Un lecteur de Castaneda: « Ce que nous voyons comme une «conspiration» est simplement la manifestation naturelle de la réalité sous-jacente. Très peu de gens font consciemment partie du plan ; la plupart d’entre nous se contentent de vivre leur vie d’une façon mécanique, automatique, pièces d’une grande «machine»…la chose essentielle qui m’est apparue est que l’humanité se trouve dans les griffes d’acier d’un système de contrôle indifférent, qui l’éduque et la garde plus bas que terre pour ses propres desseins. Aucun groupe, aucune nationalité, aucune société secrète ni religion n’y échappe… Et nous constatons que le but ultime des psychopathes en tant que représentants vivants de la hiérarchie de Non-Etre, est de maîtriser l’énergie créatrice. De l’assimiler pour soi, pour en priver les autres en leur faisant croire des mensonges. Parce que quand on croit aux mensonges des psychopathes on leur donne le contrôle de son propre Libre Arbitre – essence de la créativité. » Lettre entière ici.

https://numidia-liberum.blogspot.com/2022/05/maupassant-et-le-horla-avenement-des_30.html

TEXTE DE NOTRE LECTEUR :


Le prédateur décrit par Don Juan n’était pas quelque
chose de bienveillant. Il était énormément pesant, rude,
indifférent. J’ai ressenti du mépris à notre égard. Il nous avait
indubitablement écrasés il y a très longtemps, en nous rendant,
comme l’a dit Don Juan, faibles, vulnérables et dociles. J’ai
éprouvé de la colère, une intention très ferme de ne pas les
laisser me manger. J’ai pleuré pour mes semblables…
(CASTANEDA, 1998)
vous
comprenez maintenant que nommer (humainement parlant) «
conspiration » ce qui se passe actuellement sur notre planète,
c’est grandement simplifier le problème. Ce que nous voyons
comme une « conspiration » est simplement la manifestation
naturelle de la réalité sous-jacente. Très peu de gens font
consciemment partie du plan ; la plupart d’entre nous se
contentent de vivre leur vie d’une façon mécanique,
automatique, pièces d’une grande « machine » dont nous ne
sommes nullement conscients.
Pendant mes recherches dans des centaines de
domaines d’étude, la chose essentielle qui m’est apparue est
que l’humanité se trouve dans les griffes d’acier d’un système
de contrôle indifférent, qui l’éduque et la garde « plus bas que
terre » pour ses propres desseins. Aucun groupe, aucune
nationalité, aucune société secrète ni religion n’y échappe.

Les informations que nous avons rassemblées suggèrent
qu’il y a une raison à l’état actuel des choses : la nature
cyclique de ces événements, que la vie organique sur Terre est
un transmetteur d’énergie qui alimente le cosmos ; que ce que
nous observons dans la nature – qu’il existe une chaîne
alimentaire – est quelque chose qui existe à tous les niveaux, et
nous ne sommes pas au sommet !
Nous avons aussi l’idée qu’il nous est possible de sauter
en bas de ce train avant qu’il ne déraille. C’est une idée
effrayante et lointaine pour la plupart d’entre nous à cause de
cette Matrice que nous sommes en train d’examiner et dont
nous pensons qu’elle n’est pas aussi solide qu’elle ne l’a été
présenté à l’humanité depuis des millénaires.
Dans la série Adventures with the Cassiopaeans [6], j’ai
pris conscience de l’importante question des psychopathes.
Ceux d’entre vous qui ont lu cette série se souviennent

