G20 et passe sanitaire comme à la parade : comment le virtuel nous prive de la révolution et de notre destin (prévision de Baudrillard il y a trente ans). Le pif dans le smartphone, le troupeau part emballé aux abattoirs.

L’absence de réaction de la masse n’échappe plus à personne, même aux plus optimistes. Le G20 va imposer dans une belle indifférence un pass sanitaire mondial et mondialiste (on a le texte en anglais, tout le monde peut aller vérifier) et cela calmera (ou ne calmera même pas) ceux qui croient encore en une alternative mondialiste faite de Brics et de broc. La guerre en Ukraine a permis l’accélération du Reset, de privations et pénuries organisées et imposées – et elle renforce sous couvert du rideau de fumée médiatique (cette guerre est trop terne pour être vraie, cf. mon ami Shamir) le pouvoir de la coulisse dont parlait Disraeli. Derrière toute guerre mondiale il y a une entente. Le seul bénéficiaire c’est l’Etat totalitaire mondialiste en gestation depuis un siècle ou plus. Joseph de Maistre (Soirées, II) ou Monseigneur Gaume en parlèrent en plein dix-neuvième siècle aussi bien que le PM anglais susnommé. Le nouveau PM anglais d’origine hindoue fera mieux et surtout pire que le précédent. Cela aussi avait été prédit – par Chesterton.

Mais pourquoi ne réagissons-nous pas ? La révolution informatique nous mène à un aveuglement face à la réalité qui nous entoure. Et cette alphabétisation douteuse nous mène à d’autres aliénations : voyez mon texte sur Lévi-Strauss où je raconte comment pour ce grand sceptique moderne la modernité alphabétisatrice avait accouché non d’une souris littéraire (souris qui a disparu depuis longtemps, lisez mieux Macluhan) mais du monstre de la raison – et de la militarisation qui fit cent millions de morts en Europe. L’informatisation de la masse va aboutir au même génocide – ou pire d’ici quelques années. Le passe sanitaire va accoucher de cent vaccins par an.

La masse semble aveugle comme ces imbéciles qui à Barcelone se collaient un masque pour se plonger dans le virtuel quand Zuckerberg déambulait en ricanant au milieu d’eux. On pense à Isaïe alors :

« Soyez étonnés et soyez stupéfaits ! Aveuglez-vous et soyez aveugles ! Ils sont enivrés mais non de vin…L’Eternel a répandu sur vous un esprit de profond sommeil ; il a bandé vos yeux ; les prophètes, vos chefs, les voyants, il les a couverts (29, 9). »

Quand j’écrivais mon livre sur Internet je me rendais compte que toutes les réponses se trouvaient dans la Bible (pour la mondialisation, voyez Isaïe, 60). Idem pour mon livre sur Kubrick…

Mais soyons brefs : comme on sait nous disposons d’un temps d’attention de huit secondes et de la mémoire du poisson rouge. Avec tous ces super-cerveaux connectés, il faut se préparer au pire ; Jean Baudrillard repris par notre ami Cerise déclarait déjà il y a presque trente ans en effet :

« Je n’avais pas vu à l’époque affleurer son christianisme…il (Paul Virilio) se place en position apocalyptique, de prophète anti-apocalypse tout en persuadé que le pire peut advenir. Sur ce point, on a fini par diverger. Car, je ne crois pas à cette APOCALYPSE REELLE. Je ne crois pas au réalisme de toute façon, ni à une échéance linéaire de l’Apocalypse. A la limite, si l’on pouvait espérer cet accident total, il n’y aurait qu’à le précipiter, il ne faudrait pas y résister. L’avènement du virtuel est lui-même notre apocalypse. Telle est la situation paradoxale…(Le paroxyste indifférent, Grasset, pp. 46-47). »

Pour ceux que rebute ce style élitiste, lisons ces sages remarques de notre chroniqueuse Jenny, recueillies ce matin :

« Il ne se passera rien du côté du « peuple ». Si demain les frigos se vident le bel Etat providence fournira la pâtée, RAS. Spectacle fascinant ce matin, 7h, devant l’arrêt de bus du 326 « déchargeant » matutinalement un troupeau de laborieux de tous âges et toutes origines et d’étudiants (en tout une bonne trentaine de têtes) : tous, je dis bien tous, avaient à la main leur portable, les yeux rivés dessus, tête penchée. Cette impossibilité à demeurer une seconde avec soi-même sonne pour moi le glas de toute possibilité de réaction du « peuple ». C’est mort. Qu’on s’y fasse. »

Autrement dit d’un côté on est informé pour se révolter. De l’autre  on est désarmé pour réagir. Ce ne sont pas les armes que les révolutionnaires devraient confisquer au troupeau : c’est son smartphone.

