    Parfois, tenter d’imaginer les processus est un moyen d’aborder leur réalité. La création d’un monde imaginaire fantastique permet à Wilson de « prendre à la légère » une situation concrète de manière à atténuer le choc de son aspect véridique — à l’instar de la figure proverbiale du « fou » à la cour du Roi. [Les bouffons avaient pour tâche d’annoncer les mauvaises nouvelles à leur roi de manière à rendre la situation plus légère en transformant une chose horrible en une blague hilarante – NdT] Wilson adopte la forme fictionnelle et s’offre l’opportunité d’enfreindre le tabou en disant la vérité dans un monde où le faire est semé d’embûches, voire criminalisé. Ce faisant, Wilson contourne avec adresse les sarcasmes incendiaires des éditorialistes garants de la réalité consensuelle, et partage une connaissance libératrice qui serait normalement considérée comme subversive et taboue du point de vue des pouvoirs en place, si elle était présentée comme un avertissement factuel à l’humanité.

    Si l’existence dans notre monde et nos esprits d’une infiltration de forces malveillantes est vraie, la présenter comme simple fiction confère à Wilson l’immunité contre une riposte des mêmes parasites de l’esprit qui n’existeraient prétendument que dans son roman, ce qui ne manque pas de piquant. Comme s’il était membre d’une résistance clandestine intemporelle, Wilson a réussi à introduire en douce des « informations vitales » dans un monde emprisonné à son insu et qui a désespérément besoin de ces connaissances. À noter qu’en rédigeant cet article, les parasites de l’esprit m’ont semblé prêts à tout pour m’empêcher de diffuser cette information. Bien sûr, ce pourrait n’être que le fruit d’une imagination débordante. En tout cas, je peux sans difficulté avoir l’impression de vivre dans le roman de Colin Wilson.

    Formidable exemple de ce qu’une personne peut faire en s’autorisant une expression créative, Les parasites de l’esprit de Colin Wilson expose une facette de notre expérience qui, située dans l’ombre de la psyché, passe le plus souvent inaperçue et devient facilement marginalisée. L’idée qu’il existe des entités parasites envahissant notre monde et notre esprit semble insensée, pourtant la folie d’une idée comporte parfois tous les attributs de la raison.

    Commentaire : Peu importe le nom — contagion sociale, ponérisation de masse ou wétiko — il existe bien une maladie de l’esprit et de l’âme tout aussi virulente et néfaste pour le bien-être individuel et collectif que la pire des maladies biologiques qui nous soient connues. Encore faut-il reconnaître son existence à un niveau significatif, phase fondamentale avant d’entreprendre quoique ce soit pour y remédier.

    Pour les deux précédents articles de la série de Paul Levy sur le virus wétiko, voir :

    Source de l’article : Awaken in the Dream

    Traduction : Sott.net

    Aimé par 1 personne

  2. https://www.liberterre.fr/metahistoire/

    Les onze ouvrages de Castaneda relatent son apprentissage avec un Amérindien Yaqui, Don Juan Matus, qui joue le rôle du mentor Socratique de Castenada, un anthropologue sceptique. Durant plus de 20 ans, Castenada a appris la théorie et la pratique d’une nouvelle discipline enseignée par son professeur malicieux et exigeant. L’art des “nouveaux initiés” implique une nouvelle compréhension des secrets antiques de la sorcellerie Toltèque transmis à Don Juan au travers d’une filiation tardive datant du 18 ème siècle.

    Sorcellerie, dans ce cas précis, se rapporte à un chemin de vie qui se situe en dehors des expériences habituelles de l’humanité.

    Au travers d’un long processus d’erreurs et d’épreuves, Castenada arrive à altérer les paramètres de la perception afin d’explorer d’autres mondes. Au cours de ses aventures, il rencontre certains êtres extraterrestres inorganiques qui représentent un obstacle, ou une épreuve, pour le shaman. Dans son ouvrage Passes Magiques, (Editions du Rocher), Castenada écrivit : “Les êtres humains sont dans une quête de conscience qui a été momentanément interrompue par des forces étrangères”.

