INFLATION : 1 FRANÇAIS SUR 3 VIT AVEC 100 EUROS À PARTIR DU 10 DU MOIS, SELON UNE ÉTUDE. C’est à la télé, alors… M. a parfaitement compris grâce à Davos que c’est en affamant les gens qu’on les rend tranquilles. Nietzsche nous prévenait déjà, qui écrit dans la Volonté de puissance, § 154 (je me répète mais je dois) : « ce n’est pas la faim qui engendre les révolutions, c’est le fait que chez le petit peuple l’appétit vient en mangeant… ». Dans les années 70, dites de croissance et de glorieuses, la rue bougeait. Dans les années 2020, le comportement est – comment dire… – plus orwellien et plus soumis. La télé en pleine forme sinon : c’était un faux drapeau (en roussie). Ils pourront tout leur faire : cela on le savait mais on est au milieu. Préparez vos bagages.

Un Français sur deux en viendrait à «sauter des repas» régulièrement ou occasionnellement par manque d’argent. [REUTERS/Eric Gaillard/File Photo]

Par Léa Espagnet, CNEWS

Publié le 01/06/2023 à 12:50 – Mis à jour le 01/06/2023 à 12:50

Un Français sur trois se retrouve avec seulement 100 euros de reste à vivre au 10 du mois, selon une enquête de l’Ifop.

Une anxiété financière majeure. Selon une enquête de l’Ifop pour le site MonPetitForfait en date du 25 mai dernier et rendue publique cette semaine, un tiers des Français ne dispose plus que de 100 euros le 10 du mois au titre du reste à vivre.

«Au 10 du mois, c’est-à-dire après le prélèvement des dépenses contraintes sur les comptes bancaires, 31% des Français se retrouvent avec un reste à vivre de moins de 100 euros sur leur compte en banque, dont 10% à découvert», précise l’enquête.

Ces résultats ont été obtenus grâce à un échantillon national représentatif de 1.500 Français, mettant en lumière les conséquences réelles, relevant donc non pas de l’irrationnel, mais bel et bien de l’ampleur des dégradations dues à l’inflation sur le niveau de vie des citoyens, qu’elles soient physiques mais aussi psychiques.

DES DÉPENSES ROGNÉES SUR TOUT

Et pour cause, les sacrifices en matière de consommation n’ont jamais été aussi importants d’après l’enquête. Ils sont particulièrement conséquents chez les Français les plus modestes, sachant que ceux qui ont réduit leurs dépenses alimentaires pour des raisons financières ces douze derniers mois ont doublé en une quinzaine d’années, passant de 29% en 2007 à 58% en 2023.

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Ces chiffres sont d’autant plus inquiétants qu’un Français sur deux (soit 51%) en viendrait même à «sauter des repas» régulièrement ou occasionnellement par manque d’argent. Cela représente une hausse de 7 points depuis 2022, toujours selon l’enquête.

Les dépenses liées au bien-être et aux activités sont aussi passées sous le couperet de l’inflation : «le type de contrat que les Français résilieraient en premier s’ils le pouvaient à partir du 1er juin, serait leur abonnement à une salle de sport (40%). De même, une proportion croissante de Français admet qui leur arrive de renoncer à aller chez le coiffeur (69%, + 3 points depuis juin 2022)», précise l’Ifop.

Concernant la santé, les résultats sont moins alarmants certes, mais le nombre de Français qui ont eu tendance à reporter certaines dépenses de santé ces douze derniers mois est quasiment deux fois plus élevé aujourd’hui (41% en mai 2023) qu’il y a une quinzaine d’années lors de la dernière grande crise inflationniste (25% en 2007).

DES CONSÉQUENCES SUR LA SANTÉ MENTALE

Outre les conséquences physiques, un tout autre aspect vient illustrer le lourd tribut que doivent payer les Français au quotidien à cause de la hausse des prix : la détresse psychologique.

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En effet, cette face cachée est pourtant palpable comme l’indique l’enquête, notamment pour les Français qui ont de grosses difficultés financières, touchés par les troubles antidépressifs les plus répandus tels que l’anxiété́ (54%) ou la dépression (31%).

A noter que cette proportion a «explosé chez les personnes les plus en détresse psychologique : 47% des personnes souffrant de pensées suicidaires disposent en général de moins de 100 euros le 10 du mois».

«Plus d’un Français sur deux (56%) admet rencontrer actuellement des difficultés à vivre avec les revenus de leur foyer, soit une proportion en hausse significative par rapport à janvier 2023 (49%)», a rappelé l’Ifop pour MonPetitForfait.

https://www.cnews.fr/france/2023-06-01/inflation-1-francais-sur-3-vit-avec-100-euros-partir-du-10-du-mois-selon-une-etude

nietzsche :

154.

L’évangile: la nouvelle que l’accès du bonheur est ouvert aux humbles, aux

pauvres, – qu’il suffit de séparer des institutions, de la tradition, de la tutelle des

classes supérieures: en ce sens, la montée du christianisme n’est pas autre

chose que la doctrine socialiste par excellence.

Propriété, acquisition, patrie, condition et rang social, tribunaux, police,

gouvernement, église, construction, art, militarisme: tout cela ne sont que des

entraves au bonheur, des erreurs et des embûches, oeuvres du démon dont le

christianisme annonce le châtiment – et tout cela est encore typique dans la

doctrine socialiste.

A l’arrière-plan de ces débordements, il y a l’explosion d’une répugnance

concentrée contre les  » maîtres « , l’instinct profond du bonheur qu’il y aurait

rien qu’à se sentir libéré d’une si longue oppression… (C’est généralement le

symptôme que les couches inférieures ont été traitées avec trop d’humanité,

qu’elles commencent déjà à sentir sur la langue le goût d’un bonheur qui leur

est interdit… Ce n’est pas la faim qui engendre les révolutions, c’est le fait que

chez le peuple l’appétit vient en mangeant… )

2 réflexions sur « INFLATION : 1 FRANÇAIS SUR 3 VIT AVEC 100 EUROS À PARTIR DU 10 DU MOIS, SELON UNE ÉTUDE. C’est à la télé, alors… M. a parfaitement compris grâce à Davos que c’est en affamant les gens qu’on les rend tranquilles. Nietzsche nous prévenait déjà, qui écrit dans la Volonté de puissance, § 154 (je me répète mais je dois) : « ce n’est pas la faim qui engendre les révolutions, c’est le fait que chez le petit peuple l’appétit vient en mangeant… ». Dans les années 70, dites de croissance et de glorieuses, la rue bougeait. Dans les années 2020, le comportement est – comment dire… – plus orwellien et plus soumis. La télé en pleine forme sinon : c’était un faux drapeau (en roussie). Ils pourront tout leur faire : cela on le savait mais on est au milieu. Préparez vos bagages. »

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