Ce recueil de textes présente des aspects de la pensée libertarienne à travers les siècles et même les millénaires. Alors que nous assistons grâce à l’informatique et à l’exploitation des crises militaires et sanitaires, à la montée d’un état totalitaire mondialiste et urgentiste qui n’épargne du reste aucun pays du monde dit multipolaire, il nous semble essentiel dans un esprit rebelle de rappeler la « longue marche » de la centralisation administrative et la résistance souvent vaine et distraite qui l’accompagne.
Le recueil évoque bien sûr les éléments importants de la pensée libertarienne contemporaine dans des domaines politique, historique ou économique. Mais il rappelle aussi la lutte des grands penseurs taoïstes chinois contre la « bureaucratie céleste » qui fait tant d’émules en occident (du technophile commissaire européen aux agents du « deep state » américain). On rappelle aussi la dimension souvent sinistre de la « cité antique » hellénique ou de l’empire romain ; et comme le pensaient Tocqueville ou Julius Evola le Moyen âge chrétien semble avoir été, avant le développement de l’état moderne, aux fondements si païens (Bernanos), le dernier refuge ou la dernière expression des libertés en occident. Car on sacrifia nos libertés au mot Liberté.
Le problème est que l’Etat moderne issu de la révolution française comme de la révolution industrielle britannique a créé un type d’individu assisté et confiné spirituellement, dont la mansuétude à l’égard du pouvoir fait peine à voir. Pour reprendre l’image du Minotaure chère à Bertrand de Jouvenel, Thésée court après la Bête sans la fuir ni la tuer. Thésée se soumet avec Ariane.
C’est donc un recueil de combat que nous proposons au rare lecteur encore conscient de ces enjeux. La lutte contre « le plus froid des monstres froids » est aujourd’hui le seul challenge politique honorable et juste.
Merci Nicolas pour vos saillies impertinentes, parfois outrancières, mais ça fait du bien de vous lire.
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Il y en a qui regardent le superball, dame Ginette, moi c’est les hyperboles.
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