    Ombres Boueuses

    Dans l’ouvrage final de Castaneda, Le Voyage définitif (Editions du Rocher publié sous le titre original “The Active Side of Infinity”, le côté actif de l’infini), Don Juan met Castaneda au défi de réconcilier l’intelligence de l’homme, dont témoignent toutes ses prouesses, avec “la stupidité de ses systèmes de croyance… la stupidité de son comportement contradictoire”. Don Juan associe cette contradiction flagrante dans l’intelligence humaine avec ce qu’il appelle “le sujet des sujets”, “le cœur du sujet”, “le sujet le plus sérieux de la sorcellerie”. Ce sujet concerne la “prédation”. A l’étonnement horrifié de son élève, le vieux sorcier explique comment le mental humain a été infiltré par une intelligence extraterrestre :

    “Nous avons un prédateur qui est venu des profondeurs du cosmos et qui contrôle notre existence. Les êtres humains sont ses prisonniers. Le prédateur est notre maître et seigneur. Il a fait de nous des êtres dociles et impuissants. Il réprime toute velléité de protestation ! Si nous voulons faire preuve d’indépendance, il exige que nous rentrions dans les rangs !

    Les sorciers sont convaincus que les prédateurs nous ont imposé nos systèmes de croyance, nos conceptions du bien et du mal, nos mœurs sociales. Ce sont eux qui suscitent nos espoirs et nos attentes, nos rêves de réussites et nos peurs de l’échec. Ils insufflent en nous la convoitise, la cupidité et la lâcheté. Les prédateurs ont fait de nous des êtres suffisants, routiniers et des maniaques de l’ego”.

    Selon Castaneda, les sorciers de l’ancien Mexique appelaient le prédateur un “planeur” (mis en italiques par Castaneda) “parce qu’il jaillit de l’espace.. C’est une grande ombre, d’un noir impénétrable, une ombre noire qui fonce vers le sol et se pose lourdement”. Cette description correspond à des milliers de témoignages relatant des mouvements bizarres de sauts, parfois latéraux, qui sont exécutés par des extraterrestres de type Gris qui abordent des individus de façon impromptue. Les ombres noires fugaces sont moins souvent reportées, dans les témoignages, mais elles jouent le rôle principal dans le rapport, long et détaillé, réalisé par John Keel, sur l’activité extraterrestre dans son ouvrage “La Prophétie des Ombres”.

    Les écrits Gnostiques contiennent des descriptions de prédateurs extraterrestres appelés les Archontes, Arkontai en Grec. Les Codex de Nag Hammadi les décrivent comme des créatures lourdes, ténébreuses et fuyantes. Les noms les plus communs qu’ils leurs attribuent sont “créatures de l’ombre, simulacres”. Pourrait-on comparer les Archontes aux “ombres boueuses” décrites par Don Juan ? Cette question soulève la problématique plus générale des parallèles existant entre le shamanisme Toltèque de Méso-Amérique de Don Juan et le shamanisme des Écoles des Mystères de l’Europe antique. Nous allons analyser quelques-uns de ces parallèles.

    Tout d’abord, nous avons le problème de l’influence des prédateurs, ou planeurs, sur l’humanité. Dans Le Voyage définitif, Don Juan dit à Castaneda que “les prédateurs ont échangé leur mental contre le nôtre”. Cette affirmation alarmante suggère un parallèle immédiat avec les enseignements Gnostiques. Les Gnostiques, qui dirigeaient les Écoles de Mystères du Proche Orient dans l’antiquité, enseignaient que le mental réel des êtres humains, nous authenticos, fait partie de l’intelligence cosmique, dont toute la nature est empreinte, mais qu’en raison de l’intrusion des Archontes, ce “mental indi/gène”, ou “génie inné”, peut être subverti et même remplacé par une autre intelligence. Ils indiquèrent que les Archontes envahissent la psyché humaine et que, si leur invasion est avant tout de nature mentale et psychique, il reste qu’ils peuvent également nous agresser sur le plan physique. Leur influence fondamentale, cependant, se fait sentir dans notre syntaxe mentale, dans nos paradigmes et dans nos croyances, tout comme Don Juan le dit des planeurs.

