1870-71 : la IIIème république et le conditionnement des Français. La France royale et catholique fut effacée par la cancel culture républicaine (presse, instruction obligatoire, déchristianisation) irrémédiablement à partir de cette date : 4 septembre 1870 ; le tout sur fond de massacres patriotiques sur les champs de bataille et de criminel crétinisme colonial. La liquidation TERMINALE actuelle du pays est la cerise sur le catho républicain – si on ose dire. James Joyce : l’histoire est un cauchemar dont je cherche à m’arracher (« History is a nightmare from which I am trying to awake »). Des guerres de fer germanophobes en mondialisation-immigration-déréliction…

Le Grand Reset a déjà eu lieu. On avait compris grâce à l’imprimerie que l’on pouvait défigurer le christianisme et le remettre à neuf – et ce au seizième siècle. Lorsque la IIIème république, profitant de la défaite que certains avaient aidée, a pris le pouvoir, elle a en quelques années inventé sa propre cancel culture et refait à neuf les Français que l’excellente Restauration avait remis non pas à neuf mais à vieux.

En quelques décennies on créa un peuple nouveau, celui dont rêvaient les énergumènes de 89. Ce fut l’œuvre de la presse (déjà…) et de Jules Ferry, qui enseigna au paysan, avant de l’envoyer en Indochine, combien son ancêtre au féminin avait été engrossé par le seigneur (dixit Bernanos en personne) ; avec une éducation comme celle-là on ne risquait pas de faire des exploits démographiques (stérilité et vieillissement de la population de souche) ou économiques. De première puissance continentale la France devient la cinquième. Certes il resta un prestige culturel qui ne se démentit pas jusqu’en 1940, même si les autres puissances européennes nous tinrent la dragée haute ; mais la France (voyez mon livre sur la comédie musicale)  devenait la Venise Fin de Siècle, terre de tourisme, de sexe (Paris, l’Amour…) et de loisir pour les classes supérieures débauchées ; voyez ce qu’en dit Zweig dans son Monde d’hier ou même Proust dans son Temps retrouvé.

Ce qui me frappait le plus lorsque j’étais enfant, en arrivant chez ma grand-mère à Paris, pour moi qui n’étais qu’un petit francophone blond de Tunisie (et heureux de l’être, ce pays sous Bourguiba étant un paradis ou presque), c’était l’arrogance virulente du nom de ces rues qui célébraient les nouvelles divinités, les nouvelles divinités de ce culte républicain, qui comme a dit mon ami Jean Raspail a liquidé depuis la patrie, Général de Gaulle inclus quoiqu’en disent les distraits.

On a donc toujours et partout le boulevard Jean Jaurès, le boulevard Carnot (à Tunis j’étais au lycée Carnot), le boulevard Gambetta, les boulevard Clemenceau-Doumer-Poincaré-Foch…. Que du sang et des ruines, que de la guerre et du crépuscule. Dans le cas de Jaurès on notera la dissonance cognitive typiquement républicaine : car si tu veux la paix en 1940 tu es un collabo et un nazi ; pourtant  Jaurès est bien vu maintenant ? Ne pas oublier que son assassin fut acquitté.

Le déclin de la France fut total après 1870. Sur le plan industriel et même agricole, Gustave Le Bon avait tout dit dans sa Psychologie du socialisme. Mais le pays comme dit Nietzsche avait déjà si peu de destinée dans le regard… Cela ne l’empêcha pas l’élite républicaine de se livrer à toutes les aberrations coloniales et aux guerres contre l’Allemagne – toutes faites pour l’Angleterre, comme l’expliquent Drumont ou Céline – au lieu de s’en  rapprocher.

Depuis on s’est calmé sur l’Allemagne mais on nous reprogramme pour la Russie. Presse, télé, instruction…

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/02/04/de-la-surestimation-du-general-et-du-gaullisme.html

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