peut-être de l’exposé long et méticuleux des faits, données et
observations qui ont conduit aux remarques qui suivent :
Et nous constatons que le but ultime des psychopathes
en tant que représentants vivants de la hiérarchie de Non-Être,
est de maîtriser l’énergie créatrice. De l’assimiler pour soi,
pour en priver les autres en leur faisant croire des mensonges.
Parce que quand on croit aux mensonges des psychopathes on
leur remet le contrôle de son propre Libre Arbitre – essence de
la créativité.
L’entité planétaire est le point focal d’une densité
spécifique d’interaction mental/corps. À certains moments ou «
croisements » cosmiques une entité planétaire de ce genre peut
avoir été programmée pour se polariser vers une densité
supérieure. La hiérarchie Négative voit cela comme le «
moment venu » pour que cette polarisation se fasse
négativement de sorte que l’entité planétaire participe
pleinement de la réalité négative de 4e
densité, et non de la
réalité positive. Les êtres polarisés négativement ont besoin
d’une base planétaire polarisée négativement à partir de
laquelle ils puissent fonctionner, tout comme les êtres de
densité supérieure polarisée positivement ont besoin de bases
planétaires polarisée positivement.
Toujours la maxime hermétique : Économie d’énergie
de lumière en haut, et économie de contrôle du mental et de la
volonté en bas. Ils veulent utiliser la propre énergie créatrice de
l’humanité pour « verrouiller » notre planète sous leur
domination.
Ce que nous observons en ce moment sur notre
planète : ressources en diminution, bombardements d’UV
intensifiés dans notre atmosphère, etc. ne sont PAS « des effets
secondaires malheureux mais inévitables de l’industrialisation
» : cela fait partie de l’effort délibéré mais caché de la
hiérarchie négative de préparer la composition biochimique et
électrique de cette planète à une polarisation négative.
Il existe bien des « planètes du mal » et des étoiles
sombres. Et la vraie question du moment est celle-ci : est-ce
que notre Mère Terre est sur le point d’en devenir une ?
La vie organique sur la Terre sert de «station de
transmission ». En tant que transmetteur, au temps de la
Transition, comme pour la dépression sur une onde quantique,
ce qui est en train d’être « transmis/observé » détermine la «
mesure ». Il y a approximativement 6 milliards d’êtres humains
sur cette planète en ce moment de transition, et la plupart
contribuent à la transmission quantitative. Mais ce qui manque,
c’est la vibration de fréquence de réponse qualitative qui
pourra créer le modèle du nouveau monde.
La qualité de l’humanité a peu changé au cours des
derniers millénaires. La plupart des êtres humains sont toujours
mus par la peur, la faim, et le sexe, dans des états de misère et
de chaos. La machine à désinformer de la Matrice a fonctionné
à plein pour conserver intacte cette situation, et ce avec grand
succès. Le non-sens propagé comme « Ascension » en est la
preuve évidente. C’est parce que la hiérarchie négative travaille
depuis des millénaires à élaborer le système de contrôle de
manière à ce que au « bon moment » de la transition, en
utilisant l’énorme dégagement d’énergie en provenance
d’innombrables êtres humains sur la planète, ils puissent
induire cette polarisation de manière à ce qu’elle se fasse
négativement.

11 réflexions sur « Un lecteur de Castaneda: « Ce que nous voyons comme une «conspiration» est simplement la manifestation naturelle de la réalité sous-jacente. Très peu de gens font consciemment partie du plan ; la plupart d’entre nous se contentent de vivre leur vie d’une façon mécanique, automatique, pièces d’une grande «machine»…la chose essentielle qui m’est apparue est que l’humanité se trouve dans les griffes d’acier d’un système de contrôle indifférent, qui l’éduque et la garde plus bas que terre pour ses propres desseins. Aucun groupe, aucune nationalité, aucune société secrète ni religion n’y échappe… Et nous constatons que le but ultime des psychopathes en tant que représentants vivants de la hiérarchie de Non-Etre, est de maîtriser l’énergie créatrice. De l’assimiler pour soi, pour en priver les autres en leur faisant croire des mensonges. Parce que quand on croit aux mensonges des psychopathes on leur donne le contrôle de son propre Libre Arbitre – essence de la créativité. » Lettre entière ici. »

  1. +100% !!! Et je partage trois fragments volés chez Aragon (oui je sais…) pour nous remettre un peu de beauté / vérité (idem) dans notre quotidien :
    – La liberté commence ou naît le merveilleux
    – Il arrive qu’aux murs du cachot le reclus taille une inscription qui fait sur la pierre un bruit d’ailes.
    – O grand rêve […] Empare-toi du reste de ma vie, marée montante à l’écume des fleurs.

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  2. Bonjour Nicolas

    maupassant était très inspiré mais par QUI ?

    et flaubert son mentor? et combien d’autres « auteurs » …! beaucoup sinon TOUS! d’où tiraient ils leur créativité , leurs « talents » et leur « heure de gloire »

    beaucoup ont dévoilé , un certain nombre en a payé le prix car aucun »repas » n’est « gratuit « dans ce « monde » et on ne mord pas la main qui vous « nourrit » et que vous « nourrissez »!

    https://www.jstor.org/stable/41055766

    https://www.revue3emillenaire.com/blog/voir-linvisible-lart-et-locculte-par-gary-lachman/