    Don Juan dit à Castaneda que le mental du prédateur est “un modèle bon marché : réduction des dépenses, taille unique”. Cette description correspond parfaitement à la mentalité de ruche des Archontes. Les sorciers appellent ce mental étranger uniformisé “l’implantation étrangère, qui existe en toi et en tout être humain”. L’implantation étrangère (mise en italiques par Castaneda) nous arrache à notre syntaxe. Elle perturbe nos facultés indigènes d’organiser le monde en harmonie avec le langage qui est propre à notre espèce. L’importance de la syntaxe correcte dans la maîtrise, par le sorcier, de l’intention constitue l’un des sujets essentiels des derniers enseignements de Don Juan. La préoccupation du sorcier concernant la déviation de la syntaxe, et la dérivation subséquente de l’intention, est à mettre en parallèle avec l’importance du langage et de la définition correcte mises en exergue par les enseignements Gnostiques.

    Don Juan énonce un certain nombre d’affirmations relatives aux stratégies efficaces contre l’intrusion étrangère. Il dit que les sorciers des anciens temps “s’étaient aperçus que s’ils opposaient au mental des planeurs leur silence intérieur, cette implantation étrangère disparaissait, ce qui confirmait, pour les patriciens impliqués dans cette stratégie, l’origine extérieure de ce mental.” En d’autres mots, la prise de conscience qu’un autre mental puisse opérer en notre mental ne devient parfaitement claire et certaine que lorsque ce mental étranger a été dévoilé et expulsé. Ce n’est qu’alors que nous comprenons comment “notre véritable mental, celui qui nous appartient en propre et se résume à notre expérience personnelle, est devenu timide, inquiet et fuyant après une vie entière d’asservissement”. Le “véritable mental” de Castaneda peut être identifié au “nous authenticos” des Gnostiques. L’influence principale des planeurs, sur notre mental, se traduit par un conditionnement mental, un lavage de cerveau. C’est également le principal effet de l’intrusion Archontique.

    Auto-Défense Psychique

    Les textes Gnostiques décrivent des confrontations directes et physiques avec les deux types d’Archontes, le type embryonnaire ou foetal – à rapprocher des Gris que l’on rencontre dans les témoignages modernes impliquant des OVNIs – et le type reptilien. La tactique habituelle des Gris est tout d’abord de paralyser et ensuite d’infiltrer le mental du sujet humain. Dans la Première Apocalypse de Jacques, le maître Gnostique instruit un étudiant comment faire face aux Archontes. Ces entités prédatrices sont connues pour “enlever les âmes la nuit”, ce qui est une description précise des kidnappings modernes par des ET. Les adeptes des Mystères apprennent à repousser les Archontes grâce à des formules magiques (des mantras), des passes magiques ou des gestes de pouvoir (des mudras). Dans certains textes, la rencontre avec les Archontes est structurée selon le système des “sphères planétaires”. L’adepte qui pratique la projection astrale, le rêve éveillé ou la “manipulation de son double” (comme chez Castaneda) fait ainsi face aux Archontes dans une sorte de labyrinthe de jeu virtuel à sept niveaux, qui correspondent aux sept planètes. A chaque niveau, l’adepte ne peut continuer que s’il fait face au “gardien du seuil” en utilisant des paroles et des passes magiques.

    Pour plus d’informations sur la confrontation des Archontes, voir mon essai “Un Principe Gnostique”.

