Depuis deux siècles (depuis Waterloo –  cf. «Napoléon, dernière chance de l’homme blanc», dixit Céline), l’oligarchie financière, celle ‘qui se moque du pouvoir politique si elle peut imprimer sa monnaie’ (James de Rothschild) étrangle l’humanité et la diminue intellectuellement et spirituellement (voir nos textes sur Mgr Gaume et Delassus). On arrive au bout via les vaccins et les confinements numériques testés en Chine – vieille colonie totalitaire de compradores et de dirigeants eunuques (voir mes textes sur Bela Belasz). Mike Stone (Henrymakow.com) et ce dessin montrent comment ils vont nous priver du mouvement, d’eau et de nourriture, contrôlant la perception du troupeau et même le climat qu’ils peuvent modifier à volonté (voir le dossier de mon ami Pierre-Louis Plaquevent). Un rappel pour amateurs alors : Alphonse Toussenel et la première description de la mondialisation financière (1843). Les rois de l’époque sont infatigables : Fink-BlackRock réalise l’utopie des usuriers entrevue par Chesterton dans un opus oublié.

Nous feignons de découvrir la mondialisation ; mais elle est ancienne. Voltaire la chante déjà dans le Mondain (1738) : Nos vins, exulte-t-il, enivrent les sultans…

Mais elle devient totalitaire, bancaire et anglo-saxonne à partir de Waterloo, dont nous fêtâmes le bicentenaire avec nos vainqueurs bien-aimés.

En 1843, Toussenel décrit la mondialisation. Son bouquin mal titré (sa cible est la Suisse réformée des banquiers genevois – les Necker…) n’a pas vieilli puisque nous vivons ce que Hegel puis Kojève-Fukuyama ont appelé la Fin de l’Histoire. Il ajoute que la mondialisation ne se fait pas au profit du peuple anglais – pas plus qu’aujourd’hui au profit du peuple américain.


Le seul changement est que l’Angleterre n’est plus seule. Depuis 1918, les États-Unis codirigent le monde avec la City. Ils mettent au pas les pays dans le cadre de guerres mondiales ou des sanctions. Ils imposent lois, sous-culture et idéologie, bien ou mal. En 1843, la tête de turc européenne est déjà le tsar.

Toussenel désigne les six piliers de cette domination permanente :

– Une dette énorme :

Il y a eu encore une autre considération : c’est d’entraîner le trésor dans de folles dépenses, pour le forcer plus tard de crier misère, et le réduire à l’impossibilité de ne tenter aucune grande entreprise d’utilité publique.

– L’État-croupion profitant aux seules élites :

La théorie du gouvernement-ulcère est anglaise de naissance, puisqu’elle vient des économistes. L’Angleterre est le foyer de tous les faux principes, de toutes les révolutions, de toutes les hérésies. L’Angleterre est la grande boutique où se préparent et se débitent avec un égal succès les doctrines et les drogues vénéneuses…

– La guerre permanente pour le contrôle des ressources :

L’Angleterre veut la garde de tous les détroits qui commandent les grandes routes commerciales du globe. Elle vise le morcellement, parce qu’elle vit des déchirements du globe ; elle est protestante et schismatique en tout : individualisme et protestantisme sont tout un.

– La ruine économique par le libre-échange :

L’Angleterre, en tuant le travail chez tous les peuples, pour faire de ceux-ci des consommateurs, c’est-à-dire des tributaires de son industrie, a tué la richesse de ces peuples. Le capitaliste a mis le pied sur la gorge au consommateur et au producteur.

– La fin des peuples et des patries :

Sous ce régime de castes, en effet, il n’y a pas de peuple ; ou bien le peuple est une chose qui s’appelle indifféremment l’ilote, l’esclave, le serf, le manant, l’Irlandais. Le sol de la patrie n’a plus maintenant pour défenseurs que les prolétaires.

– Enfin, la crétinisation universelle par la presse qui collabore avec le nouveau maître :

La féodalité industrielle, plus lourde, plus insatiable que la féodalité nobiliaire, saigne une nation à blanc, la crétinise et l’abâtardit, la tue du même coup au physique et au moral. Mais la presse, qui ne craint pas d’attaquer la royauté officielle, n’oserait pas attaquer la féodalité financière.

https://books.googleusercontent.com/books/content?req=AKW5QaduBsR5NrIObctbuneuIe_wAEK2dNM3lXgNh7o-t6ca9L4_XDCvoOMXDRTpO_VUa_FVInfVIL43jFdsF5sKZta7WmDVmwcUW8iMk_g1Ud_7O79GeJz7hI09c3BI-_n34CGKyFpB45Q-y5bxGRnsA2gN-p3XK6mHM3TI7Kizmk7PPrV8SPf7XmqsGG7h4qNxJvNsQns8vP9-n14JGztde5-4GhR-ZzlJ9mUXeZSU7Om_p9HPf69COg4MxTLvOkviX0dHdxlaEYXMKP6vRhkbupBXAfjIDQ

https://henrymakow.com/

https://www.gutenberg.org/files/2134/2134-h/2134-h.htm

https://www.gutenberg.org/files/2134/2134-h/2134-h.htm

Une réflexion sur « Depuis deux siècles (depuis Waterloo –  cf. «Napoléon, dernière chance de l’homme blanc», dixit Céline), l’oligarchie financière, celle ‘qui se moque du pouvoir politique si elle peut imprimer sa monnaie’ (James de Rothschild) étrangle l’humanité et la diminue intellectuellement et spirituellement (voir nos textes sur Mgr Gaume et Delassus). On arrive au bout via les vaccins et les confinements numériques testés en Chine – vieille colonie totalitaire de compradores et de dirigeants eunuques (voir mes textes sur Bela Belasz). Mike Stone (Henrymakow.com) et ce dessin montrent comment ils vont nous priver du mouvement, d’eau et de nourriture, contrôlant la perception du troupeau et même le climat qu’ils peuvent modifier à volonté (voir le dossier de mon ami Pierre-Louis Plaquevent). Un rappel pour amateurs alors : Alphonse Toussenel et la première description de la mondialisation financière (1843). Les rois de l’époque sont infatigables : Fink-BlackRock réalise l’utopie des usuriers entrevue par Chesterton dans un opus oublié. »

Laisser un commentaire