     Comme les chamans plus tard, ces premiers voyants revenaient de leurs voyages intérieurs avec des connaissances utiles glanées de l’autre côté. Il semble que dès le début, l’idée que « dans l’art, il est nécessaire d’étudier l’occultisme » et que l’artiste « doit être clairvoyant ; il doit voir ce que les autres ne voient pas » — comme l’a déclaré le philosophe ésotérique P. D. Ouspensky, dont les écrits ont influencé des artistes russes d’avant-garde tels que Kasimir Malevitch et Mikhail Matiushin — était en vigueur [2].

    https://grandpalais-immersif.fr/actualite/mucha-ou-le-sacre-du-mysticisme

    L’architecture, dans ses formes les plus anciennes, s’intéressait également à des réalités au-delà du quotidien. La construction de Stonehenge, le site mégalithique le plus célèbre, a été datée de 3100 av. J.-C. Bien qu’il ne s’agisse peut-être pas d’art à proprement parler, la précision avec laquelle les énormes dalles de pierre composant Stonehenge sont disposées produit un effet esthétique incontestable, qui a dû jouer un rôle dans les autres fonctions que le site a pu remplir. De nombreuses théories expliquent pourquoi nos ancêtres du Néolithique ont érigé ces blocs gigantesques, dont certains pèsent jusqu’à vingt-cinq tonnes, allant des besoins de sacrifices humains à une base d’atterrissage pour les OVNIS. Cependant, de nombreux chercheurs s’accordent à dire qu’à l’instar d’autres sites mégalithiques, ces pierres massives ont été placées avec une précision que les ingénieurs modernes auraient du mal à égaler, afin de consigner les mouvements du soleil, de la lune et des étoiles. Pourtant, ces calendriers astronomiques n’ont pas été érigés uniquement pour enregistrer le changement des saisons. Comme le suggère l’écrivain Colin Wilson, nos anciens ancêtres semblent avoir eu une conscience intuitive d’une sorte d’énergie provenant des cieux et de la terre elle-même, et ils ont construit Stonehenge afin de marquer les moments où cette mystérieuse puissance occulte était la plus présente [3].*

    S’il est clair que les pyramides ultérieures ont servi de tombeaux, rien dans les grandes pyramides de Gizeh ne suggère qu’elles aient servi de mausolées monumentaux. Il y a des raisons de croire qu’elles servaient de temples initiatiques, dans lesquels les prêtres maîtrisaient l’art de séparer l’âme du corps, afin qu’elle puisse entamer son voyage vers les étoiles [4] La forme et les contours mêmes de ces espaces auraient été conçus pour créer des états de conscience spécifiques.

    La Renaissance a bien sûr permis de redécouvrir (sic)les œuvres de sages antiques comme Platon,perdues (ou cachées)depuis des siècles. Mais comme l’explique l’historienne Frances Yates dans Giordano Bruno and the Hermetic Tradition, la Renaissance a été encore plus marquée par la redécouverte des œuvres du plus célèbre magicien de tous les temps, Hermès Trismégiste, le « trois fois plus grand Hermès ». En 1463, un dénicheur de livres pour le compte du courtier florentin Cosimo de’ Medici tomba sur un recueil de textes hermétiques, censés avoir été écrits par le grand magicien lui-même. Marsilio Ficino, le scribe de Cosimo, était en train de traduire des œuvres perdues de Platon lorsque Cosimo l’a retiré pour travailler sur Hermès. Il en résulta une remarquable infusion d’idées hermétiques et occultes dans le génie florissant de la Renaissance. On le voit dans la Primavera (1482) de Botticelli, dont Yates suggère que la peinture a été dirigée par Ficino et qu’elle décrit comme une « application pratique de la magie, un talisman complexe » [8] La sculpture a elle aussi été imprégnée de la vision hermétique ; comme l’écrit Yates : « Les mages opérationnels de la Renaissance étaient les artistes et c’était un Donatello ou un Michel-Ange qui savaient comment infuser la vie divine dans les statues » [9]