    La notion archétypique du “voyage au travers des sphères planétaires” était bien connue dans l’antiquité, particulièrement dans les écoles Hermétistes et Cabalistiques. Dans Tantra Vidya, O. M. Hinze compare l’ascension Gnostique, au travers des sept sphères, avec la montée de la Kundalini au travers des sept chakras dans les traditions Yoguiques de l’Inde. Don Juan n’a pas recours à ce système en sept niveaux mais sa description des planeurs s’adapte parfaitement à ce système. La corrélation est d’autant plus pertinente si nous rapprochons le “culte du serpent” de certains groupes Gnostiques avec la pratique du yoga de la Kundalini qui, à son tour, peut être rapprochée avec “le feu de dedans”, et le Serpent à Plumes, dans plusieurs des ouvrages de Castaneda. En bref, les sorciers Toltèques étaient des adeptes de la kundalini qui cultivaient “le feu de dedans”. Il se peut que leurs rencontres avec les planeurs n’aient pas été formalisées dans un jeu-épreuve de sept niveaux, mais les mêmes expériences sont décrites dans les trois systèmes : Toltèque, Yoguique et Gnostique.

    Sur l’utilisation de la Kundalini pour repousser l’intrusion extraterrestre, voir mon essai : la Kundalini et la Force extraterrestre.

    Les traits de caractère humains attribués par Don Juan à la déviation, par une implantation étrangère, sont identiques à ceux qui sont imputés aux Archontes dans les textes Gnostiques : l’envie (la convoitise) et l’arrogance (le sur-développement de l’ego) sont considérés comme leurs caractéristiques primordiales tandis que leur comportement témoigne du fait que ce sont des drones stupides (routiniers), avides d’exercer leur pouvoir sur nous et trop peureux pour se manifester ouvertement et pour se dévoiler.

    Ce serait une erreur de faire correspondre, de manière stricte et littérale, les révélations de Don Juan avec les enseignements Gnostiques mais ces premiers parallèles sont frappants et ce ne sont pas les seuls. Cet exemple exceptionnel nous montre comment la sagesse indigène des Amériques concorde avec les enseignements ésotériques d’une tradition spirituelle du Proche Orient perdue depuis longtemps. Le parallèle Toltèque-Gnostique peut paraître, à première vue, distant et improbable. Mais si nous postulons que l’expérience shamanique est, par essence, consistante et empirique (à savoir fondée sur l’expérience), il n’est pas étonnant de découvrir des correspondances cohérentes dans des traditions très éloignées dans le temps ou dans l’espace.

    L’Implantation Etrangère

    La notion d’une implantation étrangère est extrêmement instructive. Cela nous rappelle immédiatement les implants métalliques ou cristallins qui sont supposés être utilisés par les Gris (et leurs complices humains) pour suivre à la trace des sujets humains. Dans un autre sens, moins technologique, cela évoque le concept de virus idéologique implanté dans nos cerveaux par des entités non-humaines. Selon la critique Gnostique du Christianisme, l’idéologie rédemptrice dans sa forme Judéo-Chrétienne (c’est à dire la croyance en un rédempteur divin et une apocalypse finale) est tout simplement un tel virus. C’est quelque chose qui est implanté dans le mental humain par des forces extraterrestres. L’insistance Gnostique sur le Judéo-Christianisme (que l’on peut maintenant étendre aussi à l’Islam) nous confère un avantage stratégique dans la détection des influences extraterrestres parce que les religions patriarcales et rédemptionnistes ont dominé la narration historique sur notre planète. Cette domination est symptomatique de la déviance Archontique, selon les Gnostiques.

    Le mental étranger fait intrusion dans notre faculté de raconter des histoires, une faculté cruciale pour l’humanité si elle veut découvrir son chemin dans le cosmos. C’est une des manières les plus efficaces, sinon la plus efficace, de nous détourner du cours d’évolution qui nous est propre. La faculté, pour l’humanité, d’accomplir une finalité dépend de la possibilité de développer des narrations, des histoires, des scénarios qui nous guident, de la conception initiale à la complétude finale.

