La gifle à Macron, une claque pour Marine ? De quoi se faire réélire dans un fauteuil et pas dans un strapontin, pas vrai ? Un attentat toutou et télécommandé suscite un émoi républicain bien senti et destiné à faire réélire un banquier d’affaires hors de pair. La France retraitée ou zombi saura apprécier cette violence contre nature et rendre à César ce qui lui revient. Tatiana Ventôse commente pour rien : une gifle télé vaut dix millions de souffrances non filmées (cf. les worthy and unworthy victims de Chomsky). La facilité avec laquelle ce peuple (et les autres, ne vous leurrez pas) a été abruti par deux générations de télé et vingt ans de smartphone est proprement stupéfiante.

Pour ceux qui auraient encore des doutes, Macron va être réélu dans un fauteuil et non un strapontin ; sauf si notre bienveillante oligarchie décide de sortir un autre Fregoli et de le mettre à sa place. On aura alors une science-poseuse LGBTQ-verte en lieu et place du Rothschild boy présumé impopulaire dans certaines places. Mais comme on a vu, il suffit d’aller faire de l’idiot à la télé You Tube avec un duo d’analphabètes déjantés pour remonter dans les sondages et se faire bien voir d’une jeunesse dont le cerveau patauge dans les marais du smartphone depuis l’an 2000, justement nommé 2.0.

Gifle opportune, le dernier attentat antirépublicain permet de ressouder les troupes médiatiques et de dénoncer l’éternel péril jeune qui, quand il n’est pas musulman, jaune ou homophobe, est nationaliste. La masse des retraités téléphages attend du coup l’ouverture des camps de concentration qui permettront de calmer ces enragés. Ils seront accompagnés par la petite minorité de non-vaccinés qui ne cesse de diminuer ; en effet, on aurait 500 000 vaccinés par jour selon Attal et le Figaro, chiffres contestés par des distraits qui voient des résistants partout quand j’en vois moi de moins en moins.

Car on nous dit tout fier : « quarante millions de résistants en septembre 44. » Le nombre de résistants n’était pas le même le jour où Jean Moulin était torturé.

La scène bluette à laquelle nous avons donc assisté a rappelle le lâcher de cons de Washington, quand le pauvre Donald pourtant volé aux élections fut condamné à la peine Capitole à cause du chamane gluant et d’une poignée de soy-boys qui avaient profité de l’ouverture des chaînes pour pénétrer dans le saint des saints de la démocratie woke et repentie. Ici on a eu des médiévistes en T-Shirt, dopés aux jeux de rôles, vedettes M6, et dotés de Mein Kampf à la maison et de tout le nécessaire pour se faire bien voir par la maréchaussée et cette police de la pensée trop patiente. Depuis le Donald court après son élection manquée pour rien. Ah, ce décompte d’Arizona, qui croit encore qu’il débouchera sur un ébranlement des colonnes du Temple ?

La gifle aura pour but d’ébranler la confiance du menu peuple en Marine Le Pen, qui a pourtant donné toutes ses garanties sanitaires au système pour se faire bien voir et bien avoir ; la Dame aux chats a fait dire à l’un de mes vieux amis qu’il n’y a rien de pire que Macron, si ce n’est celui qui pourrait le remplacer. Un peu de Marine Le Pen ? Un peu de Mélenchon ? Ceux qui rêvent de liberté feraient bien de partir à la nage pour Tombouctou, comme dirait Audiard.

La facilité avec laquelle ce peuple (et les autres, ne vous leurrez pas) a été abruti par deux générations de télé et vingt ans de smartphone est proprement stupéfiante. L’élite elle s’en frotte les mains. Qui a pu en faire tant sans peine ira forcément plus loin, disait Debord.

https://chomsky.info/consent01/

https://leblogalupus.com/2021/06/09/macron-se-met-a-portee-de-baffes-de-taloches-de-tornioles-le-paltoquet-sanctionne-par-bruno-bertez/

3 réflexions sur « La gifle à Macron, une claque pour Marine ? De quoi se faire réélire dans un fauteuil et pas dans un strapontin, pas vrai ? Un attentat toutou et télécommandé suscite un émoi républicain bien senti et destiné à faire réélire un banquier d’affaires hors de pair. La France retraitée ou zombi saura apprécier cette violence contre nature et rendre à César ce qui lui revient. Tatiana Ventôse commente pour rien : une gifle télé vaut dix millions de souffrances non filmées (cf. les worthy and unworthy victims de Chomsky). La facilité avec laquelle ce peuple (et les autres, ne vous leurrez pas) a été abruti par deux générations de télé et vingt ans de smartphone est proprement stupéfiante. »

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