    Dans un marché très concurrentiel, il est important pour les artistes de se faire connaître. Ce n’était pas le cas à l’époque du gothique (1150-1220 apr. J.-C.). Les artistes ne s’attribuaient pas leurs œuvres, ils se perdaient au service de quelque chose de plus grand. Certains ont suggéré que les auteurs des cathédrales de Chartres et de Notre-Dame de Paris appartenaient à des « écoles » ésotériques, dont une partie du travail consistait à incarner dans la pierre des secrets occultes sur l’homme, Dieu et le cosmos [6]. Selon le mystérieux alchimiste du XXe siècle Fulcanelli, les bas-reliefs, les décorations, les images et les icônes représentés sur les pierres des chefs-d’œuvre gothiques parlent l’étrange langue argotique, qui communique les secrets alchimiques à ceux qui peuvent les lire et les cache à ceux qui ne le peuvent pas [7]. [Comme dans les grandes structures égyptiennes, on peut déceler l’effet de la « géométrie sacrée » dans ces lieux saints, l’utilisation consciente du nombre d’or et d’autres mesures significatives, dérivées d’anciens sages comme Pythagore et Platon. Combiné aux vitraux éclatants de leurs énormes rosaces et à la musique polyphonique primitive, l’effet d’un autre monde dans des lieux comme Chartres a dû être transformateur, plongeant leurs fidèles dans des états d’altération communautaire.

     Au début du XVIIe siècle, sous l’effet d’une église intolérante et d’une science moderne en plein essor, les enseignements hermétiques, jusqu’alors respectés, avaient perdu une grande partie de leur prestige. Pourtant, c’était une époque où l’art occulte était florissant, avec des textes alchimiques illustrés et des « cartes » des mondes cachés, ce que l’on appelait la « cartographie hyperphysique ». Ces diagrammes complexes, composés de cercles concentriques colorés, de triangles, de textes et d’illustrations frappantes, décrivent les relations secrètes entre les mondes physique et spirituel. Les œuvres alchimiques sont truffées de dragons rouges, de lions verts, d’hermaphrodites, de soleils, de lunes et d’autres symboles étranges, dont beaucoup seront empruntés plus tard par le surréalisme, qui transmettent aux initiés les mécanismes internes de la nature. L’une des œuvres les plus remarquables est Atalanta Fugens (Atalanta en fuite) de Michael Maïer, parue en 1618. Il s’agit d’un exemple précoce de multimédia, combinant poésie, images et musique pour transmettre la signification alchimique de l’ancien mythe grec.

    Alors que la science et le rationalisme faisaient progresser (sic), de nombreux artistes, méfiants à l’égard du nouvel univers d’horlogerie, se sont rebellés et se sont tournés vers l’étrange, l’inhabituel et le troublant. Le Nouveau Monde ordonné leur paraissait froid et stérile, et ils cherchaient leur inspiration dans le mystère et dans les visions d’un passé plus romantique. Le renouveau gothique a engendré un goût pour les ruines et les lieux désolés, ainsi que pour le côté sombre de la nature humaine. Le surnaturel, exclu du programme des Lumières, était un thème de prédilection, et The Nightmare (Le Cauchemar, 1781) d’Henry Fuseli exprime la fascination pour le moi caché, réprimé et occulté. Fuseli était l’un des nombreux artistes, écrivains et penseurs qui composaient le « monde souterrain occulte » de la fin du XVIIIe siècle à Londres ; un autre était l’ami de Fuseli, le poète, peintre et visionnaire William Blake, qui assistait lui-même à des séances de spiritisme [10] Blake, graveur, était pratiquement inconnu en tant que poète et peintre de son vivant. Pourtant, les peintures de Blake, pleines d’hommes et de femmes à la Michel-Ange et débordante de formes et de couleurs vibrantes et vitales, sont aujourd’hui précieusement conservées et reconnues, au même titre que sa poésie, comme l’expression de sa vision spirituelle et hermétique. Comme le souligne Kathleen Raine, Blake n’était pas un génie « fou » sans formation. Il était bien formé à la philosophie hermétique et, comme c’est le cas pour de nombreux chefs-d’œuvre de la Renaissance, ses peintures, gravures et textes enluminés saisissants — autre exemple de technique mixte — sont remplis de symboles et d’images liés à la tradition ésotérique [11].

    Emanuel Swedenborg et dans sa croyance en une correspondance entre les choses de ce monde et les réalités d’un monde supérieur, le symbolisme a influencé la littérature, l’art et la musique de l’époque, jusque dans la poésie de Baudelaire, les opéras de Wagner et les œuvres de peintres tels que Gustav Moreau et Odilon Redon. Orphée, le poète mystique de la légende grecque, qui descend aux enfers, était un sujet de prédilection pour les œuvres luxuriantes et exotiques de Moreau. Les visions sombres de Redon sont surtout visibles dans ses illustrations pour le roman hallucinatoire de Gustav Flaubert, La tentation de saint Antoine (1874).