    Il est probable que les voies de détournement sont aussi nombreuses et diversifiées que les finalités humaines. Pour faire face à l’immense complexité de l’intrusion, la clarté et la concentration constituent des atouts indispensables. Don Juan fait remarquer, de façon étonnante, que le mental des planeurs est incapable de la moindre concentration. Cette remarque rappelle l’assertion Gnostique selon laquelle les Archontes n’ont pas d’ennoia, ils ne possèdent aucune volonté en propre : ils ne peuvent pas faire preuve d’intention. On pourrait définir la concentration comme une synergie entre l’attention et l’intention. Se concentrer, c’est apporter une certaine intensité d’attention (Bythos) à l’intention (Ennoia). Selon les enseignements Gnostiques, Bythos et Ennoia sont des divinités cosmiques, ou principes du Plérome, le Tout, et ce sont également des attributs du mental humain. Ils sont symbolisés par deux sphères. Se concentrer, c’est amener les deux sphères ensemble en un point unique de fusion, un centre mutuel. Nous réalisons ce processus en permanence lorsque nous focalisons notre attention sur une finalité spécifique ou sur une intention ; les Archontes en sont incapables parce qu’ils sont “incapables de la moindre concentration”. Ils ne possèdent pas de pouvoir de concentration, aucune faculté innée qui leur permette d’unifier l’attention à l’intention. La résistance humaine à leur intrusion dépend de l’attitude intérieure et de la discipline mentale : la sobriété du guerrier. Les conseils que Don Juan prodigue au guerrier, qui doit s’opposer aux planeurs, semblent constituer une version Toltèque des stratégies Gnostiques de résistance aux Archontes.

    Points Communs

    Lorsqu’on les examine attentivement, les enseignements de Don Juan, développés dans les neuf ouvrages de Castaneda de 1968 à 1998, contiennent de nombreux parallèles distincts avec l’initiation Gnostique. La nouvelle sorcellerie introduite par Castaneda est une extension et une transformation des connaissances ancestrales des “anciens voyants” de la tradition Toltèque du Mexique d’antan. Elle diffère de l’ancienne sorcellerie principalement de par le fait qu’elle n’accorde aucun intérêt aux jeux de pouvoirs subtils, aux querelles, aux pactes sinistres avec des puissances non-humaines ainsi qu’au contrôle d’autrui. Sa finalité est la liberté du guerrier spirituel plutôt que la prise de contrôle sur un objet ou une personne. Selon la conception Gnostique et selon la conception Toltèque, la libération ultime de l’humanité peut s’accomplir en s’opposant aux prédateurs extraterrestres. Ils ne sont pas ici pour nous guider ou pour nous faire évoluer mais, en les confrontant et en les subjuguant, nous pouvons générer une énergie vitale qui nous propulse vers d’autres états de conscience. Les aspects communs au Gnosticisme et au néo-shamanisme d’inspiration Toltèque de Castaneda sont les suivants :

    J’aime

  3. https://www.persee.fr/doc/diver_1769-8502_2010_num_161_1_7541

    faites le tour des « dites nouvelles météorologiques » de part le monde depuis quelques semaines notamment et vous allez comprendre !

    et vous allez saisir le distinguo à faire entre climat « global » et climat « vital« , ce dernier comprend notamment leurs « humeurs » bonnes , irritées , ou « mauvaises »…comme le prétendu temps ..sur lequel les béotiens pérorent à longueur de ….temps !

    l’article est intéressant mais il faut jeter au feu la « partie moderne » qui n’est qu’un tissu de propag(l)ande « réchauffiste « liée aux « flatulences cérébrales » de scientifiques aux ordres bien logés !

    L’intuition, l’ingéniosité, la projection, la passion, l’acharnement
    et la bienveillance sont là des aptitudes sous l’emprise de cette
    seconde voix dans la tête. Ces qualités, ces aptitudes sont au
    coeur de valeurs inestimables pour une collectivité.
    L’isolement et le calme sont impératifs, sinon l’esprit est entraîné
    ailleurs. Certains endroits, dont les églises, les sanctuaires et les
    endroits élevés, sont plus appropriés à cette réflexion. L’aube est particulièrement importante, car il est l’envol de la journée. Tout
    ce qui sera placé dans cette boite à réflexion à partir de ce
    moment persistera toute la journée. Il faut être particulièrement
    méfiant des pensées négatives qui nous assaillent au lever. Ils
    mènent le tempo de la journée. Lorsqu’elles sont les mêmes, tous
    les jours, il y a là un signe d’inquiétude.

