« Dans son édito du 13 juillet sur CNews, Éric Zemmour disait d’ailleurs comprendre les gens qui parlaient de dictature sanitaire. » Pour l’instant je ne suis pas pour Zemmour : mais entre Macron, le reste et le RN on a de quoi être effaré. Tous ceux qui se méfient de lui ne m’inspirent pas confiance non plus : ils se jettent dans les bras de la Bête en jouant au plus fin. Numéro un des lectures et des aspirations d’une France perdue mais sympathique, Z. incarne la troisième voie. C’est le seul à citer Taine et Tocqueville aussi – avec nous. C’est lui et sa candidature bonapartiste, ou l’épouvante de la réélection et de la tyrannie techno-bruxelloise à la sauce démocrate US. Inutile de venir insulter, merci. C’est facile de parler d’opposition contrôlée alors qu’on a ici affaire à une opposition tolérée : et on a vu clairement ce qu’on a perdu avec Trump.

Le passe sanitaire élargi entrera en vigueur le 9 août, malgré les protestations légitimes contre l’hypocrisie d’un Président qui n’a fait que multiplier les incohérences au cours de cette crise. A plusieurs reprises, Éric Zemmour a eu l’occasion d’analyser ce passe sanitaire, dernier avatar d’une politique orwellienne orchestrée par Emmanuel Macron.

Fin avril, le Président Macron affirmait, la main sur le cœur, la phrase suivante « Le passe sanitaire ne sera jamais un droit d’accès qui différencie les Français. Il ne saurait être obligatoire pour accéder aux lieux de la vie de tous les jours comme les restaurants, théâtres et cinémas, ou pour aller chez des amis. ». A la lumière d’aujourd’hui, on se rend compte de la sournoiserie de notre président qui a, malgré ses promesses, rendu de facto le vaccin obligatoire pour les Français. En effet, il va sans dire que le test PCR à 50 euros ne constitue pas une alternative sérieuse donnée au Français, puisqu’on imagine bien la stupidité financière de recourir à ce moyen simplement pour aller siroter une bière. Ainsi, de fait et insidieusement, le passe sanitaire est devenu obligatoire pour les Français, malgré la multitude de textes de droit, tant au niveau national qu’international, s’opposant à la vaccination obligatoire. Ces semi-mensonges, ces hypocrisies, le peuple français trouve cela insupportable. Tout au long de cette crise, et dès le début, Macron s’est moqué des Français, à l’image des masques qui furent tantôt inutiles, tantôt obligatoires. Éric Zemmour décrit ceci comme une méthode orwellienne, et il n’est pas difficile de se rendre compte qu’il s’agit en fait de la manière globale qu’a choisi Macron pour gouverner. 

Dans son édito du 13 juillet sur CNews, Éric Zemmour disait d’ailleurs comprendre les gens qui parlaient de dictature sanitaire. Et pour cause, depuis un an et demi, les Français ont été forcés de tout sacrifier pour faire face à une pandémie qui en réalité ne tue que peu. En effet, rappelons-le, il s’agit d’une maladie au taux de mortalité s’élevant à 0,05% et dont l’âge moyen de décès est de 82 ans. Bien sûr, le but n’est pas ici d’ignorer chaque cas individuel qui est évidemment une tragédie, mais d’élever l’analyse d’un point de vue statistique.« En démocratie, on doit pouvoir parler de tout sans subir des invectives. « Le confinement est une atteinte scandaleuse aux libertés. » s’exprimait justement Eric Zemmour, dans une interview accordée à Nice Matin le 4 août. 

Si, depuis un an et demi, Emmanuel Macron n’avait pas mené une politique de gestion de l’épidémie totalement folle, jamais aujourd’hui la question du passe sanitaire ne se poserait. Le passe sanitaire paraît aujourd’hui à beaucoup de gens comme la seule sortie viable d’un cercle vicieux de confinement et de déconfinement infernal, mais si une autre voie avait été prise dès le début nous n’en serions pas là. Nous nous sommes précipités dans des pratiques de confinement par mimétisme envers la Chine, habituée des mesures totalitaires, tout en fermant les yeux sur les possibles traitements. Nous n’avons pas souhaité augmenter drastiquement les capacités des hôpitaux et de leurs salles de réanimation alors que leur débordement constituait le risque premier. Macron a préféré mettre en place des mesures figurant parmi les plus liberticides au monde à l’endroit de ses citoyens, tout en veillant à ne jamais fermer les frontières. Et enfin, cette gestion catastrophique a été ponctuée de discours infantilisants et menaçants de la part du Président et de ses ministres, et ce de manière régulière. Face à cette suite d’affronts faits au Français, le passe sanitaire, summum d’hypocrisie, ne peut être accueilli qu’avec une protestation légitime, d’autant plus lorsqu’il ne dit pas son nom : la vaccination obligatoire.