    Redon était un visage familier de l’underground mystique du Paris fin-de-siècle, où il côtoyait d’autres artistes intéressés par l’occulte, tels que les compositeurs Erik Satie et Claude Debussy, le poète Stéphan Mallarmé et le romancier J. K. Huysmans, dont Là-Bas (1891) est un classique du satanisme décadent. L’occultiste « Sar » Merodack Péladan joue un rôle important à cette époque. Il est à l’origine du célèbre Salon de la Rose-Croix où, où en 1892, Satie présenta la première de ses Trois Sonneries de la Rose+Croix. C’est dans ce milieu que René Guénon, fondateur du traditionalisme, et René Schwaller de Lubicz, égyptologue et alchimiste atypique, débutèrent leur carrière. L’obsession de la fin du siècle pour l’occultisme est inspirée par les œuvres passionnantes du magicien français Eliphas Levi, lui-même dessinateur de talent, qui compte parmi ses lecteurs Baudelaire, Rimbaud et bien d’autres. Dans Dogme de la Haute Magie (1854), Levi affirmait que l’arme la plus puissante de l’arsenal d’un magicien était son imagination, une intuition que des magiciens ultérieurs, comme le célèbre Aleister Crowley, qui n’était pas étranger à la toile, ont considérablement développée [12].

    Ironiquement, c’est au cours du XXe siècle, résolument « moderne », que les liens entre l’art et l’occulte se sont véritablement affirmés. En 1912, Wassily Kandinsky a publié Du Spirituel dans l’art et dans la peinture en particulier (1912), un ouvrage prédisant l’avènement d’une « époque de la grande spiritualité ». Influencé par ses lectures théosophiques et Rudolf Steiner, Kandinsky voyait l’art comme un contrecoup spirituel au matérialisme croissant de l’époque. Kandinsky n’était pas seul. D’autres grands modernistes, comme Frantisek Kupka et Piet Mondrian, ont également été inspirés par leurs lectures de la théosophie. Alors que le symbolisme suggérait l’existence d’un autre monde, planant en quelque sorte derrière celui-ci, Kandinsky et les autres considéraient l’art comme un moyen d’entrer dans ce monde lui-même, d’atteindre directement les dimensions supérieures. On attribue à Kandinsky la création de la première peinture abstraite, mais cette distinction appartient peut-être en réalité à un artiste inconnu à l’époque, mais dont l’œuvre, grâce à l’intérêt récent pour l’« art occulte », a été mise en lumière.

    Le Londonien Austin Osman Spare (1886-1956), qui a fait irruption sur la scène artistique anglaise en tant qu’enfant terrible des Edwardiens, a été acclamé à dix-sept ans, en 1903, comme le plus jeune exposant de l’histoire de la Royal Academy. Pourtant, la célébrité de Spare est rapidement éclipsée par son intérêt pour l’occultisme, la magie et les états de conscience étranges et liminaires, et il sombre rapidement dans l’obscurité [15] Il développe un art d’une délicatesse à la Beardsley et d’une puissance magique, créant un système original de sigils et de signes occultes destinés à entrer en contact avec d’autres plans. Parmi ses nombreuses influences occultes figure la sorcellerie, une muse qu’il partage avec la peintre australienne Rosaleen Norton (1917-1979), dont les toiles païennes et démoniaques sont souvent similaires à celles de Spare.

    Spare a été pendant une courte période un associé d’Aleister Crowley (1875-1947), mentionné plus haut, le magicien le plus célèbre du vingtième siècle, dont les idées ont influencé Norton et pratiquement tous les artistes occultes qui ont suivi. Crowley lui-même peignait et, ces dernières années, ses œuvres crues et dérangeantes — comme Spare et Norton, Crowley y incorporait beaucoup de sexualité transgressive dans son occultisme — ont attiré beaucoup d’attention et ont été largement exposées [16]. Avec Crowley, nous entrons dans un domaine de l’art occulte dans lequel la distinction entre magie et art, rituel et performance, toujours flexible, devient pratiquement inexistante, une sphère intermédiaire connue sous le nom d’« occulture ».