    J’aime

  4. https://daily.jstor.org/when-psychoanalysts-believed-in-magic/

    https://veilofreality.com/2024/06/27/sub-personalities-invisible-forces-spirit-attachments-and-an-alternative-perspective-on-mental-illness/

    Sub-personalities, Invisible Forces, Spirit Attachments, And An Alternative Perspective On Mental Illness

    • Introduction
    • Ask yourself, who do you “think” YOU are?
    • People are Machines
    • Suggestions & Influences from the Outside
    • Collective Suggestions
    • Suggestions from People Surrounding You
    • Influences and Suggestions from Conscious Non-Terrestrial Beings, Spirits, and Entities (Occult Forces)
      • Claim 1: There is no proof that spirits and occult forces exist
      • Claim 2: These beings and entities are our own creation, imagination, or shadow parts of ourselves
    • How to differentiate what is “mine” and what may be coming from the outside in the form of an Occult Interference?
    • There is no such thing as “Mental Illness”
    • The Detrimental Spiritual Effects of Psychiatric Drugs
    • Spiritual Crisis and Initiation instead of “Psychosis”
    • Some Human Beings are not Human
    • Important Considerations

    Introduction

    Our view of ourselves, others, and the world as a whole is shaped, for the most part, by the assumption that we are an independent person,  separate from everything and everyone else. Many also tend to assume that their mind is located in the brain, enclosed like a fortress, existing independently of other people’s minds and the external physical world.

    We tend to assume that everyone has their own “mind bubble,” that we alone are the creators of our thoughts and that they are generated from signals between neurons inside the brain.

    The idea that the brain is the organ of the mind is based on a materialistic view of reality and ourselves as perceived by our five senses. We live in a materialistic age. The opinions of mainstream consensus science and medicine are based on this physical perception of reality.

    Humanity was not always disconnected from the spiritual world as we are now. Still, the split between spirituality and materialism has exponentially increased since the dawn of the “Age of Enlightenment” (also called the Age of Reason) in the 17th century.

    Humans have become increasingly “mentalized,” not only disconnected from the spiritual realms but also dissociated and disconnected from their bodies, living exclusively in the head. The dawn of transhumanism/A.I. and the exponential increase of technology keep humans even more externally focused and stuck in their heads, to the detriment of their inner lives and soul beings.

    The sense of an independent identity and persona, separate and impenetrable from everything else, is the greatest illusion and spell we’ve fallen under. The truth is our mind is porous and permeable. We are transducers of cosmic, universal, and environmental forces, and we are influenced by conscious non-physical (spiritual) beings of the higher and lower realms, elementals (nature spirits), and the unseen forces of nature.

    The porosity of the mind (porosity: the state or quality of being permeable) has been known to all occult esoteric traditions:

    Disconnected from essence and their true selves, acting like machines, people become easily programmable and conditioned by the latest hype, trends, outrage, propaganda, and artificial social engineering. They quickly identify with labels, a side, ideology, belief, etc. Most often, they take on a new spiritual identity (Christian, star seed, lightworker, etc.), engage in spiritual bypassing, or use activism or anything else to avoid facing themselves. Getting trapped in victim/blame consciousness is also very common. As Carl Jung said:

    “People will do anything, no matter how absurd, in order to avoid facing their own soul.”

    – Carl Jung

    The influences we receive from the “outside” through the porosity of the mind can be categorized into three major areas:

    1. Collective suggestions
    2. Suggestions from other people
    3. Suggestions from conscious non-terrestrial beings and entities (occult forces)

    J’aime

Laisser un commentaire