Allez, gardons le moral :

« Fais sortir le peuple aveugle qui a des yeux, et les sourds qui dont des oreilles (Isaïe, 43, 8). »

https://magnificat.ca/textes/bible/isaie.htm

https://echelledejacob.blogspot.com/2022/11/g20-et-passe-sanitaire-comme-la-parade.html#more

5 réflexions sur « G20 et passe sanitaire comme à la parade : comment le virtuel nous prive de la révolution et de notre destin (prévision de Baudrillard il y a trente ans). Le pif dans le smartphone, le troupeau part emballé aux abattoirs. »

  1. JE SUIS SUR BITCHUTE LES VIDEOS CONSEILLEES PAR ALCYON PLEIADES VIDEO PUBLIEE HIER DATANT DE QUELQUES JOURS SELON KAREN KINGSTON LE VIRUS N EST PAS UN VIRUS LE VACCIN N EST PAS UN VACCIN LE VIRUS EST UN PARASITE BIOLOGICO MAGNETIQUE ET LE VACCIN UNE ARME MINIATURISEE ON POURRAIT AFFAIBLIR CE PARASITE POUR EMPECHER SA REPRODUCTION ET LE DECONNECTER DE LA 5G QUI L ACTIVE UNE USINE A GAZ JE CRAINS QU AU BOUT DU COMPTE ON FINISSE TOUS AFFAIBLIS ESCLAVES A CAUSE DE CE PARASITE ET COMMENT ALERTER LES GENS SUR CETTE MENACE C EST TELLEMENT TORDU QUE CELA EN DEVIENT INVRAISEMBLABLE

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  2. Ils ont raison, en face, puisqu’ils peuvent tout se permettre, y compris d’exposer leurs projets criminels sans risquer de représailles, tant le bétail refuse la réalité.
    Avant, quand on écrivait ceci, on forçait le trait ; aujourd’hui, on décrit :
    //
    — Tu ne te rassembleras pas ;
    — Tu n’imprimeras pas ;
    — Tu ne liras pas ;
    — Tu respecteras tes représentants et tes fonctionnaires, que le sort du scrutin ou le bon plaisir de l’État t’aura donnés ;
    — Tu obéiras aux lois que leur sagesse t’aura faites ;
    — Tu payeras fidèlement le budget ;
    — Et tu aimeras le Gouvernement, ton seigneur et ton dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ton intelligence : parce que le Gouvernement sait mieux que toi ce que tu es, ce que tu vaux, ce qui te convient, et qu’il a le pouvoir de châtier ceux qui désobéissent à ses commandements, comme de récompenser jusqu’à la quatrième génération ceux qui lui sont agréables.

    Ô personnalité humaine ! se peut-il que pendant soixante siècles tu aies croupi dans cette abjection ? Tu te dis sainte et sacrée, et tu n’es que la prostituée, infatigable, gratuite, de tes valets, de tes moines et de tes soudarts. Tu le sais, et tu le souffres ! Être gouverné, c’est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n’ont ni le titre, ni la science, ni la vertu… Être gouverné, c’est être, à chaque opération, à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, apostillé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé. C’est, sous prétexte d’utilité publique, et au nom de l’intérêt général, être mis à contribution, exercé, rançonné, exploité, monopolisé, concussionné, pressuré, mystifié, volé ; puis, à la moindre résistance, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré. Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale ! Et dire qu’il y a parmi nous des démocrates qui prétendent que le gouvernement a du bon ; des socialistes qui soutiennent, au nom de la Liberté, de l’Égalité et de la Fraternité, cette ignominie ; des prolétaires, qui posent leur candidature à la présidence de la république ! Hypocrisie !…

    https://fr.m.wikisource.org/wiki/Id%C3%A9e_g%C3%A9n%C3%A9rale_de_la_R%C3%A9volution_au_dix-neuvi%C3%A8me_si%C3%A8cle/Texte_entier

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