    Les racines d’occulture, comme celles de la plupart des mouvements artistiques, remontent à diverses directions, mais on peut dire qu’une source sûre a été la remarquable résurgence de l’intérêt populaire pour l’occultisme qui a constitué le « renouveau occulte des années 1960 ». La Première Guerre mondiale avait mis fin à l’occultisme de fin-de-siècle. L’intérêt pour la spiritualité et l’occultisme a repris dans les années d’après-guerre et nous pouvons même considérer les années 1920 comme une sorte d’« âge d’or de l’ésotérisme moderne », avec un grand nombre de ses figures majeures opérant toutes en même temps. Et, comme je l’ai brièvement mentionné, le surréalisme avait plus qu’un intérêt passager pour l’occultisme, André Breton lui-même étant particulièrement fasciné par le Tarot. (ROTA TORA ORAT TORA ATOR)Mais avec les « sales années 30 » et la Seconde Guerre mondiale, l’attention s’est tournée vers d’autres horizons.

    sous la férule de cointelpro…,

    à la fin des années 1950, l’intérêt pour la magie, la sorcellerie, le paranormal, et en particulier les ovnis, a commencé à se répandre. Les poètes Beat de San Francisco et de New York avaient découvert la sagesse de l’Orient, sous la forme de l’hindouisme, du bouddhisme zen et des romans de Hermann Hesse. L’Homme en dehors de Colin Wilson en a lancé plus d’un dans une quête existentielle … dédaléenne

    avec un prétendu fil d’ariane qui mène à un abîme de… men songes …et entretient la Nescience et l’ignorance des prétendants à l’ascension vers la cité céleste ! !

    cordialement

    un intranquille homme du nord MALlarmé et en maldoror dans la cité du MORDOR

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  3. Les Cathares étaient un groupe dépositaire d’une Connaissance initiatique. Connaissance qui était notamment très active dans le dernier sacrement qu’ils délivrent : le Consolamentum. L’application de celui-ci leur permit d’ailleurs d’affronter les flammes du bûcher en chantant car il leur conférait le pouvoir de transcender l’illusion de la mort. Voici un petit documentaire apportant quelques éléments supplémentaires à propos des Cathares, et notamment pourquoi ils furent exterminés :

    L’épigénétique découlant du cheminement cathare initiatique quotidien, réveillait dans leur génétique certains codes libérateurs. En quelque sorte nous pouvons dire que cette initiation originelle voyage à travers l’espace et le temps grâce à l’épigénétique relayée par différents groupes culturels qui se reconnurent.

    Durant le parcours du chercheur de vérité, ses parties intérieures – les différents archétypes de la psyché (victime, bourreau, etc…), les autres moi SDS ou SDA sur d’autres lignes temporelles –, apprenaient à se reconnaître mutuellement. Cette Connaissance ou onde porteuse de Conscience révélait sa quintessence à travers la capacité de l’initié à s’émanciper des lois restrictives de l’existence de 3ème densité. C’est le jeu alchimique de l’oie menant à la Connaissance qui est, et fut transmis au cours des pérégrinations des uns et des autres.

    Ce fut par exemple le cas des Templiers et des Cathares, qui de manière relativement secrète, partagèrent leurs connaissances et se soutinrent parfois. De même, au temps des croisades, les Templiers eurent des liens privilégiés durant une période suffisamment longue avec les Hashashyns ou Assassins*(informations complémentaires avant le prochain titre) pour que ces derniers leur fassent profiter d’un savoir autant spirituel que matériel. De ces connaissances orientales émergea l’aura et la puissance des Templiers, qu’on leur envia en occident.

    En fait, parallèlement aux nombreuses traditions qui essaimaient la surface du globe, naquirent des sociétés ou courants ésotériques plus ou moins secrets (esséniens, soufis, gnostiques, zoroastriens, druides, mages persans, chamanisme allant de la Sibérie à l’Afrique en passant par l’Asie, etc…) qui communiquèrent souvent entre eux malgré des distances parfois importantes. S’apportant les uns les autres des informations, maintenant ainsi leur transformation intérieure active.

    Ce point commun leur venait d’une sagesse alchimique universelle, qui par un système de symboles, guide l’individu dans une chasse au trésor multidimensionnelle à la rencontre de son identité originelle. L’Alchimie représente justement la dimension sans frontière de cette Connaissance puisque les adeptes de la science hermétique ne s’identifièrent jamais à aucun courant spécifique.

    Les chercheurs de vérité, qui mettaient en péril les dogmes totalitaires imposés au peuple (notamment ces chamans occidentaux qualifiés de sorciers ou sorcières), se virent à multiples reprises persécutés durant des dizaines, voire plusieurs centaines d’années.