Les Français sont donc épuisés de la méthode Macron et souhaitent en changer au plus vite.

Louis de Mirabeau
Rédacteur

4 réflexions sur « « Dans son édito du 13 juillet sur CNews, Éric Zemmour disait d’ailleurs comprendre les gens qui parlaient de dictature sanitaire. » Pour l’instant je ne suis pas pour Zemmour : mais entre Macron, le reste et le RN on a de quoi être effaré. Tous ceux qui se méfient de lui ne m’inspirent pas confiance non plus : ils se jettent dans les bras de la Bête en jouant au plus fin. Numéro un des lectures et des aspirations d’une France perdue mais sympathique, Z. incarne la troisième voie. C’est le seul à citer Taine et Tocqueville aussi – avec nous. C’est lui et sa candidature bonapartiste, ou l’épouvante de la réélection et de la tyrannie techno-bruxelloise à la sauce démocrate US. Inutile de venir insulter, merci. C’est facile de parler d’opposition contrôlée alors qu’on a ici affaire à une opposition tolérée : et on a vu clairement ce qu’on a perdu avec Trump. »

  1. Y’a *aussi* des imbéciles pour citer aujourd’hui Tocqueville parce que le mentionner est synonyme de haute culture. Quand j’étais jeune, c’était simplement un élément normal de la culture normale de l’honnête élève de terminale.
    Sur le Z, ce commentaire chez l’excellent Paul-Emic, ici :
    https://polemiquepolitique.wordpress.com/2021/09/20/eric-zemmour-une-candidature-jubilatoire
    //
    Si le Z persiste dans son apparent projet — quelles que soient ses motivations ou celles de son entourage car on peut raconter à peu près n’importe quoi sur ce sujet –, il fera la connaissance fortuite d’un théologien dizikolibri fou de rage mais équipé d’arguments aiguisés, ou sa voiture se prendra de passion pour un pilier de pont, ou il sera victime d’une faiblesse cardiaque.
    En tout cas, c’est ce que je ferais si j’étais en face. Quels qu’ils soient, ils se cotiseront ou s’entendront tous pour l’éliminer, car ils ne sauraient accepter le moindre duel avec quelqu’un qui peut leur dire, arguments factuels à l’appui : en plus d’être des médiocres[1], vous êtes des traîtres depuis toujours et en tout cas depuis quarante ans. Les tactiques merdiatiques habituelles (interruptions, vociférations, harcèlement en meute par invités et meneur, silence) seraient probablement vaines contre lui, ce qui confirme d’ailleurs l’effondrement général, quand les connaissances d’un très bon élève de terminale des années 70 ou 80 permettent de tenir la dragée haute à des crétins formés par la modernitude (dans son bouquin, étonnant aveu du médiocre wauquiez sur ce point page 278 « On ne nous apprenait déjà plus ce que tu écris »).

    [1] Je ris : il ne dira rien de tel. En bon journaliste commerçant qui veut être bien avec tout le monde, le Z trouve de l’intelligence à tous ses interlocuteurs ou presque, et n’est pas révulsé par certains comportements déshonorants, par certaines décisions criminelles. Un véritable esprit libre se moque de se faire des ennemis ou de dire aux imbéciles leur fait. Ce qui est triste, c’est qu’avec de très nombreuses réserves, c’est encore probablement lui le moins pire, *relativement aux autres*.
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    « Le moins pire, *relativement aux autres*. C’est assez dire ce qu’on pourrait en attendre, surtout à considérer ses soutiens (seul Combaz peut s’enthousiasmer à l’idée d’un Villers ou d’un Onfray dans une équipe de ministres).

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