    « Des premières décennies du XVéme siècle à l’an 1650, les Européens continentaux exécutèrent entre deux cent mille et cinq cent mille sorciers et sorcières (selon les estimations conservatrices), dont plus de 85 % étaient des femmes (BEN-YEHUDA, 1985)

    l’usage de la torture était délicatement appelé « mettre à la question ». Au Languedoc, des vagues successives d’inquisiteurs hautement entraînés, aidés par des informateurs et des tortionnaires et animés par le credo totalitaire de l’Église catholique, armés de manuels détaillés et de registres de « renseignements » toujours plus épais, firent lentement mais sûrement tomber le catharisme dans l’oubli. Des milliers de drames de conscience s’achèvent dans les oubliettes ou dans des feux noyés de sang. Vers la fin du siècle [le XIIIème], seuls les véritables héros osaient dire que ce monde était mauvais.

    Ce n’était pas un système judiciaire, c’était un système conçu pour susciter la peur. Ce système de terreur catholique vieux de 250 ans était le système disponible au début des persécutions de sorcières, ce qui était bien pratique – même si, curieusement, les premières persécutions ne furent pas ecclésiastiques mais plutôt politiques [Tel le procès de Jeanne d’Arc]. »

    Les Assassins

    « Les soi-disant « assassins » étaient en réalité des ismaéliens. L’ismaelisme est une branche de l’Islam shi’îte.

    Hassan I Sabbah fut le fondateur de l’ismaelisme réformé d’Alamut (XI° siècle). (Alors que les sunnites s’attachent au sens apparent du Coran, les shi’îtes travaillent à en découvrir les sens cachés) et élabora la doctrine de la Résurrection.

    (…)

    La pratique de l’assassinat :

    … leur but dans la vie n’était pas de faire la guerre mais d’étudier.

    Plutôt que d’utiliser une guerre classique coûteuse en hommes, il était plus adapté de faire tuer par un seul individu les seuls individus qui voulaient leur perte.

    Et les guerriers qui s’acquittaient de cette tâche le faisaient par esprit de sacrifice (…)

    Les Templiers jouaient un rôle d’intermédiaires avec le monde musulman. Comme les ismaéliens, ils étaient des guerriers mystiques qui croyaient dans le même Dieu, et combattaient les envahisseurs Mongols. Ils entreprirent de travailler ensemble aux niveaux culturel et religieux : les Templiers apprirent l’usage des chiffres arabes, l’astronomie, etc., et acquirent un niveau d’évolution supérieur à celui de leurs contemporains, d’où l’essor économique de l’Ordre et son indépendance vis a vis des » autorités. » (…) »

    http://www.templiers.org/assassins.php

    Vous ne réalisez pas votre propre situation. Vous êtes en prison. Tout ce que vous pouvez désirer, si vous êtes sensé, c’est vous évader. Mais comment s’évade t-on ? Il faut percer les murailles, creuser un tunnel. Un homme seul ne peut rien faire. Mais supposez qu’ils soient dix ou vingt, et qu’il travaillent à tour de rôle : en s’assistant les uns les autres, ils peuvent achever le tunnel et s’évader.

    En outre, personne ne peut s’échapper de la prison sans l’aide de ceux qui se sont déjà échappés. Eux seuls peuvent dire de quelle façon l’évasion est praticable et faire parvenir aux captifs les outils, les limes, tout ce qui leur ait nécessaire. Mais un prisonnier isolé ne peut pas trouver ces hommes libres ni entrer en contact avec eux. Une organisation est nécessaire. Rien ne saurait être achevé sans organisation.

    (…) chaque prisonnier peut un jour rencontrer sa chance d’évasion, à condition toutefois qu’il sache se rendre compte qu’il est en prison. « 

    Ouspensky transmettant les enseignements de Gurdjieff, Fragments d’un enseignement inconnu, p.65, collection J’ai lu.

    Philippe le Bel traîne une sale réputation. Il est tour à tour au centre de multiples affaires sordides : la tour de Nesle (au terme de laquelle il n’hésite pas à jeter au cachot ses trois belles-filles, soupçonnées d’adultère et à écorcher vifs leurs amants), la destruction de l’Ordre des Templiers (dans le but de s’approprier leurs richesses), la malédiction de Jacques de Molay (qui donnera naissance à la légende des Rois Maudits), les émeutes anti-fiscales (le peuple, saigné à blanc par les taxes, se révolte) ou du Grand Schisme d’Occident. »

    http://www.etaletaculture.fr/histoire/quel-est-le-roi-le-plus-mechant-de-l-histoire-de-france/

    Concertée par le roi Philippe IV le Bel et ses agents, la destruction de l’Ordre du Temple dont Jacques de Molay est le vingt-troisième grand maître, débute le 13 octobre 1307 par l’arrestation à la même heure et dans toute la France de l’ensemble des Templiers. S’assurant habilement le soutien de l’opinion publique, le roi de France calme également les scrupules du pape Clément V, qui prononce l’abolition de l’Ordre lors du concile de Vienne, en 1312. Lorsque Jacques de Molay nie publiquement ses prétendus aveux le 18 mars 1314, il est jeté au bûcher, sur lequel il aurait, selon la légende, maudit le pape, ainsi que les rois de France « jusqu’à la treizième génération ». »

    Pour davantage de compréhension sur le destin qui unissait ces deux hommes, voici un texte clair et objectif :

    Molay (Jacques de), grand maître des Templiers mort sur le bûcher, à l’origine de la légende des Rois maudits »

    http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article944

    « Les voies s’opposent à la vie de tous les jours, fondée sur d’autres principes, et assujettie à d’autres lois. Là est le secret de leur puissance et de leur signification. Dans une vie ordinaire, si prise soit-elle par des intérêts philosophiques, scientifiques, religieux ou sociaux, il n’y a rien et il ne peut rien y avoir qui offre les possibilités contenues dans les voies.

    (…)

    La quatrième voie diffère donc des autres en ceci qu’elle pose devant l’homme, avant tout, l’exigence d’une compréhension. L’homme ne doit rien faire sans comprendre (…). Plus un homme comprendra ce qu’il fait, plus les résultats de ses efforts seront valables. C’est un principe fondamental de la quatrième voie. Les résultats obtenus dans le travail sont proportionnels à la conscience que l’on a de ce travail.

    (…)

    Ainsi, lorsqu’un homme atteint la volonté par la quatrième voie, il peut s’en servir, parce qu’il a acquis le contrôle de toutes ses fonctions physiques, émotionnelles et intellectuelles. (…) La quatrième voie est appelée parfois « la voie de l’homme rusé ». L' »homme rusé » connaît un secret que le fakir, le moine et le yogi ne connaissent pas. »

    Ouspensky, Fragments d’un enseignement inconnu, p. 94, 97 et 98

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  4. La langue des oiseaux, ou l’art d’entendre les mots autrement…

    Voici une brève introduction sur le langage des oisons par Patrick Burensteinas :

     » La langue des oiseaux, ou l’art d’entendre les mots autrement… »

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  5. Patrick Burensteinas est intelligent , cultivé, bien inspiré mais il ne sait pas tout ! lui même le reconnaît ….et j’en sais moins que lui dans son domaine d’expertise !

    https://electroverse.substack.com

    le climat global et le climat « vital  » changent rapidement malgré leurs contre -mesures….et leur enfermement digital global est en voie ….d’incarnation !

    <<Avec le soleil qui clapote et l’énergie qui traverse la terre, les évènements climatiques vont se multiplier, accroissant les écarts déjà marqués des températures et la puissance des évènements, qu’ils soient pluie, tremblement de terre, puissance solaire, vent, gel, etc. Cette situation est aussi le terreau des maladies de l’homme tant physiques que mentales et les conséquences sur la société qui devient exagérément nerveuse et criarde.

    Les fragiles-du-haut vont être excités autour du 13. Pour les nouveaux lecteurs, les fragiles-du-haut sont une couche de la population qui réagit plus difficilement au moment du passage de Mercure devant le soleil ou autres grands alignements, posant des gestes irrationnels. Le résultat, qui se termine souvent en crime, peut être constaté dans les petites nouvelles.

    Nous n’avons pas eu la débâcle des tremblements de terre, mais nous aurons l’après. Ça va très mal.Méfiez-vous du Soleil. Conservez vos préparatifs à portée de main. Soyez aux aguets.>>

    Pierre

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  6. nous ne sommes pas tous au même « niveau » … , à tous « niveaux »…

    je ne sais pas pour vous tous mais quant à moi je chemine du moins j’essaie … mais sans « plan » conscient ..,.qu’il est « difficile dans ce temps et dans ce monde de trouver une , sa , où la VOIE !

    le système n’est pas là pour nous » élever »! et quand on arrive ou qu’on revient ici -bas dans « la matière » , « il » nous éduque …

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